c'est ma rentrée en garde alternée

[Valentine]

Bon j'étais pas physiquement là ce matin pour la rentrée de mes loulous mais ma rentrée à moi c'est vendredi soir.
(Pour ceux qui ont lu mon UTS), les choses ont bougé pendant l'été et la garde alternée (1 semaine sur 2) est mise en place d'un commun accord.

Mais voilà donc après 2 ans presque sans gestion quotidienne de mes enfants j'avoue que j'ai une trouille bleue. Je n'ai pas peur de ne pas gérer la logistique, sur ce plan là je suis une vraie pro, l'organisation c'est mon métier en quelque sorte. Non j'ai peur de ne pas arriver à vivre cette étape sans m'y perdre. je sais cela peut paraître très égoïste mais je ne sais pas du tout comment je vais gérer ma vie perso au milieu de mes enfants et je n'ai plus envie de la compartimenter ma vie....
J'ai passé deux années de ma vie à tout cacher, comment je fais marche arrière maintenant
Je n'arrive pas à décider ce qui est bon ou pas pour eux et pour moi.
La patience n'étant pas mon fort, je cogite à mort et ça me bouffe la tête.

[Camille]

Ba tu as la "chance" de les avoir qu'une semaine sur deux, une semaine tu fais maman, une semaine tu fais femme.
Tu attends que tes enfants te pose des questions et tu y réponds tout simplement en découlera la suite des évènements.

A quoi tu penses quand tu parles de compartimenter ?

[Flibette]

Ba tu as la "chance" de les avoir qu'une semaine sur deux, une semaine tu fais maman, une semaine tu fais femme.
Tu attends que tes enfants te pose des questions et tu y réponds tout simplement en découlera la suite des évènements.

+ 1.

T'affole pas, de toute manière, ça va vite couler de source. C'est juste un nouveau rythme à prendre.  

[Lulu la Nantaise]

Tu les as eus avec toi cet été, ça t'a fait une répétition, déjà, et plus cool qu'en cours d'année scolaire.

A mon avis c'est comme le vélo, ça va revenir au fur et à mesure. Tu ne me donnes pas l'impression d'être déstabilisée facilement. Prends les choses l'une après l'autre et ne cogite pas à l'avance les éventuelles difficultés, celles qui se présenteront suffiront amplement.

Cheers, ça fait 2 ans que tu te bats pour ça, tu as réussi, et t'es Valentine, toudmêm, tu ne vas pas caler maintenant !  

[valentin]

Je crois qu'elle veut dire qu'elle s'inquiète pour moi, qui ne vais plus me faire graisser la catapulte ( Camille...) qu'une semaine sur deux...

[winy]

 

C'est tout.

[Camille]

Je crois qu'elle veut dire qu'elle s'inquiète pour moi, qui ne vais plus me faire graisser la catapulte ( Camille...) qu'une semaine sur deux...

Moi je dirais, comme c'est une fille, qu'elle se demande plutôt comment va elle te présenter aux enfants

*Pouf* les deux pieds dans le plat  

[Hotllywood]

mais noooooooon il sont en non couple 

[Camille]

mais noooooooon il sont en non couple 

ah vi pardon   

[Valentine]

Je crois qu'elle veut dire qu'elle s'inquiète pour moi, qui ne vais plus me faire graisser la catapulte ( Camille...) qu'une semaine sur deux...

Ben là tu vois tu as tout faux parce que non je ne m'inquiète pas pour ta catapulte et n'ai aucun doute sur ta capacité à te la faire graisser si envie, besoin hors de nos rencontres...
je devrais plutôt m'inquiéter de ma libido qui va être compartimentée et ça, ça ne m'amuse pas du tout. Avoir envie au bon moment c'est pas très fun comme perspective...

Moi je dirais, comme c'est une fille, qu'elle se demande plutôt comment va elle te présenter aux enfants

*Pouf* les deux pieds dans le plat  

ça peut être un souci mais non en fait j'assume je crois que je serai capable de trouver les mots

A quoi tu penses quand tu parles de compartimenter ?

la vraie question est comment prendre en compte mes envies et besoins les semaines ou j'ai mes enfants. je ne veux pas recommencer les mêmes erreurs que j'ai faite lors de mon mariage où j'ai toujours fait passer les enfants avant...et je suis arrivée à un résultat déplorable, de mon point de vue en tout cas...

Cheers, ça fait 2 ans que tu te bats pour ça, tu as réussi, et t'es Valentine, toudmêm, tu ne vas pas caler maintenant !  

Merci Lulu

C'est tout.

merci Winy

[Hotllywood]

Alors le fait est -tout de meme- que la présence des momes est un tue l'amour...

[Valentine]

Alors le fait est -tout de même- que la présence des mômes est un tue l'amour...

Je veux croire que non et j'essaie justement de me poser la question de comment faire autrement....

[vette]

Alors le fait est -tout de meme- que la présence des momes est un tue l'amour...

Tu veux dire qu'un couple avec enfant(s) est obligatoirement voué à l'échec d'une vie sexuelle épanouie ? 

Je veux bien que des enfants en bas âge arrivent à pomper toute l'énergie des parents, et qu'il faille un temps d'adaptation, mais de mon point de vue :

Les enfants, ça grandit, et les obligations logistiques diminuent en proportion.
D'autre part, on peut tout à fait leur apprendre à respecter l'espace vital des parents.

Bien sur, ce sera plus rare de pouvoir faire la brouette chinoise hurlante à certaines heures. Mais il y aura aussi tous les moments où ce sera possible.

Si cette contrainte est insurmontable, autant ne jamais avoir d'enfant.

D'un autre côté, si l'on pense à tout ce qu'ils nous apportent, au bonheur de les avoir près de soi, ça vaut quand même peut-être le coup.

Mes amis de Marseille n'ont pas eu d'enfant. Par choix. Leur vie sexuelle est un fiasco.
Ils ont eu une vie ''aventureuse'' et bien remplie, ils ont beaucoup voyagé, fait plein de métiers ....... mais aujourd'hui, cette absence d'enfant a creusé entre eux un vide qie rien n'arrive à remplir.

Je me dis  qu'on ne peut pas associer, donc, une vie sexuelle harmonieuse avec le fait de ne pas avoir d'enfant.

Et quand on en a, comme on ne peut pas les foutre au congél quand on a une envie pressante, on fait avec.

[Valentine]

Tu veux dire qu'un couple avec enfant(s) est obligatoirement voué à l'échec d'une vie sexuelle épanouie ? 

Je veux bien que des enfants en bas âge arrivent à pomper toute l'énergie des parents, et qu'il faille un temps d'adaptation, mais de mon point de vue :

Les enfants, ça grandit, et les obligations logistiques diminuent en proportion.
D'autre part, on peut tout à fait leur apprendre à respecter l'espace vital des parents.

Bien sur, ce sera plus rare de pouvoir faire la brouette chinoise hurlante à certaines heures. Mais il y aura aussi tous les moments où ce sera possible.

Si cette contrainte est insurmontable, autant ne jamais avoir d'enfant.

D'un autre côté, si l'on pense à tout ce qu'ils nous apportent, au bonheur de les avoir près de soi, ça vaut quand même peut-être le coup.

Mes amis de Marseille n'ont pas eu d'enfant. Par choix. Leur vie sexuelle est un fiasco.
Ils ont eu une vie ''aventureuse'' et bien remplie, ils ont beaucoup voyagé, fait plein de métiers ....... mais aujourd'hui, cette absence d'enfant a creusé entre eux un vide qie rien n'arrive à remplir.

Je me dis  qu'on ne peut pas associer, donc, une vie sexuelle harmonieuse avec le fait de ne pas avoir d'enfant.

Et quand on en a, comme on ne peut pas les foutre au congél quand on a une envie pressante, on fait avec.

Je me suis mal fait comprendre Vette.
Je ne dis pas que lorsque l'on a des enfants notre vie sexuelle et amoureuse est morte, loin de là.
Je dis simplement que pendant deux ans j'ai compartimenté ma vie, me suis cachée pour avoir une vie perso (même si cela n'a pas empêché mon ex de me pister tout le temps) et que j'ai très mal vécue cette situation.


Je cherche à trouver un moyen de mélanger ces 2 vies justement pour ne plus avoir l'impression d'être coupée en 2 à l'intérieur de moi et surtout de ne pas blesser les enfants ou leur faire voir ou entendre des choses qui ne les regardent pas. J'ai l'impression de ne plus savoir où est la limite entre ce que l'on montre et ce que l'on ne montre pas.

[Lulu la Nantaise]

+ plein, marraine ma fée !

Nos enfants ne sont jamais venus dans notre lit le matin comme si c'était une évidence de le faire, à entendre les jeunes parents, qui s'en plaignent, du reste. Et je ne me souviens pas avoir monté des barricades à la porte ou les avoir violemment rebalancés dans leur chambre. Ca ne se faisait pas, c'est tout. Et je ne les crois pas traumatisés pour autant.

Bon, ok, notre vie sexuelle n'était pas flamboyante (appelez moi madame euphémisme), mais surement pas à cause d'eux.

J'ai l'impression de ne plus savoir où est la limite entre ce que l'on montre et ce que l'on ne montre pas.

Bah tu n'as juste plus l'habitude, ça reviendra vite