Brossing in ze sens du pwal (ou pas)

[Hotllywood]

C'est un phénomène courant, il y a deux façons d'aborder les rapports humains

Celle qui passe
Celle qui passe pas

Le problème, c'est que selon les gens on arrivera a un état de rejet-vexation-jtaime pas toi ou à une réaction plus silencieuse type: mais oui, brosse moi dans le sens du poil, je vais te croire mon con. La seconde, c'est en tout cas ma réaction.

Je me relis en me disant que c'est un peu nébuleux, alors je vais essayer d' éclaircir avec un exemple concret:

x poste: je suis essoufflé, j'ai du mal à monter les marches

Ma réponse spontanée serait: ben oui mais si tu clopais un peu moins et que tu arretais de bouffer tout le temps: ça irait déjà certainement mieux.

Là fatalement c'est violent, par contre selon MES critères ça ne réduit pas la personne à un tas de graisse amorphe: c'est juste un fait, une constatation d'état expliquant simplement ce qui à la base cloche.

Vous comprendrez donc qu'on parle là de diplomatie.

D'autres auront une réponse qui pue duc (toujours selon mes critères) ah ben oui mon pauvre, comme ça doit etre dur, tiens je te fais un bisou.

Pour moi je trouve que c'est PAS de l'empathie, mais plutot un manque de respect envers la personne, de l'ordre d'un propos foutage de gueule et destiné à sauter sur l'occasion de se rendre populaire à pas cher.


Z'en pensez quoi?

[vette]

Que c'est mieux de monter les étages en ascenseur. Pourquoi ?

[Hotllywood]

 

[Sensualité]

Ben déjà, j'suis pas d'ac avec ton postulat de départ. Y a pas deux façons seulement. Et on utilise pas forcément toujours la même.

Ce que j'en pense?

Que ça dépend d'à qui on s'adresse et de la relation qu'on a avec eux.

Que ça dépend aussi du moment où on parle et si l'autre est en état d'entendre ou pas (totalement subjectif)

Que c'est compliqué de savoir quand il faut se taire et quand il faut parler et qu'on se trompe tous.

Que dire ce qui nous paraît évident mérite parfois d'attendre un peu, ne serait-ce que pour faire la part des choses entre les raisons pour lesquelles on le dit (pour l'autre vraiment? ou parfois - souvent - un peu pour se rassurer soi)

Que, s'il s'agit d'amitié, il est des moments où il faut juste être présent et d'autres où c'est à toi, en tant qu'ami, de justement dire qu'il y a un éléphant dans la pièce que tout le monde fait semblant de ne pas voir.

Que parfois, il faut savoir s'excuser. D'en avoir trop dit ou pas assez.

Bref, que ça dépend  (surtout quand ça dépasse... les bornes des limites)

EDILITH PILAF ( ): j'ai la plupart du temps un avis tranché que je défends bec et ongles mais là... on touche à quelque chose de tellement sensible, l'humain, que je ne vois pas comment répondre autrement et alors que ça m'arrive rarement (ça m'énerve quand j'pense "sadépen" en général, et j'y pense des siècles, comme si ne pas avoir d'idée tranchée était un manque de réflexion), là, je pense que vraiment je n'ai aucune conviction précise et ça ne me pose aucun souci 

Il m'est arrivé, comme à tout le monde, que quelqu'un un jour me dise exactement ske j'avais besoin d'entendre au moment où j'avais besoin de l'entendre et ça a tout changé. Il m'est aussi arrivé le contraire. L'autre ne peut pas le deviner et il serait injuste de lui en vouloir d'avoir eu telle ou telle attitude, certes. Mais de là à dire qu'il y a UNE solution....

[vette]

Ben, t'as pu voir ma manière de faire, non ?
Ce que j'ai à dire, je ne l'envoie pas dire. M'en fous si on m'en veut. Je peux être hyper diplomate dans la manière de dire, mais je ne me priverai jamais de dire ce que je pense.
Surtout s'il s'agit de quelqu'un que j'aime bien.
C'est à prendre ou à laisser.
Les gens hyper susceptibles, c'est pas leur rendre service de les conforter dans leur susceptibilité. Et moi, les gens que j'aime bien, je préfère leur rendre service.
Alors oui, si je les ai vexés, ils ont le droit de se facher, et même de m'envoyer chier s'ils veulent.
Ma remarque a pu tomber à un moment de grande fragilité, toussa ....
Après, ce que je sème fait son chemin, ou pas.
Une fois passée la reaction à ce que j'ai dit et qui a pu blesser, normalement, les gens intelligents réflechissent. Et comprennent que c'était pas ''contre" eux, mais "pour'' eux.
Sinon, tant pis, c'est que je me suis trompée sur leur compte.

Bon, je précise un truc tout de même : j'ai pas forcément raison, hein. Mon conseil n'est pas forcément le bon. Et l'autre peut tout à fait me dire que je me trompe. Je l'accepte tout à fait.

[Camille]

Je pense que je fais comme Hot mais je suis pas sure d'avoir la bonne image de moi même.
Dans tout les cas c'est comme ca que je pense mais je le dis pas forcement et pas tout de suite et un jour ca explose à la tronche du con cerné 

Il m'est arrivé, comme à tout le monde, que quelqu'un un jour me dise exactement ske j'avais besoin d'entendre au moment où j'avais besoin de l'entendre

Ben, t'as pu voir ma manière de faire, non ?

Quand même ce que dit Sensue, tu sais très bien le faire aussi, et ca fait du bien on se sent plus fort.

[Sensualité]

Je rajoute un truc à ma liste de sadépen.

Ca dépend aussi, énormément, de l'état dans lequel on est soi. Quand l'autre nous gonfle avec ses soucis ou quand on est plein d'amour, on réagit pas pareil. Et l'autre n'a rien à voir avec ça.

[vette]

Quand même ce que dit Sensue tu sais très bien le faire aussi, et ca fait du bien on se sent plus fort.

Pas bien compris. Tu parles de quelle partie du post de Sensue ?

[Flibette]

Z'en pensez quoi?

Que Sadépen! 


Des gens, du contexte et d'un tas de paramètres qui rendent la standarisation impossible.

[winy]

Ne peux t on pas trouver un juste milieu entre le caressage de poil et l'agression (agression ressentie par le destinataire du message mais non voulue par l'envoyeur) ?

[vette]

Ne peux t on pas trouver un juste milieu entre le caressage de poil et l'agression ?

Si, si.
On peut dire :

Oh, ma pauvre, comme je te plains, comme ça doit être dur pour toi de monter les escaliers, comme tu dois souffrir.
Je compatis vraiment.
N'empêche que si t'arrêtais de t'empiffrer et de fumer trois paquets par jour, tu serais moins essoufflée.

[qqqqqqqqqq]

comme sensu le dit, çà dépend d'un tas de paramètres :

il est des moments où il est bon d'entendre des choses
il est des moments où le dire, c'est enfoncer les gens
il est des moments où la personne n'a pas envie de l'entendre et risque de vous le reprocher

en fait, la seule manière est de le faire selon sa perception des choses, en prenant compte la personnalité des personnes et savoir s'excuser si on a blessé alors qu'on voulait aider

les relations humaines sont soumises à la subjectivité de chacun et donc pas de règles précises même si cela nous aiderait bien dans nos relations.

[Camille]

Pas bien compris. Tu parles de quelle partie du post de Sensue ?

de celui que j'ai citer, tu pulsois genre :

-J'en ai marre c'est un con ouiiiiin nian nian
-ouais ta raison stun gros con fini t'es la meilleur

[winy]

Si, si.
On peut dire :

Oh, ma pauvre, comme je te plains, comme ça doit être dur pour toi de monter les escaliers, comme tu dois souffrir.
Je compatis vraiment.
N'empêche que si t'arrêtais de t'empiffrer et de fumer trois paquets par jour, tu serais moins essoufflée.

Je pensais plutôt à un truc du genre :

"Arrêter de fumer ça t'aiderait vachement, je te file le number d'un tabacologue/acupunteur/charlatan génial qui m'a aidée"

Etre dans le positif plutôt que dans la critique tu woua.

[Hotllywood]

Etre dans le positif plutôt que dans la critique tu woua.

Mais justement! c'est pas une critique mais un fait.

Dire normal t'es une grosse moule est une critique. Dire c'est normal par ce que...           non