Scénario d'un "bon vieux" porno : Le fantôme de Casanova
Plan large sur un château Renaissance, avec un générique pseudo-historique qui détournerait l'attention et ferait croire aux plus cons que c'est réellement un docu et pas un beau cul qu'on va mater...
Heureusement, l'illusion ne dure guère dès qu'on pénètre le château aux couloirs illuminés par des bougies en forme de phallus clignotants. Non ce n'est pas les lumières d'un aérodrome, mais bien d'un baiserdrome, utiles aux visiteurs pour retrouver leur chemin dans les méandres des 1001 chambres à coucher, toutes les plus kitsch les unes que les autres, mais surtout toutes occupées !
Dans la première, un grand blond avec une chaussure noire, en complet gris, s'affaire avec un
parapluie-mitraillette, accumulant les gaffes et les maladresses, alors qu'une grande sauterelle attend en déshabillé vaporeux, allongée sur un lit circulaire, hésitant entre le rire et les larmes devant un spectacle grotesquement pitoyable.
La deuxième s'ouvre sur une chambre d'étudiant en informatique, un geek devant son
ordinateur, en train de se masturber sur des images pornos de synthèse.
Ecoeuré, nous assistons enfin à une scène porno digne de ce nom avec Tabatha et Rocco, accompagnés d'une horde de femelles anonymes, car le véritable stallone (l'étalon italien) est monté comme une bête, à tel point que le
pied à coulisse est au taquet avant de rejoindre le bout.
Après une telle bête de sexe, un peu de répit pour décompresser : la quatrième chambre est occupée par une bombe sexuelle allongée sur du
sable chaud, mais qui s'échauffe en se frottant contre
mon légionnairela carapace d'une
tortue !
Bon, le visiteur du château de Casanova que tu es a bien besoin d'une pause clope... Putain, même le
cendrier est suggestif avec sa forme de clito ouvert !
Ah ! La pression monte toujours, alors que tu cherches de quoi bouffer. Tu ne trouves que des saucissons, salamis, rosette et autres jésus ! Merde, je ne demande pas grand chose, si seulement on pouvait te
cuisiner une moule frite !
Finalement, déterminé, tu reprends le labyrinthe des couloirs à l'envers. Tu finis sur une porte marquée YMCA. Tu ouvres pour tomber sur une orgie d'homos, dont un
moustachu vêtu de cuir, un indien Apache, un motard en tenue de flic du bitume, ...
Tu ne tiens plus et tu finis par trouver une fenêtre ouverte donnant sur le ciel étoilé. Par terre, ton pied heurte un crucifix, un pieu, une gousse d'ail et un
clou de girofle. Plus loin dans le couloir, un corps nu, blême et ensanglanté...
Mais ceci est une autre histoire !