NUTS - Nos Univers Très Sexy

Situation A :

Dans le couple Madame ne fait jamais à bouffer : quand arrive le soir au moment du diner toujours la même question "qu'est ce qu'on mange ?" ..... Madame se fout complétement de la cuisine, spa son truc. Des oeufs au plat, des spaghettis tout les jours elle n'aime pas particulièrement, mais elle oublie que la cuisine ca se prépare avec un minimum d'avance, et donc au dernier moment il ne lui reste plus que la solution jambon/pâtes. Elle se fout complétement que Monsieur lui au contraire aime manger, que pour lui c'est un plaisir. C'est pas son probléme à elle.
Au debut Monsieur a ralé un peu, a essayé de l'aider, s'y est mis aussi, et puis en desespoire de cause à abandonné et à fini par s'habituer aux boites, au micro-onde et aux soupes congelés.
Et puis un jour, on ne sait pas trop pourquoi, mais Madame se met aux fourneaux. Pas un truc compliqué, juste un Boeuf Bourguigon, mais elle s'y met. A son retour du boulot, le mari découvre avec joie et bonheur qu'elle a cuisiné ! C'est le grand bonheur dans la maison. "Félicitations mon amour, je savais qu'au fond tu savais faire".  Il en oublie les quatres années de coquillettes. Il l'encourage, la remercie, la félicite ... Même si le lendemain .... il a à nouveau droit au retour du congelé.


Situation B :

Dans le couple Madame cuisine tout les jours.  Elle cherche à toujours varier le menu, elle inove, évite de resservir deux fois de suite le meme plat. Elle prends le temps de faire, même si elle sacrifie d'autres occupations du coup, mais elle sait que ça fait plaisir à son  petit monde le soir à table. Et puis elle aime cuisiner, c'est un plaisir, et ce plaisir la elle aime le partager.
Et puis un jour, on ne sait pas trop pourquoi, mais Madame n'a pas envie de cuisiner. Alors elle se dit que pour une fois on se contentera de ce qu'il y a dans le frigo. Elle se dit que c'est qu'une fois et que c'est donc pas la fin du monde. Ah oui mais non ! car y'en a un qui le soir quand il rentre s'en trouve super etonné !! "Mais comment se fait il que tu n'ais pas cuisiné ?" "c'est pas normal" et il va dans son coin faire un peu lag .... ben oui "tu m'as pas habitué à ca !!"



Alors doit on en tirer la conclusion qu'il faut pas trop en donner pour que le moindre petit truc soit une joie ? Ou bien suffit il juste d'ouvrir les yeux pour se rendre compte de ce qu'on a ?
Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, les habitudes c'est pas terrible apparement ?

deux exemples trop extremes...

y a aussi la femme qui cuisine quand elle en a envie ou quand elle a de quoi fair eune bon repas dans le frigp mais qui , quand elle est crevée ou pas motivée ou pas grand chose dans le frigo, prepare un plateau repas pour tout le monde à base de tartines et ca va bien aussi parce que , quand un homme est pas capable de faire soi meme, ben il doit juste fermer sa gueule...

perso ma femme fait super bien à manger...les invités prennent souvent les plats en photos et on se régale...mais elle bosse et ne peux pas faire ca tous les jours...
si je rentre et que c pret, c'est la fete...si c'est pas pret et qu'elle cherche l'inspiration ou prefererait etre dans le bain, ben je m'y met...

le travail, ca se respecte...et jamais j'oserais critiquer la bouffe de quelqu'un qui se donne du mal pour le faire...

alors l'habitude, c'est mal dans le sens ou il faudrait habituer tout le monde à s'adapter...y a des jours ou on mange cuisiné et y a des jours ou ca fait chier et là, c'est pates ou pizza...et chez BW, tout le monde est bien content de ces habitudes là (même que mes enfants disent de moi que je fais les meilleures ravioli du monde  8) )

Bon ..... le coup de la cuisine c'etait un exemple imagé  ;)


J'aurais pu te parler de l'eleve qui ramene tout les jours des sales notes et qui un jour à un 18/20 alors on le félicite.
Et t'as l'autre qui tout les jours te ramene des 15, alors on fait une vraie catastrophe du 7 en math.

j'avais compris ... ::)

mais ca change pas ma conclusion...

et puis de toute facon , j'ai essayé les deux extremes et je ne me sens bien que dans le deuxieme cas....celui qui fait tout à fond tout le temps...quitte à decevoir une fois de temps en temps...c mon moteur

Moi ce qui me choque le plus dans cet exemple, c'est que j'ai un peu l'impression que pour l'un des deux dans le couple, tout est dû.

Alors ok, je suis sans doute fortement utopiste, mais un peu de communication et de partage ne suffirait pas à résoudre en grande partie le problème ?

t pas utopiste...juste idealiste  ;)

Comme exemple imagé, j'aurais bien vu le sexe aussi :
- Monsieur vit avec une dame qui n'aime pas sexer, et le jour où elle a envie, c'est la fiesta, même si le lendemain c'est reparti pour deux semaines d'abstinence
- Monsieur vit avec une dame qui aime sexe, et le jour où elle n'a pas envie, Monsieur boude dans son coin, même si le lendemain elle est à nouveau disponible

Pas sûr que ce soit une question d'habitude, comme Comtesse je vois surtout un déséquilibre dans les deux cas, avec quelqu'un qui impose ses volontés à l'autre et au final, une relation pas terrible puisqu'il n'y a pas d'échange

Idem pour répondre à la question : "doit on en tirer la conclusion qu'il faut pas trop en donner pour que le moindre petit truc soit une joie ?" : si dans une relation on doit organiser la frustration de l'autre, c'est quand même qu'il y a un truc qui cloche

Très caricatural, mais pas faux, dans le fond.

La technique du "moins j'en fous, mieux je me porte, comme ça quand je fais quelque chose, alleluia", c'est pas ma tasse de thé. Si c'est conscient, c'est de la manipulation, en quelque sorte.

Je crois simplement qu'il faut seulement ouvrir les yeux sur ce que l'on a...

LPF, basique.

dans mes bras mon frere  ;D

J'ai expérimenté le "je cuisine tous les jours, j'ai tous les jours envie de baiser"
Et d'un cadeau-plaisir que je croyais faire, c'est vite devenu un dû.

Alors, j'ai réfléchi à mes motivations à moi. J'ai réfléchi aussi aux privilèges que l'autre s'octroyait. Et j'ai trouvé ça profondément injuste.
Maintenant, je cuisine quand j'ai envie. Je baise quand j'ai envie.

Je reste celle qui en fait le plus à la maison, et de loin.  Mais pour ce qui concerne sa part à lui de participation, on est passé de rien à un peu, ce peu augmentant au fil du temps.

Il y a aussi une chose d'importance. Avant, je ne revendiquais jamais, parce que ça me paraissait être des détails et que je n'avais pas envie d'aller à l'affrontement pour si peu.
Au moindre commentaire, ça se terminait en dispute et c'est moi qui finissais par culpabiliser de faire passer du matériel avant le spirituel.
Ca a changé. J'aime toujours autant faire plaisir. Mais c'est en train de commencer à ne plus être ma priorité.
Et s'il faut aller à l'affrontement, j'y vais. Même pas peur.

Et c'est amusant aussi de voir qu'avec les précédents hommes avec qui j'ai vécu, le partage des taches allait de soi et n'avait jamais posé problème.
Ils étaient probablement moins "artistes" et surtout nettement moins ''corses".

Fais gaffe, y'a Moi qui va t'aggresser à coups de CDs d'I Muvrini!  ;D

Je crains dégun.  :D

Enfin en meme temps... t'as pris un sacre cocktail la...
Et question Muvrin' j'avoue que le chanteur...  :P (sauf qu'il est Corse ET artiste ET celebre... la plaie quoi  ;D)

Une solution : la grève  ;D

Un jour, j'me souviens, comme un mini électro-choc, j'lui ai collé une assiette de Findus (encore congelée) sous le nez pendant que j'me régalais d'un navarin d'agneau maison.

Ca avait bien redressé la barre ça, même pas eu besoin d'expliciter le message  ;D

Pour le cul, s'pas très dur de me motiver, même crevée ou malade, donc tout va bien  :P

moi je suis passée de je fais tout ... et quand je dis tout, c'est TOUT ... la cuisine, les courses, le ménage, sa recherche d'emploi et même ses tartines ... mais je sexe moyen ... à je ne fais plus rien du tout, tire ton plan ... et la grève du sexe (en duo)

c'est marrant ... maintenant, il y a un partage des tâches équilibré et quand j'ai pas envie de faire à bouffer (pcq chez moi en semaine, on se nourrit ... je rappelle que je rentre à 19h et que je me lève à 5h), ben je l'appelle et il se débrouille ... cuire un morceau de viande, des légumes et des féculents ... maintenant, il sait faire  ;D Résultat ? j'suis bien plus motivée pour le reste  ;D

dingdengdong

Bonne idée !
Pour revenir aux habitudes, je crois qu'il n'y a rien de pire pour se pourrir la vie à deux.
Je suis très réactive sur le sujet et plutôt chiante car dès que la routine s'installe, ça m'énerve  ;D
Par exemple, de faire tout le temps la bouffe (la bonniche), ou de baiser par habitude....beurk

En même temps, y'a des habitudes qui ont du bon, je trouve... Savoir que l'on se glissera le soir dans le lit et que lui et pas un autre, sera là.
Je n'arrive pas à trouver les mots exacts (les microbes m'ont aussi attaquée, j'ai le cerveau en vrac.  :-\) mais, je fais une différence entre la routine tueuse et les habitudes qui ont quelque chose de chaleureux.

Une certaine routine rassure, une autre va tuer le couple... ca depend de qui on parle et de comme les choses sont vecues.

Et de comment elles sont partagées, peut être.

Je crois que ce qui me gène dans ce sujet, c'est le côté "tout ou rien": "je donne tout ou je ne lache rien."
Je sais pas, mais, ça ne correspond pas à mon quotidien. Le côté "tout ou rien" ne me semble pas compatible avec le long court. Je pense qu'il y a une juste mesure qui se trouve à mi-chemin, de l'ordre du "ni trop, ni trop peu".

Je dois être grave pas claire là, hein?!  xs18

J'ai jamais eu d'habitudes donc impossible de parler d'expérience...

Mais je pense comme flibette (c'est chouette la théorie) qu'il doit bien y avoir un moyen de se mettre au juste milieu...

Ca se mange une métaphore?  ;D


Ouaip, pareil, comme Blifette. Blanc ou Noir, c'est pas ma vision des choses, j'suis pas binaire (même si parfois je le dis  ;D ). Et plutôt que de parler d'habitudes ou de routine bonne pour le couple, j'appellerais ça le socle du quotidien, celui qui rassure.

La seule chose, c'est de pouvoir (et vouloir!) de temps en temps bousculer le quotidien...

A ce propos, petite anecdote hors-sujet mais voila: de temps en temps, j'aime bien, chez moi, prendre une chaise, un escabeau, me jucher dans un coin d'une pièce inusité et regarder mon quotidien avec un point de vue radicalement différent. C'est rigolo, et ça me permet de redécouvrir mon quotidien "physique".

Bah sans chaise ni escabeau, j'essaie aussi de le faire sur mon quotidien "affectif"... La démarche est ardue, mais pas inintéressante...

Pour en revenir à la question de départ, en ce qui me concerne, ce que je donne, je le donne sans calcul, spontanément.

Et c'est vrai qu'on s'habitue trop vite à la générosité de l'autre, que ça devient trop vite un dû.

Alors la question est la suivante : faut-il brimer ses élans de don pour que l'autre ne l'estime pas comme un dû et sache l'apprécier à sa juste valeur .?

C'est une chose que je ne sais pas faire. Je suis incapable de m'empêcher de donner par calcul. Juste j'arrête de donner quand j'en ai assez de donner sans retour. Ce n'est en aucun cas pour donner une leçon à l'autre.
C'est juste qu'aussi patiente que je puisse être, il y a un moment où j'en ai marre et où je décroche.

Merci ma fillotte  :-* enfin quelqu'un qui a compris mon sujet, je finisais par desesepérer.

moi je crois qu'on donne ce qui nous arrange ...

donc, je continue à donner ce qu'il me plait de donner ... et comme çà me plait, c'est pas une corvée .

Je n'aime pas trop l'idée de don, de dû et de reconnaissance ...