C'est vers le 5e siècle que le pouvoir s'en est emparé, non ? ou bien ?
D'un point de vue strictement historique :
- vie (et mort) de Jésus, agitateur juif en Palestine
- son entourage répand l'idée qu'il est ressuscité, et qu'il va revenir sur terre en Roi, culte messianique, prédications de la fin du monde imminente, sur fond de révolte contre Rome
- Paul, juif de culture grecque se convertit, sans d'ailleurs savoir grand chose de la vie de Jésus (il y fait à peine allusion dans ses écrits). Il est le vrai fondateur du christianisme, avec la figure du Christ. C'est un premier syncrétisme entre la philosophie grecque et la mystique juive. Premier controverse, aussi : faut-il devenir juif avant de suivre le Christ ? La religion juive avait une bonne cote dans le monde grec, mais ce qui freinait son expansion, c'était la circoncision ! En fin de compte, on a permis aux païens de devenir chrétiens sans pas par la case judaïsme. Et le christianisme est devenu une vraie religion, encore messianique, mais accessible à tous, quel que soit la richesse, le statut social, etc.
Les dogmes n'étaient pas encore fixés, et de nombreuses variantes ont prospéré.
- IVème siècle, en 312 l'empereur Constantin 1er se convertit au christianisme, qui va devenir religion d'Etat
- Concile de Nicée, 325 : les évêques fixent le dogme, notamment celui de la consubstancialité, et condamnent les hérésies;
- L'Église s'installe dans la durée, la fin du monde, le retour du Christ sont renvoyés dans un avenir très lointain.
- Saint Augustin : La Cité de Dieu : distinction entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. Cependant les papes ont souvent eu la tentation de cumuler les deux. Le Moyen-Age est le théâtre des affrontements entre le Pape et l'Empereur (Saint empire romain germanique). Émergence des nations en marge de l'empire : Angleterre, France ...
- Renaissance, réforme, puis contre-réforme ...
Bon, c'est un survol rapide;