ma spy et moi

[Hotllywood]

Je le dis avec bienveillance, je pense que c'est constructif de le lui dire.

Je plussoie mais elle est grande alors elle se démerde 

[Valentine]

@ Hot : si tu veux en savoir plus sur les séances psy regarde la série 'in treatment" c'est criant de vérité

[LPF]

@ Hot : si tu veux en savoir plus sur les séances psy regarde la série 'in treatment" c'est criant de vérité

Pourquoi, "Mafia blues" c'est pas assez vrai? 

LPF, psyétanche (cop. Lise)

[vette]

J'ai beaucoup de mal à supporter les gens dépressifs, je ne comprends tout simplement pas.

Moi, j'évite de fréquenter des gens qui ont le choléra. C'est contagieux.

[Camille]

Il n'y a rien a comprendre c'est une maladie.
C'est comme si on disait je ne fréquente pas les gens qui ont la grippe parce que je comprends pas qu'il puisse avoir la grippe.

[vette]

C'est vrai ça, c'est du laisser aller.

[Valentine]

Il n'y a rien a comprendre c'est une maladie.
C'est comme si on disait je ne fréquente pas les gens qui ont la grippe parce que je comprends pas qu'il puisse avoir la grippe.

+ 1

[Lulu la Nantaise]

Excusez moi d'avoir exprimé mon point de vue et mes raisons, je ne le ferai plus.

[vette]

Toi le tien, nous le nôtre. Rien de plus normal dans un forum.

Continue, parce que moi, j'ai pas l'intention d'arrêter d'exprimer le mien.

(zètes pas encore débarrassés de moi, c'est con, hein ?)

[ratz]

moi j'etais un peu comme Lulu il y a 4 ans...et apres une petite dep, on apprend la tolerence et la comprehension

[vette]

Ma maraine et tante a souffert d'une dépression grave, et tout son entourage lui disait qu'il fallait qu'elle prenne sur elle et aie du courage.
C'était à une époque justement où la dépression n'était pas reconnue comme une maladie, mais comme un caprice petit bourgeois.
Elle en est morte.

[LPF]

Il n'y a rien a comprendre c'est une maladie.
C'est comme si on disait je ne fréquente pas les gens qui ont la grippe parce que je comprends pas qu'il puisse avoir la grippe.

Ouais enfin y'a la dépression réelle (maladie à traiter donc) et l'état de "dépressif chronique" dans lequel se complaisent certains... Cet espèce d'état d'auto-apitoiement "je suis maudiiiiit... pffff ça sert à rien que je fasse ça, çà marchera paaaaaas... (ad lib)".

Je pense que c'est plutôt de ça dont parlait Lulu.

[valentin]

Oui oui, bien sûr, c'est une maladie, personne n'est responsable, faut pas accabler les malades,d'accord.

En même temps c'est pas parce qu'on a dit que c'est une maladie qu'il n'y a pas un petit poil de responsabilité du malade à faire un effort pour guérir.
Si tu te coupes un doigt et que tu pisses le sang partout sur les coussins, ton entourage est relativement fondé à te faire remarquer que tu pourrais quand même faire l'effort de mettre un pansement, ou d'aller aux urgences.

Le fait que le dépressif soit globalement plutôt malade de la tête ne le dispense pas de se bouger le cul pour aller mieux et arrêter de faire chier le monde deux minutes.

Ma dernière année de vie commune avec X2 (la codification de classement de mes exs est purement chronologique) a été placée sous le signe de sa dépression, et elle l'a essentiellement passée au lit, sauf la nuit où elle se relevait pour vider le bar.
J'ai été bien patient et compréhensif et tout (ça ne m'a d'ailleurs valu aucune reconnaissance ni même de sauver le couple en question) mais j'aurais quand même bien aimé qu'elle affronte ses démons et fasse un petit effort pour aller mieux.

Plutôt que de se complaire dans son mal-être et son auto-apitoiement.

L'avantage, au fond, c'est que quand ces gens-là vous quittent finalement (au cas où finalement vous seriez la cause de leur marasme, of course, ça fait plaisir), le chagrin de les perdre est vite compensé par l'impression de respirer à nouveau, un peu comme quand on finit par poser l'enclume que l'on se croyait obligé de porter en bandoullière.

Pauvre conne.

[Lulu la Nantaise]

Valentin et LPF, je le dis publiquement (je sais que mon dacquois préféré ne m'en voudra pas), je vous aime !
Hop, 2 chacun 

[valentin]

Love you too, baby...