L'abstinence

[Lise]

Winy et son "pour l'hygiène" me font m'interroger sur la façon dont vous avez vécu l'abstinence, voulue ou contrainte.

Merci de détailler un peu votre réponse 



Depuis que j'ai une vie sexuelle, je crois que la plus longue période sans sexe doit être de 1 mois ou à peine plus. Je n'envisage vraiment pas de vivre sans ça...
Le mois en question a été il me semble en très grosse baisse de libido et évidemment lié à l'ot' naze qui avait réussi l'exploit de me couper toute envie de partage avec quiconque.

Je me sens vivante en plein coït, j'ai besoin de ça pour me sentir bien, sans sexe je deviens désagréable.
Il n'empêche que je pratique assidument la masturbation, mais on s'en fiche, ce n'est pas le sujet, ça n'a rien à voir. Sexer à deux (ou plus, je ne suis pas sectaire  ) ça n'a rien à voir avec une satisfaction personnelle.

Je vais bien, je sexe à donf, je vais pas bien, je sexe pour me remonter le moral. Et ça marche 

[vette]

J'avais pas vu que t'avais ouvert ce nouveau fil. Du coup, j'ai déjà un peu répondu dans l'autre.

Quand je ne baise pas pendant trop longtemps, je vais moins bien. Je suis moins joyeuse, la vie me parait plus terne. Je suis irritable.

En fait, je suis une fille très basique. Ou bien très hormonale. J'ai besoin de ces montées d'endorphines pour aller bien.
Ce n'est pas une philosophie, c'est une simple constatation.
Chaque fois que je connais des périodes d'abstinence, je vais moins bien que quand j'ai une vie sexuelle remplie.
Un orgasme = une bonne journée, une bonne envie de rire, de la bonne humeur.
Ca se voit sur mon visage.
Et mes hommes me l'ont toujours dit. Ils trouvaient que jouir faisait disparaitre mes rides, et que j'avais toujours l'air plus jeune après.

Ca laisse imaginer combien j'ai pris de rides depuis que je ne jouis plus.

[winy]

J'ai répondu mais tu connais déjà la réponse.

Ce que vous semblez zapper, dans l'autre post, c'est que moi aussi j'ai besoin et envie de cul.
C'est juste que je ne veux plus abaisser mon niveau d'exigence parce que ça fait longtemps/j'ai trop envie/il faut que... parce qu'au final, ça ne me satisfait pas.

Je rejoins vette sur l'orgasme comme meilleur soin jamais vu.
Mais ça n'a aucun effet sur moi si c'est un coup un peu bof où je me suis contentée de nourrir ma chatte.

[Lise]

J'ai répondu mais tu connais déjà la réponse.

Ce que vous semblez zapper, dans l'autre post, c'est que moi aussi j'ai besoin et envie de cul.
C'est juste que je ne veux plus abaisser mon niveau d'exigence parce que ça fait longtemps/j'ai trop envie/il faut que... parce qu'au final, ça ne me satisfait pas.

Ben oui mais j'avoue que je préfère du moins bon plutôt que du rien 
Mais j'ai l'immense avantage d'être "bon public" comme dit Chouchou. Orgasme facile, pourvu que le garçon ait une bonne gueule et bande dur, je m'en sortirais satisfaite physiquement.
Les besoins affectifs (ah beeeeeeeeeeeeeerk) c'est une autre histoire, mais là je suis capable de me mettre très longtemps en sommeil.

Tu complètes avec les histoires de culpabilité toussa toussa ?

[winy]

Ben oui mais j'avoue que je préfère du moins bon plutôt que du rien 
Mais j'ai l'immense avantage d'être "bon public" comme dit Chouchou. Orgasme facile, pourvu que le garçon ait une bonne gueule et bande dur, je m'en sortirais satisfaite physiquement.
Les besoins affectifs (ah beeeeeeeeeeeeeerk) c'est une autre histoire, mais là je suis capable de me mettre très longtemps en sommeil.

Et bah t'as de la chance parce que parfois j'aimerais bien, mais je peux point.

Tu complètes avec les histoires de culpabilité toussa toussa ?

Je suis en train.

[Camille]

Bon la j'ai voter la situation de quand "ca allait" (enfin je veux dire j'avais pas envie de partir on était un couple normal en construction) c'est a dire la période où mes filles étaient petites, juste avant de faire un troisième. Un moment de ma vie où la libido était complètement absente ( avant je sais plus trop après je considère pas que ca soit être à deux), je me forçais un peu même pour lui faire plaisir. Tout a coup deux mois étaient passé et ca me faisait ni chaud ni froid.

Puis j'ai mit un peu les bouchés double avec un peu difficulté parce que je voulais faire un enfants.
Enceinte mes hormones m'ont jouées un tour du feu de Dieu, j'ai eu une libido insatiable, c'etait la fête du slip presque tout les jours de mon initiative j'avais envie de tout tout le temps.

Après l'accouchement pouf plus rien, puis désamours, puis relan de fusion pendant, il me semble 18 mois où on a fait l'amour mais pas tant que ca finalement (mais je me souviens plus trop), puis il m'a prit des envies d'épanouissement extérieur, il a rien compris c'est braqué, je suis tombée amoureuse d'un autre, j'ai pété un câble, je me suis rétablis mais en total désamour depuis plus rien...Avec lui parce qu'avec d'autre ca se passe très bien au plus ca va au plus je me lâche mais c'est au petit bonheur la chance, il me faut vraiment un bon feeling, pas avec le premier qui passe, j'ai plein de petit bocage dans des mes choix de partenaire. Donc en ce moment ca donne entre 1 fois tous les 1 à 3 mois  

[ktycash]

...deux ans....C'est affreux, je me sentirais mourir un peu plus chaque jour je crois.
Baiser est de l'ordre de manger, dormir, respirer pour moi. Un besoin comme un autre qui doit être satisfait. Et non, la branlette n'apporte pas du tout la même chose.
Il ne s'agit pas de partager avec son partenaire, c'est autre chose. Je ne jouis vraiment pas de la même façon en solo qu'à deux. Et c'est de cet orgasme là dont j'ai besoin...

Il faut bien se secouer les hormones.

+ 

[diretto]

Ca a l'air d'être une discussion de filles... je ne voudrais pas m'imposer
Forcément, comme la croyance populaire (chez hommes et femmes) est que le mec, il lui suffit d'éjaculer pour avoir tout ce dont il a besoin... mais bon, on n'est pas des mammifères dans un documentaire animalier ! :

Je pense que ce qui est dur dans l'abstinence (imposée... par la vie), c'est effectivement une frustration physique, mais aussi un manque plus psychologique... l'impression d'être moins ou peu désiré.
Maintenant, j'aimerais rebondir sur cette phrase :

C'est juste que je ne veux plus abaisser mon niveau d'exigence parce que ça fait longtemps/j'ai trop envie/il faut que... parce qu'au final, ça ne me satisfait pas.

Je vois deux moyens d'abaisser son niveau d'exigence.
1. au niveau de la personne : coucher avec quelqu'un qui n'est pas du tout ton style, que tu ne désires pas vraiment, que tu trouves moche, avec laquelle tu n'as aucune affinité...
2. au niveau "technique" : coucher avec quelqu'un avec qui tu n'es pas du tout compatible.

A la rigueur, se "faire" quelqu'un qui n'est pas du tout ton style, ça n'est pas trop grave si tu prends ton pied. TU as abaissé ton niveau d'exigence, mais en même temps, tu prends du bon temps. Evidemment, ça ne te remonte pas forcément le moral si tu sors d'une période où tu te sens mal-aimé,mal désiré...
Maintenant, se "faire" quelqu'un qui n'est pas du tout à la pointe niveau technique... C'est vraiment nul et là, je dirais que ça ne satisfait pas du tout. Evidemment, tu as joué, caressé, pris du plaisir à ça, mais quand la personne de l'autre côté (moi, je parle des nanas, mais les filles, vous avez sûrement croisé la même chose version homme) n'y connaît rien/ne fait aucun effort/ne prend pas la peine de... et tout ce qui peut être nul "au lit", eh bien, j'avoue qu'on en ressort totalement frustré.

Dans les deux niveaux d'exigence, je dirais que c'est un rapport physique/moral et qu'il y a sûrement un équilibre entre les deux, un équilibre à trouver pour sortir avec un minimum de satisfaction.
J'm'esssplique. En gros, tu couches avec une bombe atomique, mais qui n'est vraiment pas une bombe au lit. Eh bien, tu as la satisfaction d'avoir caressé une bombe atomique, mais tu es bien frustré, physiquement. A l'inverse, enfin, vous voyez la suite... on est sans doute moins frustré dans le cas inverse. Même si on ne sent pas plus désiré (par le type de personne par lequel on aimerait être désiré

[LPF]

Entre 3 et 6 mois... Et encore, c'était au début de ma vie sexuelle "active" (on va dire).

Ah si, une période "volontaire" (donc pas par manque de candidat(e)s) d'abstinence de la même période, après une période "je nique tout ce qui bouge et qui veut bien niquer".

P'tet un besoin de souffler, à ce moment là.

[Marsup]

A mes débuts ça tournait autour de 3 à 6 mois, mais la durée c'est bien raccourcie depuis... Donc je mets moins de trois mois.

[Valentine]

Je n'ai jamais connu de période d'abstinence de plus d'un mois il me semble, même enceinte ou ayant juste accouchée. Je hais l'abstinence 

[Cruella]

Pendant mes colères contre les hommes, j'ai eu de longues périodes d'abstinence, enfin longue ... 9 mois.
Je préfère çà à baiser quand je suis en colère contre eux, je me souviens de plusieurs grosse vacherie que je leur avais fait et dans le fond, avec le recul, je n'en suis pas très fière.

Pour l'instant, j'suis libido débordante, mais monsieur mon amour est comme qui dirait, pas bien, et sans libido, voire meme avec panne, donc, je prends mon mal en patience jusqu'à .... beh, j'verrais quoi.

[LPF]

Ah ben tiens, ça a changé depuis que j'avais répondu...  

Bon hein, j'vous rassure, cette période est derrière moi (nous) maintenant.

[léni]

Je pense qu'on a été pas loin des 18 mois sans sesque. .. Mais bon... Situation particulière et tout et tout...
Comme les copines. ... Un orgasme et ça repart 

[mescalero]

Bientôt un an ...
Mais je ne me bouscule pas. Je suis conscient, aussi, qu'avec l'âge je suis moins attractif ...