l'homme a cette faculté inouie a tomber dans la facilité

[Armand Van Helden]

il n'y a pas qu'une seule porte fillot 

[Lulu la Nantaise]

il n'y a pas qu'une seule porte fillot 

Et quand on rapproche du titre du fil ....

[Dr. Ruth]

ce n'est pas la facilité lulu, m'enfin ! 

[vette]

Il me semble que, sans ériger des règles en mode de vie, les bases de la vie en communauté sont à peu près les mêmes pour tous.
Je ne pense pas qu'il faille les préciser au début, parce que c'est tellement évident qu'il n'y a pas, ou de devrait pas y avoir, besoin de les dire.

Je me vois mal dire à quelqu'un (que ce soit l'autre membre du couple, ou même seulement un collocataire) qu'il faut préserver l'espace vital de chacun, respecter l'autre, ne pas laisser toutes les corvées au même.

Après, effectivement, on peut préciser la place qu'on veut attribuer aux petites cuillères, mais c'est sans intérêt pour moi.

Quand je parle de règles, je parle de trucs basiques. Sinon, ça pète. C'est marrant d'ailleurs, la plupart des communautés de ma jeunesse ont tourné court pour ça : le non respect.
Je me souviens d'une copine qui vivait à 10 dans une grande maison (chacun payait sa part du loyer). Elle faisait les courses pour elle et son gosse. Systématiquement, au moment du petit déjeuner, le lait qu'elle avait acheté avait disparu. Ceux qui en avaient envie se servaient et ne remplaçaient pas. Et son fils partait à l'école sans déjeuner.
Perso, pour moi, ça veut dire que celui qui prend le lait se fout que le gamin de l'autre n'en aie pas. Pour lui, c'est un détail, mais ce n'en est pas un de satisfaire son envie à lui, immédiatement et quel qu'en soit le prix pour les autres.

Après, que l'autre range ou pas ses chaussettes, effectivement, ça le regarde, tant qu'il ne vient pas piquer les miennes dans mon tiroir.

Alors je persiste et signe. Qu'on les appelle comme on veut, il faut des règles de vie communautaire.

[ktycash]

Et être adulte c'est savoir s'appliquer des régles à soi-même... Pour que la liberté de l'autre commence là où ma liberté doit s'arrêter... les gens qui n'ont pas de conscience de l'autre ne sont que des abrutis finis au pipi...

[Lulu la Nantaise]

c'est tellement évident qu'il n'y a pas, ou ne devrait pas y avoir, besoin de les dire.

Tout est là. Ce qui est évident pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, et les non dits sont sources de malentendus inextricables plus tard.

[Lise]

Tout est là. Ce qui est évident pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, et les non dits sont sources de malentendus inextricables plus tard.

Et plus encore qu'on a des habitudes de solitaire 

[Lulu la Nantaise]

Yes !

[Marsup]

Et plus encore qu'on a des habitudes de solitaire 

Tu petes au lit ?  


Ben je rejoins Lulu. Par exemple pour ce qui est rangement chacun a son niveau de bordelisme. La vie a deux etant faite de compromis, il y aura forcement un moment ou le moins bordelique sera derange, mais comme le plus bordelique lui ca ne le derange pas, il ne lui vient pas a l'esprit de ranger (c'est sa normalite). Apres si l'autre est derange, trois possibilites: soit il laisse pisser et il souffre, soit il demande, soit il le ramasse lui (ou elle) meme pour que ca aille plus vite.

Maintenant est-ce que c'est grave ?

Faut il en faire une condition sine qua non d'une relation ? Je ne pense pas...

[mescalero]

Et plus encore qu'on a des habitudes de solitaire 

+1
Et l'habitude que tout soit à sa place et bien rangé ...
Mes griefs contre mes fils :
- quand je fais les courses, je prévois les menus des jours à venir, mais mon Indien est capable de manger des knacks crues, de vider un paquet de lardons, et je ne parle pas du jambon, etc.
- Mon zozo, quand il est là, laisse la salle de bains dans désordre indescriptible, il est incapable de faire sécher correctement une serviette de bains, ça traîne par terre ! Quand il se prépare à manger ... Grrrrrr ... Vaisselle et rangement, c'est pour moi !

[Lulu la Nantaise]

Faut il en faire une condition sine qua non d'une relation ? Je ne pense pas...

Je ne pense pas non plus.

Sauf si en effet on est incapable de supporter un tube de dentifrice non rebouché ou une tache sur le plan de travail de la cuisine, et ulcéré que l'autre ne le soit pas (ulcéré) et n'y remédie pas, et révulsé par le fait d'avoir à le dire (ça tombe tellement sous le sens, il - ou elle- le voit forcément/le fait exprès/s'en fout parce qu'il se fout de moi/n'a-décidément-aucune-éducation-ni-savoir-vivre-ça-m'étonne-pas-d'ailleurs-t'as-vu-ses-parents-mais-comment-j'ai-pu-tomber-amoureux(se)-de-ÇA).  

[Lise]

Tu petes au lit ? 

Jamais 

Ben je rejoins Lulu. Par exemple pour ce qui est rangement chacun a son niveau de bordelisme. La vie a deux etant faite de compromis, il y aura forcement un moment ou le moins bordelique sera derange, mais comme le plus bordelique lui ca ne le derange pas, il ne lui vient pas a l'esprit de ranger (c'est sa normalite). Apres si l'autre est derange, trois possibilites: soit il laisse pisser et il souffre, soit il demande, soit il le ramasse lui (ou elle) meme pour que ca aille plus vite.

Maintenant est-ce que c'est grave ?

Faut il en faire une condition sine qua non d'une relation ? Je ne pense pas...

Je ne sais pas... Je suis une maniaque tendance psychorigide sur ce point 
Avec je pense la fâcheuse tendance à faire parce que si ce n'est pas moi qui range ce n'est pas fait à mon idée...

Un exemple 
J'aime les armoires rangées. C'est à dire avec des piles nettes.
Chéri était incapable de plier ses fringues de façon à ce qu'elles restent en pile. Et étant donné que nous faisions partiellement armoire commune, je ne supportais pas de voir ces pauvres vêtements prêts à tomber à chaque ouverture de porte. Résultat, une fois par mois je rangeais tout...
Contre son avis d'ailleurs : "mais ça ne sert à rien", "de toute façon dans une semaine c'est pareil", "perd pas ton temps avec ça", "c'est mon bordel"...

Oui mais moi ranger m'apaise le karma, je n'y peux rien. Et psychoter et pester à chaque fois que je prenais un top dans l'armoire m'épuisait nerveusement 

Je ne pense pas non plus. Sauf si en effet on est incapable de supporter un tube de dentifrice non rebouché ou une tache sur le plan de travail de la cuisine, et ulcéré que l'autre ne le soit pas et n'y remédie pas, et révulsé par le fait d'avoir à le dire (ça tombe tellement sous le sens, il - ou elle- le voit forcément/le fait exprès/s'en fout parce qu'il se fout de moi/n'a-décidément-aucune-éducation-ni-savoir-vivre-ça-m'étonne-pas-d'ailleurs-t'as-vu-ses-parents-mais-comment-j'ai-pu-tomber-amoureux(se)-de-ÇA). 

[mescalero]

Je ne pense pas non plus.

Sauf si en effet on est incapable de supporter un tube de dentifrice non rebouché ou une tache sur le plan de travail de la cuisine, et ulcéré que l'autre ne le soit pas et n'y remédie pas, et révulsé par le fait d'avoir à le dire (ça tombe tellement sous le sens, il - ou elle- le voit forcément/le fait exprès/s'en fout parce qu'il se fout de moi/n'a-décidément-aucune-éducation-ni-savoir-vivre-ça-m'étonne-pas-d'ailleurs-t'as-vu-ses-parents-mais-comment-j'ai-pu-tomber-amoureux(se)-de-ÇA).  

Je crois que je suis vraiment devenu un célibataire endurci.
 

[Lulu la Nantaise]

Comme toi, Lise, je fais si ça me dérange vraiment. Mais sinon je laisse et ça ne me pourrit pas la vie.

[Comtesse]

Je crois que je suis vraiment devenu un célibataire endurci.
 

La même pour moi  

Jvous raconte pas comment c'était pas vivable quand j'ahbitais avec mon ex ... un vrai dragon