L'amour c'est entre autre deux névroses qui se complètent .
Woput1 ça c'est le truc que j'ai toujours fait pour les autres et oublié de regarder comme il faut pour moi !!!
fokçachange...
J'ai pas compris ta phrase, tu peux m'expliquer ?
@Camille : Alors les névroses qui se complètent je commence à les comprendre...
Tu me demandes d'expliquer...chouette, ça me fais un prétexte pour vous gaver d'un post géant
qui n'a rien à froute là d'ailleurs
(c'est de l'introspection de UTS ça...)
Vette écrit :
C'est s'aimer soi-même dans la relation que l'on a à l'autre, parce que l'autre nous pousse toujours à aller au plus vrai, au plus profond, au meilleur de nous-même.
J'encourage l'autre à aller au plus vrai de lui même (je n'y pousse pas en fait, je laisse un espace, un temps pour que ce soit possible).... c'est une sorte d'éthique relationnelle... c'est peut-être le côté maternel de mon caractère (pas maternant...) une bienveillance non concurrencielle.
Woput1 ça c'est le truc que j'ai toujours fait pour les autres et oublié de regarder comme il faut pour moi !!!
fokçachange...
Et je me suis retrouvée sans me méfier en couple avec des personnes qui fonctionnaient plutôt dans le conflit, la concurrence, "être meilleur que..." mais pas de façon loyale... c'est à dire qu'il leur était plus facile d'appuyer sur ma tête pour se sentir meilleurs que de construire une intéraction qui valorise les deux...
Ex : premier couple ma mère et moi... J'ai essayé de lui renvoyer une image positive d'elle-même en toutes circonstances pendant des années... elle s'appuyait grandement dessus, mais dès que j'étais critique pour la mettre en garde, que je ne me pliais plus à ses volontés parce qu'elles la (nous) mettraient en difficulté importante, elle me cassait, pas toujours sur le moment, ça ressortait en général au moment où j'aurais eu besoin d'elle, là de façon épidermique, sans aucune raison rationnelle, elle se vengeait... souvent au moment où j'étais la plus fragile et en fait le seul moment où son aide m'aurait été utile...
Et bien les deux hommes avec lesquels j'ai vécu le plus de temps en couple, fonctionnaient exactement de la même façon...
Je veux dire par là, que c'est normal lorsque je donne mon énergie qu'ils s'en servent, c'est super... Je n'attendais pas spécialement de retour. Mais qu'ils deviennent exigeant quand je ne peux plus donner et me cassent pour se venger de ce que je ne donne plus... c'est vraiment affreux à vivre.
Très destructeur sur moi dans mes moments de faiblesse.
Faut vraiment que je sois tarée pour avoir accepté des relations pareilles... parce que des gens normaux , j'en connais plein, et en plus ces deux là ne m'attiraient même pas physiquement... Tout ça parce que je me sentais utile.
(coucou les psy, c'est quoi la peur d'être jugé inutile
je crois que j'ai ce truc en moi...depuis h'ment longtemps aussi- l'impression de n'avoir le droit d'exister que si je sers à quelqu'un... je lutte, je cultive la blonditude... mais ce vieux fond me bouffe quand même..))
Et en plus leurs mères m'avaient toutes annoncé la couleur : mêmes profils, charmeurs, flambeurs, alcooliques, performants physiquement (champions dans leur sport...) jaloux, égoîstes, voulant toujours être considéré comme "meilleurs", violents et jaloux avérés dans leur fratrie... (putain ! j'étais prévenue et mise en garde en plus...! comme je parvenais à calmer leurs rejetons, c'est vrai aussi que j'étais fort bien acceptée par leur famille... et une famille, ça m'a toujours manqué..)
Le même profil que ma mère...engendrant chez moi, le même besoin d'apaiser, de combler... incroyable !
Enfin si, je crois que je commence à savoir
Ce besoin de rejouer le truc commence à disparaître depuis que mon psy m'a dit de ne plus attendre de retour affectif normal de ma mère qui est une psychotique perverse.
Je crois que j'étais formatée par l'empreinte initiale pour attendre, espérer, me croire capable de construire un retour affectif normal de la part de tyrans, de pervers narcissiques...
Bon alors non, définitivement, je n'en suis pas capable.
Il faut que je change ma névrose de l'enfant qui veut guérir sa maman... et j'arrêterai de rester avec des malades qui ne m'apportent rien, sauf la reconnaissance de leur famille.. pour le soulagement d'être débarrassés du problème.
Des malades à qui il a manqué un bon cadrage, ce dont je suis incapable...
Et puis ce n'est pas mon rôle merde ! je veux avoir une vraie place de femme ! Va falloir que j'apprenne à délimiter les contours de ce truc là... que je me redéfinisse entièrement ce que j'accepte et ce que je n'accepte pas comme relation. Que j'apprenne à rejeter. Que je me protège moi.
Le problème c'est que si je dois me protéger... je considère que ce n'est pas de l'amour...
Je donne de l'amour trop tôt, trop complètement, et trop à n'importe qui... Si j'étais quelqu'un de plus costaud, je pourrais me permettre ça, mais je ne suis pas à la hauteur de ce que je donne sans me mettre très en pèril, je le sais mais sinon j'étouffe .