Le cul pour le cul

[croquante]

Pourquoi Carda ?... Parce que tout simplement, jusqu'à présent j'ai toujours été plus ou moins réglo... Et pourtant, ça ne m'a rien apporté de plus, sinon des baffes dans lag et de la frustration de merde... Donc depuis quelques mois, je fais ce que je veux... et rien à fout' du reste... ET tu sais quoi ?... Ba je suis beaucoup plus serein comme ça... Je ne me pose plus aucune question/psychose etc...
Et deuxièmement, parceque le cul pour le cul... quand ça marche bien... ba c'est bon... (ce qui n'est pas toujours le cas...) 

et donc là comme t'es avec une nana réglo ben tu l'es pas ... logique 

[Cardamone]

Je ne cherche pas à relancer un débat sur la fidélité ou le cul pour le cul. Je dis juste que je ne COMPRENDS pas ce genre d'attitude (homme avec une zouze et tout va bien) qui va baiser ailleurs comme un dingue avec une allumée du cul.

Après chacun fait ce qu'il veut. Je m'en tamponne. Sauf si un jour c'est moi la gonzesse du mec qui dit que tout va bien.

Et oui Malbak j'ai lu que vous vous étiez dis que vous faisiez ce que vous voulez...ok, si elle est ok, cool.

Mais ça ne m'empêche pas de ne pas comprendre. Peut-être parce-que MOI quand je suis avec quelqu'un, c'est no way pour aller voir ailleurs (surement pour ça d'ailleurs).

[croquante]

Et oui Malbak j'ai lu que vous vous étiez dis que vous faisiez ce que vous voulez...ok, si elle est ok, cool.

autant pour moi car j'ai loupé ce passage.
S'ils sont d'accord alors soit...
Même si effectivement je partage ta notion du couple.
L'essentiel reste d'être transparent.

[Hotllywood]

Le concept: c'est pas plus important que de se pignoler devant un film de quiou

[ktycash]

Exactement.

Il a des sentiments pour sa zouz, il la garde pour lui, il ne vous a pas raconté tout ce qu'il fait avec elle par le menu, cela fait partie d'eux, il y a une pudeur quand les sentiments fragiles s'en mèlent... En revanche, son coup d'un soir, il partage parce que ça n'a pas d'importance...

L'illusion de la princesse unique et irremplaçable ne permet pas le libre arbitre, le vrai choix de s'engager en connaissance de cause.

Quand il sera à nouveau avec elle, ce sera sans amertume d'être resté seul durant le voyage de la zouz et sans confondre un simple manque physique avec un manque d'Elle.... Et si les retrouvailles sont bonnes, ce sera avec une certitude que c'est mieux d'être avec elle plutôt qu'avec une autre...

Y'a des trucs qu'il vaut mieux régler avant que ça vous bouffe.

[Sensualité]

On a beau parler de cul pour le cul, et j'ai pratiqué et pratiquerai sûrement encore, jamais j'ai considéré mon partenaire de baise comme un god ou un film de cul  

D'ailleurs, vous non plus probablement, car pourquoi ne pas se contenter d'un film en ce cas?

Je sais, j'manque de second degré probablement   alors expliquez moi au premier degré, ça sera plus clair  

Autant j'comprends à peu près ce que veut dire Hot pour une fois (autant d'implication émotionnelle que mater un film, c'est bien ça?) autant ce que je lis de tes écrits Kty, est pas tant ça qu'un besoin irrépressible de séduire, de pas "mettre tous tes oeufs dans le même panier". Ben (pour moi hein?), ça n'a rien à voir avec le désir ni même avec l'autre. Ça a à voir avec ta réassurance. L'autre n'est finalement qu'un vecteur validant ou pas l'image que tu as de toi-même, désincarné.

[valentin]

Et surtout, ce n'est pas un débat moral.

Chacun fait semblant de ne parler que pour lui-même (non mais moi dans telle situation je ne pourrais pas, en ce qui me concerne jamais je ne ferais ça, je ne comprends pas ton attitude c'est pas mon fonctionnement, blablabla), mais on sent quand même un ENORME jugement moral (c'est pas bien, tu vas aller en enfer, tu vas foirer ta relation) et toujours le même présupposé que la pauvre compagne est incapable de se défendre toute seule (voire même que le coup d'un soir a bien dû être abusée quelque part pour se soumettre à une histoire de cul sans lendemain).

C'est pas un débat moral, et si ça l'était les seules personnes à pouvoir le trancher sont Malbak (dans le cas présent) et sa compagne, seuls à connaître la nature de leur engagement / investissement mutuel.

Ras le bol de cette discussion récurrente sur l'exclusivité avec ses relents judéo-chrétiens mal digérés.

Surtout que ce pseudo discours féministe moralisateur trouve assez vite ses limites dans le monde réel, des femmes en couple qui recherchent aussi un frisson passager, il y en a plein, c'est bien comme ça qu'on arrive à trouver des coups d'un soir.

 

[Hotllywood]

Ben c'est simple en fait: y'en a qui arrivent à baiser et d'autre pas.

Si je devais aujourd'hui justifier de pourquoi je suis fidèle, je crois que j'en serais incapable.

[Flibette]

T'as craqué ou quoi Valentin?

C'est pas un débat moral, c'est un débat d'éthique personnelle. Alors, oui, clairement, dans mon éthique à moi que j'ai moi-même toute seule avec moi-même, je ne peux pas baiser sans mon compagnon. C'est pas une question de "bien" ou de "mal", de morale, etc. c'est juste une question de choix.

Maintenant, comment te dire, si Mal' a envie de se vider les couilles, heu, oui, c'est lui que ça regarde, que sa copine soit ok ou pas.

[Rhiz]

Et surtout, ce n'est pas un débat moral.

Chacun fait semblant de ne parler que pour lui-même (non mais moi dans telle situation je ne pourrais pas, en ce qui me concerne jamais je ne ferais ça, je ne comprends pas ton attitude c'est pas mon fonctionnement, blablabla), mais on sent quand même un ENORME jugement moral (c'est pas bien, tu vas aller en enfer, tu vas foirer ta relation) et toujours le même présupposé que la pauvre compagne est incapable de se défendre toute seule (voire même que le coup d'un soir a bien dû être abusée quelque part pour se soumettre à une histoire de cul sans lendemain).

C'est pas un débat moral, et si ça l'était les seules personnes à pouvoir le trancher sont Malbak (dans le cas présent) et sa compagne, seuls à connaître la nature de leur engagement / investissement mutuel.

Ras le bol de cette discussion récurrente sur l'exclusivité avec ses relents judéo-chrétiens mal digérés.

Surtout que ce pseudo discours féministe moralisateur trouve assez vite ses limites dans le monde réel, des femmes en couple qui recherchent aussi un frisson passager, il y en a plein, c'est bien comme ça qu'on arrive à trouver des coups d'un soir.

 

 + 1.

[ktycash]

On a beau parler de cul pour le cul, et j'ai pratiqué et pratiquerai sûrement encore, jamais j'ai considéré mon partenaire de baise comme un god ou un film de cul 

D'ailleurs, vous non plus probablement, car pourquoi ne pas se contenter d'un film en ce cas?

Je sais, j'manque de second degré probablement  alors expliquez moi au premier degré, ça sera plus clair 

Autant j'comprends à peu près ce que veut dire Hot pour une fois (autant d'implication émotionnelle que mater un film, c'est bien ça?) autant ce que je lis de tes écrits Kty, est pas tant ça qu'un besoin irrépressible de séduire, de pas "mettre tous tes oeufs dans le même panier". Ben (pour moi hein?), ça n'a rien à voir avec le désir ni même avec l'autre. Ça a à voir avec ta réassurance. L'autre n'est finalement qu'un vecteur validant ou pas l'image que tu as de toi-même, désincarné.

Parce que c'est plus triste.
Au premier degré, un film et une masturbation, ça soulage la tension sexuelle, mais pas toutes les tensions physiques et psychiques apaisées par une autre peau, une présence humaine et la conscience de soi, de sa propre présence (si c'est ce que tu veux dire par vecteur validant...)...
Pour compléter faudrait un film de cul, se masturber et appeler un masseur qui accepte qu'on le masse aussi... ça fait bien compliqué comme pratique asceptisée, et vachement limité (sans surprise) pour la gaité d'une fantaisie, alors qu'il suffit d'un échange de bons procédés avec quelqu'un qui est ok.

Mal' respectait infiniment les sentiments de ses partenaires par le passé, quitte à se mettre en danger lui même lors de tensions... Moi je sais que son comportement ici dénote un grand progrès... Chacun son cheminement et ses problèmes à régler.

Je comprends fort bien les freins que l'on peut mettre à son propre comportement pour ne pas blesser l'autre, mais la limite c'est quand cela fait du mal à soi-même. Or adopter un comportement de frustrations volontaires absolues pour l'amour de quelqu'un, ce n'est pas fluide. C'est cool quand tu te sens bien comme ça, mais on ne peut exiger ça de l'autre s'il a une libido différente... Les énergies doivent circuler. Quand de ton fait ou du fait de l'autre tu ne peux trouver ajustement supportable pour les deux, alors tu t'équilibres ailleurs.

'tention, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas chercher l'équilibre d'abord avec la personne qui est importante....  j'ai toujours pensé qu'il faillait d'abord tenter ça... mais pas cultiver le masochisme des frustrations en croyant que c'est plus loyal (et ça, c'est du vécu à l'extrême, alors je suis bien placée pour le dire)

Moi je connais ma libido, je me masturbe (pour l'hygiène et le petit coup d'euphorie que cela donne pour démarrer la journée, ou m'apaiser le soir après les tensions accumulées...) presque tous les jours depuis toujours et je t'assure que cela ne me suffit pas. j'ai besoin (et non envie...) d'un partenaire présent aussi. D'un partenaire que j'aime et qui m'aime dans le meilleur des cas, mais sinon je compose...

[valentin]

T'as craqué ou quoi Valentin?

C'est pas un débat moral, c'est un débat d'éthique personnelle. Alors, oui, clairement, dans mon éthique à moi que j'ai moi-même toute seule avec moi-même, je ne peux pas baiser sans mon compagnon. C'est pas une question de "bien" ou de "mal", de morale, etc. c'est juste une question de choix.

Ah ben oui d'accord, c'est pas de la morale, c'est de l'éthique, scusez-moi, j'ai confondu.

[Flibette]

Personnelle, l'éthique... Ranavoir avec l'Ethique...

Kty: Frustrations volontaires absolues? Mouarf, ptdr, kikoolol! Se retenir de baiser pendant quelques jours, c'est pas non plus une frustration insurmontable, hein.

[ktycash]

Parfois si.

[ktycash]

Biensûr que l'idéal c'est d'avoir un partenaire compatible, être amoureux, et que les circonstances soient optimales pour le vivre... mais ce n'est pas toujours le cas dans le vécu quotidien.