Plaisir quand tu nous tient

[Nana]

Extrême extrême....c'est extrêmement compliqué ce plaisir et à le pratiquer régulièrement, il devient si basique que l'acte le plus simple, vous offrent un "plaisir extrême"....(pas grave si tu ne suis pas....).

Je ne sais pas si à pratiquer régulièrement l'extreme, l'acte le plus simple offrent un plaisir extreme, mais ce que je sais, c'est qu'à trop friser avec l'extreme notre plaisir en devient parfois dependant.

[Dragonne]

Je ne sais pas si à pratiquer régulièrement l'extreme, l'acte le plus simple offrent un plaisir extreme, mais ce que je sais, c'est qu'à trop friser avec l'extreme notre plaisir en devient parfois dependant.

Je sais pas...
En fait, quand j'etais un peu dans l'extreme je me disais que si ca n'allait pas crescendo je risquais de ne plus y prendre de plaisir. Et puis en fait, non, tu t'enfermes dans une espece de schema mais si tu en sors tu te rends compte que ca n'a rien a voir avec le cadre. Je suis pas sure d'etre tres claire... je suis sure que PS comprends ce que je veux dire. 
Ca n'est pas parce que tu es allee toucher tes limites voire au-dela que c'est ce qui te convient le mieux.

[Hotllywood]

Me suis demandé à une époque si je l'allais pas m'enfermer dans telle ou telle pratique

Et puis non: il suffit de revenir vers du "standard" pour se rendre compte que quand c'est bien fait, c'est vachement bien.
La peur de ne pas bander? Pas etre excité? Oui mais non: les parentheses "extremes" sont un bonus pour pimenter l'ordinaire de temps en temps.

Comme d'hab, je me suis rendu compte que les pratiques monomaniaques m'enferment dans un schéma finalement réducteur: ca revient à accepter de se priver du reste.


Quelqu'un a vu le Monsieur qui a lancé ce sujet histoire que lui nous parle de son expérience?

[Petite Sorcière]

Et puis non: il suffit de revenir vers du "standard" pour se rendre compte que quand c'est bien fait, c'est vachement bien.
La peur de ne pas bander? Pas etre excité? Oui mais non: les parentheses "extremes" sont un bonus pour pimenter l'ordinaire de temps en temps.

Comme d'hab, je me suis rendu compte que les pratiques monomaniaques m'enferment dans un schéma finalement réducteur: ca revient à accepter de se priver du reste.


Quelqu'un a vu le Monsieur qui a lancé ce sujet histoire que lui nous parle de son expérience?

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[Petite Sorcière]

La pratique de l'extrême n'a plus la même saveur, je pense comme HOT, si elle est répétée sans d'autres orientations vous êtes très vite limitée dans le plaisir.

Un exemple simple, sur une relation "normale", imaginez que pendant plusieurs années, vous pratiquez "uniquement" la fellation, résultat final , plus aucun plaisir. Vous banalisez ce rapport. Mais si, vous rajoutez, fellation + sodomie + diverses positions, lieux, jeux...Vous me suivez là...le plaisir est varié, plus intense, et vous souhaitez encore +.
Donc dans les plaisirs extrêmes il ne faut pas se limiter à son unique pratique, il faut être ouvert à d'autres pratiques, mélanger. C'est un peu comme la cuisine, manger le même plat tous les jours, même si il est des plus épicés, à la fin il devient fade, sans saveur.

Le problème pour les personnes qui vivent Un plaisir, je dis bien Un et pas plusieurs plaisirs extrêmes, s'enferment très rapidement dans ce dernier, en oubliant le corps de l'autre, les plaisirs de l'autre, et que le sexe n'a pas une seule forme, couleur, saveur...mais une richesse dans ses formules...

[Petite Sorcière]

Ah oui, dans une sexualité "extrême", tu as un des partenaires qui est satisfait, pas l'autre (qui a du mal à faire le deuil d'une sexualité normale).
Une est dans le "jeu", l'autre est dans "sa propre sexualité".
Un jeu doit rester un plaisir, et non une corvée pour faire plaisir à l'autre.
L'extrême devient dangereux, lorsqu'il n'existe plus de vie "sexuelle".  exemple : lorsqu'une pénétration n'est plus une fin en soi...le plaisir devient solo. Vous n'êtes plus qu'un objet, comment dire un support (voilà le terme..un support pour permettre à l'extrêmiste de vivre un semblant de sexualité).

[SOLEIL]

Je vais rajouter mon petit grain de sel... j'ai une sexualité tout ce qu'il y a de normal, de standart et à côté je vis mes fantasmes, une sexualité extrême. Je prends des plaisirs différents, partagés (enfin je le pense ). Je vis cette sexualité décallée comme une quête. Une recherche intérieure pour comprendre qui je suis. Jusqu'à où je peux aller. Ce que je peux donner. Et je la sens là présente au fond de moi. Parfois elle prend le dessus parce qu'elle fait partie de moi. Comparez cela à Docteur Jeckyl et Mr. Hyde.
Je rejoinds l'avis de certains. Ne pas s'enfermer dans une même pratique au risque de la banaliser. Ecouter son corps et ce qu'il veut et si en plus notre moitié est sur la même longueur d'onde... c'est tout gagné.