NUTS - Nos Univers Très Sexy

on me reproche de temps à autre d'en faire trop pour mes enfants, de m'inquiéter trop pour eux,  de ne pas assez vivre pour moi.  J'ai toujours fait passer mes enfants avant moi et cela me semble tout à fait normal.  Mais pas pour tout le monde et vous, vous en pensez quoi ?

Joker  yyyy2

ah bah non, refusé : tu es sur nuts, il n'y a pas de joker, ni d'appel à un ami ni ....  xs04

Tout dépend si tes enfants sont un prétexte ou pas.

Prétexte pour pas s'occuper de soi s'entend...
Ceci est tout autant valable pour quelqu'un qui se sacrifie à son travail par exemple et qu'on traitera de carriériste: une façon de fuir autre chose.


D'ailleurs pour te répondre avec un tant soi peu de justesse, il faudrait que tu donnes des exemples assez précis.

si j'ai le choix entre deux choses : une qui me tient à coeur et une en rapport avec mes enfants (que ce soit une réunion de parents, une sortie pour eux, ..); le choix est fait d'avance quitte à ce que cela me donne un petit pincement au coeur.

Sortir sans eux quand ils sont chez leur père ne me pose plus de problèmes.  Sortir sans eux s'ils sont à la maison et que je vais devoir les placer pour m'amuser va me poser un gros et c'exceptionnel si je le fais (en tout, j'ai du le faire deux fois )


s'ils partent chez leur père en étant malade, je ne sais pas faire autrement que m'inquiéter même si cela ne sert à rien



Je ne pense pas que ce soit un prétexte, c'est ma façon de faire.  Celle que j'ai connu aussi enfant : mes parents ne sont jamais sorti sans nous , ....
....



En fait, c'est un reproche que j'ai un peu de mal à comprendre dans le sens où pour moi, c'est les comportements inverses qui choquent

Rappelle moi leur age lady ?  :-*

Et comme tu as la garde de tes enfants ça laisse une énorme place à ta vie sociale...

Tu sais que tes enfants ont grandi ?
Ils sont capables je pense de rester quelques heures seuls à la maison sans se noyer dans la baignoire et d'autre part ils peuvent également venir avec toi pour une partie de tes activités extra maternelle...

 ;)

L'âge n'a rien à voir là dedans pour moi : savoir que le grand sortira d'ici peu sans se retourner , est tout simplement dans la logique des choses.  je ne cherche pas à les empecher de prendre leur envol le moment venu , bien au contraire.  Ils sont très autonomes comparé à bien des gamins. 

Pour moi, c'est dans la logique des choses qu'une maman soit présente pour ses enfants et disponible

Disons évidement il faut s'en occuper, s'en inquiéter... Mais n'exister qu'a travers eux ce n'est ni se rendre service ni leur rendre service.

Ca ne les aident pas à être autonome, ils risquent de culpabiliser de vivre pour eux...
Nous sommes mère mais également femme lorsqu' ils quittent le nid il reste quoi aux mères ?

Je ne pense pas que ca se pose en terme de les faire passer avant ou pas, c'est un équilibre, un partage suivant l'age qu'ils ont, chacun a sa place et son espace de liberté.

 

C'est très difficile à dire sans enfant, mais je pense qu'il faut trouver un juste équilibre.
Que tu te "sacrifies" en permanence pour tes enfants ne me semble pas sain. Ni pour toi, car tu risques de développer une sorte de rancoeur envers eux, ni pour eux car à la fois ils ne doivent pas se sentir responsabilisés, et car en plus ils ne voient pas leur mère comme une femme (avec une vie, indépendante, etc), ce qui risque de fausser leur image des femmes pour leurs relations futures.

Pour t'illustrer en partie, quand j'étais petite, ma mère ne bossait pas et donc était à la maison H24. Pour elle, c'était comme pour toi, bénéfique pour ses enfants. Moi au contraire, j'étouffais, et j'étais ravie les rares fois où elle avait une activité hors de la maison. Par contre, c'est sur que ça m'a beaucoup apporté qu'elle puisse s'occuper de mes soeurs et moi, mais j'aurais aimé un peu plus d'équilibre.

çà arrive, je n'ai pas dit le contraire.


si je vais au médecin, aux courses, si je bosse, ....



Par contre, tu as raison, je n'ai pas de vie sociale ou si peu.  Mais je n'en avais pas plus quand j'étais sans enfant

vivre comme toi, je ne pourrais pas.  Nous sommes aux antipodes à ce niveau.  On a une approche totalement différente sur le sujet et je ne pense pas qu'une aie plus raison que l'autre

Quand au fait de savoir si mes gamins sont ou non autonomes, je ne me fais aucun soucis à ce sujet : ils le sont beaucoup plus que bien des gamins. 

Bien sur que leur âge a une grande importance. On ne laisse pas tout seul un gamin de huit ans, un de quatorze, oui.
En modulant en fonction de leur maturité et de leur degré d'autonomie.

Ce qui me dérange, c'est le terme de sacrifice. Si c'est vécu comme un sacrifice, c'est totalement négatif.
Pour les enfants, et les parents.
Les premiers parce qu'ils deviennent redevables de quelque chose qu'ils devraient recevoir comme un cadeau partagé. Les seconds parce qu'ils se renient et ne savent pas donner autrement qu'en ''sacrifiant".
Sacrifier = rendre sacré. Définition à ne pas oublier. Etre parent n'a rien de sacré, donner à ses enfants non plus. C'est juste dans la nature des choses.
Et quand on sacrifie (qu'on rend sacré, donc) on cherche à sublimer en soi quelque chose de tout à fait banal, en fait.

Et quelle plus belle reconnaissance pour un enfant de voir ses parents sourire et être gai, parce qu'ils sont heureux de les avoir mis au monde ?
A entendre des soupirs, et à voir ses parents éteints ou faire semblant d'être gai, équivaut à recevoir le message suivant : la vie, c'est de la merde, et je contribue en étant né à la rendre merdique. Beau cadeau.

En laissant parfois ses enfants seuls, on ne se contente pas de les autonomiser, on  leur signifie aussi qu'on leur fait confiance. Et s'ils sont trop petits, on peut aussi les baby sitteriser, ou encore les envoyer chez des copains.

Ensuite, bien sur, faut doser. Il n'est pas question de sortir tous les soirs en les laissant livrés à eux mêmes.

je n'ai jamais écrit que c'était un sacrifice.  Mes enfants, je les ai voulus, désirés et les élèvent comme je l'ai toujours souhaité ou presque. 

j'ai bien écrit que ces reproches, je ne les comprends pas : ce que je fais ,est ,pour moi, simplement normal.  J'ai même la sensation de ne pas en faire assez, d'être devenue égoïste depuis mon divorce et de passer trop de temps pour moi seule. 


Quand à l'âge, d'accord avec toi.  Les miens sont en âge de pouvoir rester seuls à deux, ou seul pour le grand.  Le plus petit, seulement pour une durée courte.

C'est comtesse qui a parlé de sacrifice. Et je répondais en fait, à l'idée, en général, de sacrifice.

S'inquiéter quand ils sont malades, même s'ils sont chez leur père, me semble normal et inévitable. Nos enfants continuent à exister et à être nos enfants, même quand ils sont loin de nous.

Il y a un âge, au début de l'adolescence, où notre présence permanente leur pèse. Je crois qu'ils ont besoin d'un peu plus d'intimité, qu'ils ont envie de vivre en dehors du regard adulte. Tout simplement d'être un peu seuls.
Faut y penser aussi, et leur laisser vivre ça. Ce n'est pas les abandonner.

Il y a plein paramètre quand on parle d'autonomie, comme par exemple l'angoisse de se retrouver seul, autonomie affective...

Si non j'ai franchement pas l'impression que nous sommes au antipode, je vis pas seule, seule on a pas le choix et je connais pas un divorcé qui culpabilise de pas en faire assez. Quand je pars c'est que mon mari est avec eux (enfin la petite, les grandes ont 17 et 20 ans ca serait risible et étouffant de rater une réunion ou une sortie pour elles à cet age là) Ceci dit cet été je suis revenue à la maison parce que celle de 17 ans se retrouvait seule alors que c'était pas prévu comme ca. Avant on partait en famille. Les babysitteurs étaient très rare, c'était plus mamie mais franchement pas toutes les semaines.
Et si je n'ai pas divorcer jusqu'à présent c'est bien pour pas détruire la cellule familiale et protéger mes enfants tout aussi critiquable donc et aussi une manière de les faire passer avant moi.


Ca ca devrait te parler mais pour toi :
http://www.croyancesdebase.com/depaff.htm

Le problème c'est pas ta façon d'élever tes enfants, c'est ta façon recevoir les "critiques".
T'es heureuse comme ca ? ca semble être bien ? alors kestenafout de ce qu'en pense les autres !

Oui et non...

On élève ses enfants comme....on peut et il est vrai qu'on se fera critiquer à un moment ou un autre.

Par exemple ce qui est patent chez toi Lady, c'est de prévenir ce que tes fils vont aimer ou pas bouffer: meme pas le plat arrive sur la table que toi: "ah ça non tu aimes pas"  xs18

Ce qui fait que si le gamin etait parti sans à priori eh ben c'est mort  ;D

A part ça, bien sur que tu agis selon TES valeurs et pas celles de la voisine... Fais juste gaffe que ça ne devienne pas un prétexte et puis ça ira bien comme ça.

Ben vi on fait comme on peut personne n'est parfait tout les parents font des erreurs et il a toujours moyen de s'améliorer.
Sauf que la le sujet que je lis c'est pas comment faire pour faire mieux ?, c'est je comprends pas qu'on me critique.
Et tant que ce problème là sera pas résolu inutile de discuter de quoi que soi, ca ne passera pas.

Ca c'est ce que j'appelle exister qu'au travers de ses enfants, même pas le gamin peut dire lui même qu'il aime pas.

J'essaie simplement d'éviter les critiques à ce sujet : je sais que je n'aime pas.  je peux même refuser d'aller manger quelque part ou m'arranger pour que çà tombe un jour où je n'ai pas mes enfants pour éviter çà

Je ne le fais pas là où je sais que çà ne posera pas de problèmes ni de commentaires.

C'est juste un réflexe de défense

"peut on s'occuper trop de ses enfants"
personne a repondu vraiment ...
OUI ,
 on peut trop s'occuper de ses enfants, etre pathologique aupres d'eux et avec eux ,meme avec les meilleures intentions du monde...on peut parasiter par notre protection ,notre attention, nos preventions, le developpement normal de sa personnalité, son individualité etc etc etc..
il y a des signes avants coureurs et des signes evidents montrés par l'enfant, de cette hyper-main et presence sur lui, et il y a les signalements,les sonnettes d'alarmes  qui peuvent etre tirées par les adultes chargés de son enseignement, et qui en se basant sur son comportement aupres de ses pairs, ou dans une structure semi-pro perçoivent mieux, les effets nocifs d'un Amour  parental etouffant ,ou castrateur.
et puis,c'est de la relation, alors chaque enfant ,dans une meme fratrie ,etant different avec des demandes differentes,et des besoins differents,et ça peut bouger selon les periodes de vie et les difficultés rencontrées,on peut constater le meme engagement parental, et pourtant  des effets encore differents sur les dits enfants..
bon, c'est un avis general, qui jcrois bien ne te concerne pas Lady, sinon demande "vous qui me connaissez ,avec mes enfants ,pensez vous que ma façon de m'occuper de mes enfants est excessive?",et là tu auras des reponses personnelles vraiment ciblées sur ta façon de t'occuper en societe de tes enfants..pasqu'en privé  :) hein!!
pi tu sais quoi les premiers concernés sont tes ptits, demande leur,et tu verras bien, demande des exemples precis selon leurs reponses et pourquoi ils ressentent les choses ainsi, (pasque hein, faut pas non plus se leurrer selon l'age, ils seraient bien content souvent qu'on leur lache complet la grappe ,et ç'est pas mieux,ni meme souhaitable souvent...)
et si un jour ,ils te reprochent une presence intrusive ,tu pourras alors negocier et faire en fonction de leur maturité...et ptre lacher un peu une presence ""nursing"" au profit d'une presence d'accompagnement..
ce sont tes ptits, ça les fera sourire qd ils seront grds,et ça donnera lieux à des moqueries ou tu seras heureuse de participer en donnant des contre-exemples
se poser la question , c'est top dejà...

Chacun peut se poser la question. Et pas forcément trouver la réponse en ce qui nous concerne, nous.
Je suis à l'heure actuelle incapable de dire si je me suis trop ou pas assez occupée de mon fils. Les avis extérieurs ?
Certains me disaient que je m'en occupais trop et  que j'étais trop permissive. D'autres me disaient exactement le contraire.
Lui aussi m'a reproché à différents moments de m'être trop ou pas assez occupé de lui. Ca dépendait de la manière dont lui se sentait plus ou moins responsable de ses actes, et qu'il voulait ou pas s'en exonérer.

Maintenant, avec le recul, et depuis que tout va bien pour lui, il me dit et redit que j'ai été une mère géniale. Et je le vois reproduire avec sa fille la manière dont je l'ai élevé lui. (c'est cool, pas de conflit quand c'est moi qui la garde, du coup - si je demande des consignes, il me répond que je fasse comme je le sens)

Ce qui est certain, c'est que j'ai culpabilisé un max de pas être plus présente quand il était petit. Mais fallait bien que je bosse si je voulais qu'il bouffe.
Je ne l'ai pas fait garder une seule fois les deux premières années de sa vie. D'une part, personne dans mon entourage ne pouvait le faire (parents et beau parents trop loin), je n'avais pas les moyens de payer une baby sitter. Alors pendant très longtemps, je l'ai trimballé un peu partout avec moi. Forcément, ça limitait un peu les endroits où je pouvais aller, mais en même temps, ça lui a permis de s'ouvrir à plein de trucs.

J'ai culpabilisé aussi de la rupture d'avec son père. Et puis de lui imposer la présence d'un nouveau mec et d'une ''soeur''. Et puis j'ai culpabilisé auprès de mon homme de lui imposer un fils.
Bref, un peu le cul entre deux chaises.
Mais je l'ai fait quand même. J'ai mis de côté mes relents de culpabilité, et j'ai continué à avancer. Je n'ai jamais laissé la culpabilité m'envahir au point de m'empêcher de vivre.
Parce qu'on veut toujours la perfection pour ses enfants, et que bien sur on ne l'atteind jamais.

Alors, pour conclure, je dirais que chacun fait ce qu'il peut, au mieux. Et que c'est déjà énorme.