NUTS - Nos Univers Très Sexy

ce sujet me semble-t- il a déjà été abordé mais je ne sais plus trop où.

J'ai beaucoup plus de facilités à donner : çà va de soi quand je peux mais recevoir me pose toujours problème même si je commence à accepter cela plus facilement et cela dans tous les domaines çàd aussi bien au niveau matériel que des sentiments Et vous, quand est-il ?

On parle de ma chanson préférée là !!! J'arrive !! (comment ça je devrais avoir honte non mais !!!  ::)

Schlaki schlakons, schlakons le schlak
Le voilà le joli shlakkkkkkk !!!


Il m'est plus facile de recevoir au niveau matériel qu'au niveau des sentiments. Par fierté d'une part et par crainte d'être redevable... et surtout de ne pas être en mesure de rendre l'affection qu'on me porte.

Il y a, à mon avis, une certaine forme d'arrogance à ne pas accepter ce qu'on nous offre. Se croit-on plus fort que les autres ? on se sent capable de tout gérer y compris les sentiments des autres. Pourquoi m'offre t-on cette aide, cette amitié, cet amour... lorsqu'on a l'impression de n'avoir rien fait pour le mériter ?

On a aussi l'impression d'être plus fragile, que cette affection qu'on nous donne est notre talon d'achille. Mais n'est il pas plutôt notre force ?

Il faut arriver à entrer dans notre crâne, qu'on n'attend pas systématiquement quelque chose de vous lorsque quelqu'un vous ouvre sa porte. Il n'y a aucune offense à accepter ce qu'on nous offre. On ne sera pas puni pour cela.
Il s'agit juste d'humanité.

Capito lolo !  xs03

Qui est dans le corps de Lolokikou là ? avouez !!

en tout cas, ce qu'elle dit, fait réfléchir

 xs12 C'est ce qu'on appelle la sagesse :Tu peux pas comprendre  xs03
Oh tout ce que je dis fait réfléchir... Faut déjà comprendre ce que j'ai voulu dire  xs18 Euh c'était quoi le sujet déjà??  ::)

Moi je crois (parce que je suis passee par la) que ne pas accepter de recevoir c'est une question d'image de soi.
Je ne comprends pas et je n'accepte pas qu'on me donne parce que je ne le merite pas (du moins, c'est ske je pense).
On accepte mieux de recevoir quand on est mieux (ou alors quand on est tellement au fond du gouffre qu'on n'a pas d'autre porte de sortie).
Je donne toujours mais desormais c'est plus oriente. Donner a l'exces, c'est le syndrome du Saint-Bernard et ca cache un mechant besoin de reconnaissance. Hein Nana?  ;)

 xs15 finalement tout est basé la dessus

Pour ce qui du sujet qui nous interresse en caricature ca donne :
C'est moi le plus beau le plus fort le plus inligent  : tout m'est du c'est normal
Chui nul et bon a rien : je merite pas ce qu'on me donne

Chuis toujours dans une position mitigée moi. J'accepte facilement et avec plaisir, mais je dis toujours "ben... fallait pas.". Et je le pense en plus.

LPF, pensin de Rôdeur.  ;D

J'ai appris tout récemment.
Et contrairement à ce que je croyais, ça ne m'a pas du tout humiliée de recevoir.
Si mes parents ne m'avaient pas aidée financièrement, j'aurais pas pu assurer de ne pas bosser pour aller voir mon fils deux fois par semaine, lui envoyer des mandats, et toussa.
Et puis j'ai aussi accepté que mes amis les plus proches me soutiennent, m'invitent en we, m'organisent des teufs.
Bon, d'accord. j'ai appris à recevoir pour pouvoir donner mieux, mais c'est déjà un premier pas, non ?

je ne suis pas sure que l'un soit plus facile que l'autre : recevoir est toujours difficile et ce pour beaucoup de monde.  Le fait de se rendre compte que ce n'est pas plus facile pour les autres non plus est sans doute le premier pas pour accepter de recevoir un peu plus facilement

Mais on ne peut pas donner si on a pas reçu. C'est un cercle infernal. On sait donner de l'amour si soit même on en a reçu un jour et ainsi de suite.

La question de l'image de soi est à creuser je crois.
Mais ça ne va pas forcément dans le sens que dit camille, à savoir je suis le plus beau, tout m'est dû / je suis nul, on ne me donne rien.

Moi, j'ai longtemps fonctionné autrement : si on me donne, c'est que je fais pitié, qu'on estime que je ne suis pas assez grande pour m'en sortir toute seule.
Pratiquement les premiers mots que j'ai dits enfant ont été " toute seule", quand on voulait me faire manger, m'aider à me laver les mains ou à m'habiller.
Ca faisait criser ma mère, elle disait "cette petite, pas moyen de la toucher, elle veut tout faire comme si elle était grande".

Recevoir a longtemps été synonyme, pour moi, d'être redevable. Donc, hors de question qu'on essaie de me donner quoi que ce soit. Pour moi, quelqu'un qui m'aimait, c'était quelqu'un qui avait besoin de moi. Jamais le contraire.

Je commence à peine à apprendre à inverser la tendance. Maintenant, non seulement je n'ai plus rien à prouver, mais j'apprends à recevoir et à en être heureuse.

En même temps, tous les enfants ont leur période "Nân, moi tout seul!"  ;D

Merci de me faire comprendre que je suis encore une enfant.
A mon age, ça ensoleille une journée une pensée pareille.

Je pense qu’une personne qui offre doit avoir ses raisons. Je ne sens jamais redevable pour un cadeau.
Quand le contexte me parait sain, je n’ai aucun mal à accepter. Je ne me pose même pas de questions.
Je le vois dans le même optique quand je donne. Je ne demande rien en retour. J’ai simplement envie de faire plaisir.

Ca ne vient pas forcément de l'autre.
Rien ne dit qu'il en attende de la reconnaissance.
Je dis que moi, je leur en étais reconnaissante. Et que je n'aimais  pas ça.
Enfin, je parle du passé, là.
Je crois bie être enfin guérie.