UN GRAND MERCI À LISE POUR CE CADAL D'ANNIVERSAIRE A RETARDEMENT !!!!!!!!!!!!
Week end génialissime.
Vendredi nous recevons la visite d'amis de SB, un gallois et sa copine italienne, avec lesquels je devais à l'origine aller voir France-Galles au SDF (nan pas la chanteuse), mais ayant complètement zappé lors du planning cadal et n'ayant de toute manière pas eu de billets, ils y sont allés entre gallois et c'était mieux comme ca.
Content de les voir et d'avoir passé l'après midi du samedi avec eux et d'autres gallois à regarder les premiers matches dans un pub spécialement dédié à ca. Le tout en tenue de soirée parce que la petite cachotière ne m'ayant révélé seulement que jeans basket, ca ne le faisait pas, j'ai du m'endimancher dès la fin de matinée.
Puis vint l'heure de nous séparer de nos invités pour aller déballer mon cadeau...
Un cadeau en trois partie. Nous arrivons dans le quartier environ trois quarts d'heure avant la réservation. Entre temps je fais le forcing pour savoir ou on va.
-C'est sexuel ?
-Nan !
-Donc c'est un resto ?
-Pas que
-Aaaah on va au Lido
-Nan !!!! (la sur le coup elle a du prendre chaud)
Première étape dans un bar branché de la capitale. Endroit magnifique (un mur végétal impressionnant) qui regorge de gens très bien mais où on ne voit pas ce qu'on mange mais on s'en fout puisqu'on vient juste pour l'apéro
Les prix sur la carte sont proportionnels à la taille des talons des jolies serveuses qui pourrait être mes filles, et inversement proportionnel à la longueur de leur jupes. Je jouis des yeux et des papilles, car le mojito que l'une d'entre elles me ramène est tout simplement le meilleur que je n'ai jamais gouté.
J'apprécie l'ambiance feutrée et distinguée de l'endroit. Lise et très à l'aise et ne se laisse toujours pas tirer les vers du nez...
Une pensée émue pour le taulier en sortant de l'établissement devant lequel une nuée de luxueux véhicules dont tous les noms se terminent par i, scintillent de mille feux. J'avoue, BM c'est une voiture de pauvre
Au passage, les deux agents de police municipale branchés par Lise, avaient la bave aux coins des lèvres en les alignant...
Deuxième partie, je suis toujours dans le flou quant à notre destination finale, sauf que je sais que nous allons dîner. Je tente un timide "Ah ? On va au relais de l'entrecôte ?" en passant devant ce restaurant, la réponse ne se fait pas attendre "Je n'crois pas naaaaan!"
Finalement, nous arrivons devant la fermette Marboeuf, superbe restaurant art déco, et un sexagénaire souriant nous ouvre la porte. Nous sommes installés dans le compartiment réservé à Léo Mallet. Et d'ailleurs, vu le suspense entretenu durant toute la soirée, ca colle assez bien. Donc, Léo et moi apprécions le somptueux décor du début du siècle (pas celui-là l'autre, celui d'avant), les miroirs piqués les lustres, ou le comptoir avec vaisselle et couverts assortis. Une salière et une poivrière Peugeot en argent massif, avec lesquel je me risque à faire quelques mouvements de musculation, mais pas trop car ils sont hyper lourds et je ne veux pas me froisser un muscle. On se sent vraiment dans l'ambiance paris 1900. Sur conseil de ma maîtresse (de cérémonie), j'en profite aussi pour aller aux toilettes, histoire de passer dans la magnifique salle principale, manquant de trébucher et de renverser un serveur au passage car tellement occupé à regarder le plafond.
En amuse-gueule une bisque de langoustine avec son chouia de créme chantilly. Un vrai délice.
Au menu, que j'ai choisi somme toute traditionnel, il y avait un vol au vent champigon et foie gras poêlé, un fondant de boeuf avec légumes et pommes de terre, puis une succulente mousse au chocolat en dessert. Le tout accompagné d'un succulent costières de Nîmes. Un repas simple mais tellement bien préparé que s'en était un régal.
Une fois le repas terminé, Lise m'emmène d'un pas décidé vers je ne sais où. Je suppose donc que nous rejoignons le parking pour aller dans un autre quartier. Elle entretient savamment le doute jusqu'à ce que je remarque un attroupement devant une devanture. Je lève les yeux et découvre enfin notre destination finale:
Le CRAZY HORSE. Nous sommes accueilli par un policier de la garde monté canadienne d'une soixantaine d'années qui fait plus YMCA sur le retour que jeune demoiselle gaulée de la rage et du coup j'appréhende un peu la suite des événements.
Ambiance intérieure très rouge (sans doute pour faire boire le client
), nous sommes acheminés à nos places où une bouteille de Champagne nous attend sagement. D'ailleurs Lise et moi sommes d'accord pour affirmer qu'il faudrait qu'ils en changent. mais ce n'est pas grave. nous ne somes pas là pour ca...
Finalement, malgré le "Mounty", le spectacle est bien ce que je pensais :
http://www.youtube.com/watch?v=PoMUkuWZ8ko&feature=relatedUn spectacle parfaitement choréographié avec des nénettes toutes superbes aux culs magnifiques, savamment mises en valeur, mais auxquelles, on ne se refait pas, il manquait une taille de bonnet (à part une dont la courbure des seins me rappelait des avocats... miam !).
Entrée en scène traditionnelle avec la relève de la garde, magnifiques jeux de lumières et d'ombres mettant habilement en exergue des jambes parfaites qui virevoltent, des mouvements évocateurs mais joliment subtils.
A l 'entracte nous avons eu le droit au Garcimore des balkans (sur le retour lui aussi), qui nous a offert un spectacle de prestidigitateur humoristique qui relevait plus de la satire que de la magie et que j'ai pour cela trouvé très drôle.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré le spectacle et notamment la mise en scène avec les jeux de miroir que vous pouvez voir à 3'40''.
Donc encore une fois merci beaucoup à Lise pour cette magnifique soirée !
... et en plus la France a gagné !!!