A la demande de qqqqqqqqqq, comment refuser ?
, je m’en vais vous conter une petite histoire qui m’est arrivée et dont je ne suis pas fier.
Vraiment pas.
Car oui, BM se prend des râteaux, des vents, des tornades, des typhons, des tsunamis, comme tout le monde.
Il me semblait avoir une touche avec une fille, une vague collègue de travail. Elle passait de temps en temps dans le bureau où j'étais, pour venir voir ses topines (mes cheffes), en disant bonjour à la cantonnade, mais toujours avec un bonjour personnalisé pour ma pomme.
Je me demandais si c'est parce que je lui plaisais.
J'attendais l'opportunité d'en avoir le coeur net.
Un jour, cette opportunité s'est présentée.
Elle débarque dans notre open space, et... ne voyant pas ses topines, encore en réunion (oui, c'était une de ces boîtes atteinte de réunionite aigüe, vous savez les trucs qui durent des plombes et où rien ne se décide), et elle nous lance :
- Si ça continue, c'est avec vous que je vais aller prendre des cafés !
Ce à quoi je réponds :
- Ah ben écoute, si on peut dépanner.
- Ca marche !
N’écoutant que mon ego-de-super-beau-gosse-qui-s’y-croit-grave, je lui propose que l’on prenne un café le lendemain, par e-mail.
- C’est gentil mais je fais faire un break au niveau café, j’en suis déjà à 5 aujourd’hui, qu'elle me répond elle aussi par mail.
Malgré tous les signes du gros vent de la mort qui tue, je suis pourtant revenu à la charge, le lendemain.
Nouveau mail. "Café ?"
Cette fois-ci, pas de réponse.
Le surlendemain, je lui envoie un autre mail :
"Suite à mon mail d'hier vous proposant de prendre un café (pour dépanner bien sûr, vos topines étant ENCORE en réunion), je me permets de revenir vers vous puisque je n'ai pas eu la chance d'obtenir une réponse de votre part :
- mon mail s'est-il perdu dans les méandres de votre messagerie puisque vous devez être inondée de demandes de ce genre, voire même de messages professionnels, truc de dingue ?
- n'avez-vous pas le temps de prendre un café aujourd'hui, car beaucoup trop de travail ?
- me serais-je pris un vent ?"
Ce à quoi cette charmante jeune femme me répond :
"- mon mail s'est-il perdu dans les méandres de votre messagerie puisque vous devez être inondée de demandes de ce genre, voire même de messages professionnels, truc de dingue ?
oui j'avoue...- n'avez-vous pas le temps de prendre un café aujourd'hui, car beaucoup de travail ?
oui !- me serais-je pris un vent ?"
un peu...Ah les femmes sont polies... qu'en termes délicats ces choses-là sont dites...
Le plus drôle, c'est qu'après m'être pris ce vent, elle est repassée tout aussi souvent dans le bureau où je travaillais, pour voir ses topines.
Sauf que depuis ce mail, elle ne m'adressait plus du tout un bonjour personnalisé. C'était à peine si elle me regardait.