L'expérience ne peut pas être notre seul moyen de se forger des convictions, morales ou non.
Il restera toujours l'expérience ultime -celle de notre mort- qui ne forgera rien, qui n'influencera aucune de nos convictions morales.
On peut se faire des idées fausses, que nous corrigerons au fur et à mesure de nos expériences personnelles, mais idée fausse n'est pas conviction morale.
Nous avons des convictions morales, reçues de notre éducation, de notre culture, de notre religion. Toutes ne sont pas universelles. Il suffit de voir ce qu'il se passe dans le monde pour bien voir que même l'idée de la mort (la notre et celle d'autrui) n'est pas la même pour tout le monde. Pas plus que la valeur de la vie.
Je poserais la question de la foi face à la conviction morale.
Mais aussi celle de nos convictions face à nos ressentis émotionnels. Ce qui amène la question de nos ressentis émotionnels face à notre éducation, culture, etc.
Bref, c'est le bordel