Sur le point: certes, je suis plus attiré par de la chair fraîche, mais aucun problème pour désirer, bander, fantasmer, m'envoyer en l'air avec une MILF, une plus que MILF, et au-delà.
Je veux dire que la "dégradation" physique liée au temps qui passe n'affecte pas ma libido envers la personne en question.
Les petites jeunes (disons moins de 35 ans) m'emmerdent sexuellement, il faut tout leur apprendre, et ce sont des nids à emmerdes en termes de névroses pas examinées et de désir de couple incohérent.
Je n'ai pas besoin de plus d'incitation à être dominant dans mes relations.
Je ne dis pas que je ne ressens pas passagèrement une excitation à la vue d'un petit cul bien serré ou de chairs fermes de partout, mais c'est comme une envie de dessert, je peux faire avec ou sans, c'est juste du sucre et de la chantilly.
Les femmes qui m'intéressent vraiment, ce qui parfois peut aller à l'obsession dans certaines périodes de ma vie (tiens, on devrait faire un fil sur "celles qu'on a pas eues" et qui demeurent longtemps dans une sorte de checklist inachevée, une obsession hors de proportion avec le bénéfice attendu...), ces femmes-là sont toujours au moins quarantenaire, et parfois nettement plus.
Le dessert, je peux m'en passer, le dessert je m'en fous, mais les envies de blanquette de veau ou de navarin d'agneau sont irrépressibles.
Je crois qu'au fond, je suis plus attiré par des qualités (supposées) psychologiques, une assurance, une maturité, une classe, quelque chose que je vois comme une promesse de relation sexuelle ou romantique plus excitante, et que je ne retrouve pas dans la naïveté des petites jeunes.
Un parallèle, sans doute, avec l'attirance de certaines femmes pour les hommes murs (on parlait de Jeremy Irons récemment) plutôt que pour les mannequins Calvin Klein.