Et moi je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois aimer ou pas.
Il m'arrive (rarement il est vrai) de consommer de la daube. En toute connaissance de cause.
Je me suis fait chier à regarder les chtis. (j'y avais amené ma mère, pour lui faire plaisir, et, elle, elle a ri).
Je me suis fait chier aussi à une expo de Miro, à Barcelone.
Par contre (oui, je sais, il faut dire en revanche,mais moi, je dis par contre), il y avait aussi, dans ce musée, une expo temporaire d'un jeune peintre japonais, qui m'a beaucoup émue.
Je ne lis pas d' Harlequin, parce que ça m'ennuie profondément. Mais gamine, j'ai lu du Max du Veuzit, guère mieux, même si mieux écrit.
Mais je n'ai rien contre le fait de lire un Agatha Christie ou un San Antonio. Et même Patricia Cornwel.
Bref, quand je consomme un truc destiné à me détendre, je me fais plaisir sans me demander si c'est du grand art ou pas.
Et je ne hiérarchise pas ce qui est noble ou pas.
Ce qui est utile, c'est ce qui me fait plaisir.
Parfois, la connerie, c'est les vacances de l'intelligence.