La question du bonheur

[Marsup]

Dernièrement j'ai regardé une émission con à la télé... si, si, c'est possible, ça existe ; une jeune femme déclarait :

Moi, j'aime bien les moments de bonheur, donc je fais ci ou ça ... (bizarrement je ne sais plus de quoi il était question, sans doute de s'habiller en chaudasse et de sortir ou un truc du genre)

Alors la ou plutôt les questions qui se posent sont :

-C'est moi ou elle enfonce des portes ouvertes ?
-Y a-t-il dans la salle quelqu'un qui n'aime pas les moment de bonheur ?
-Peut-on préférer des moments de malheur ?


Je sais qu'il y a ici des spécialistes de ces questions qui sauront sûrement m'éclairer...

Pour commencer par moi-même, si je pose la question, c'est que pour moi c'est inconcevable de préférer les moments de malheurs et que c'est sûr qu'on est toujours à la recherche du bonheur, même si parfois on peut en être empêché.

PS : Ceci est une vraie question même si elle n'en a pas l'air et ce n'est pas pour touiller...

[Flibette]

Tu prends quoi en ce moment au juste?!

Sinon, préférer les moments de malheur, stune forme de masochisme, non?

[Camille]

Tu prends quoi en ce moment au juste?!

Je me disais aussi 

[Valentine]

Le bonheur peut faire peur à certaines personnes car il leur enlève la capacité de se plaindre et certains ne vivent que par ce biais. Je pense à quelqu'un de bien précis avec qui je bosse.

Et puis le bonheur n'est pas éternel elles ont peut être peur de souffrir quand/si il cesse

[Chrisdedax]

Sinon, préférer les moments de malheur, stune forme de masochisme, non?

Ben, y'en a qui aiment...

Peut-être que Lise pourrait nous éclairer, si Marsup consent à la détacher et à ôter son bâillon-boule...

[Valentine]

Je vais développer puisque je suis devant un clavier digne de ce nom.

La personne à qui je pense et qui illustre ce que tu exprimes Marsup est ce que j'appelle une sangsue (rien à voir avec notre sensue  ): Elle se nourrit de l'énergie positive des gens qui la plaignent. Quand elle a pompé toute leur énergie et qu'ils finissent par se rendre compte que leur relation est à sens unique, elle en change.
Elle a donc besoin d'être toujours malheureuse pour trouver de nouvelles personnes qui vont soit disant l'aider alors qu'au fond elle n'a aucun intérêt à être heureuse.
elle est clairement dans un cercle vicieux mais cela lui permet de fonctionner, enfin fonctionner est un grand mot...

[meetchu]

En lisant l'énoncé de ton sujet, j'ai lu que la fille en question, connaissant ce qui la rend heureuse, fait consciemment telle ou telle chose qui la rend heureuse, tout simplement pour aller bien.
Et il me semble que ce n'est pas faux, que, même connaissant les trucs qui nous donnent du bonheur, et sans aller vers un trip maso, on ne pense pas toujours à volontairement aller vers ces trucs-là (chais pas si je suis claire)

[Lise]

Si t'es claire Zaz.
Sauf que ne pas aller vers les trucs qui rendent heureuse c'est finalement aller vers des trucs qui ne te font rien ou au pire te font du mal. On n'est pas loin du masochisme non ? Enfin je sais pas...


L'explication de Valentine tient vachement bien la route par contre.



Cela dit, vu la référence initiale de la question, je pense qu'on est dans le défonçage de portes ouvertes assaisonnée de "c'est que du bonheur au jour d'aujourd'hui" 

[Camille]

Sauf que ne pas aller vers les trucs qui rendent heureuse c'est finalement aller vers des trucs qui ne te font rien ou au pire te font du mal. On n'est pas loin du masochisme non ? Enfin je sais pas...

disons qu'au quotidien le jour ou tu te réveilles grognon ou les fois tout t’innerve tu optes pour une vision positive, ca aide 

[vette]

Je crois que la collègue de Valentine trouve son compte à se faire plaindre. Ca doit lui procurer une certaine forme de bonheur.
Quant à aller vers ce qui nous rend heureux, encore faut-il savoir ce que c'est, encore faut-il que ce soit quelque chose vers quoi on peut cheminer.

Bonheur, ça ne veut pas dire grand chose pour moi. Trop vague.
Pour moi, il y a les émotions positives, le bien-être, l'impression de plénitude, la zénitude, l'harmonie.
Tout ça mélangé peut s'appeler bonheur.