Chronique d'un cul ordinaire

[Hotllywood]

Force est de constater que passée la période de la passion: sur l'armoire, dans l'entrée sur une machine à laver en essorage avec une boule de pétanque dedans.... le train train s'installe un jour ou l'autre dans un couple et ... ben dis donc c'est pas croyab: on nique plus tous les jours!


Encore plus fort:

Après des trios, des touzios et moult combinaisons j'en suis revenu aux basiques. Elle+moi plus c'est tout. Pour l'instant.

Au delà de ça j'ai l'impression que nous répondons tous à des cycles de fortes pulsions sexuelles  suivis de périodes de blanc.
Ceci marche bien entendu aussi pour les période de célibat: des moments de chasse effrénée suivis de moment de calme.

Comment vous vivez ça vous? Et puis comment vous l'expliquez?

[Moi]

Les hormones, le stress, la satisfaction sexuelle... en alternance je pense.

[valentin]

L'alcool.

[winy]

Comment vous vivez ça vous?

Bien.

Et puis comment vous l'expliquez?

Pour mon cas :
Depuis quelques temps, je dirais que chaque rencontre m'aide à me remettre en question, donc évoluer.
Mais faut le temps de le digérer, tout ça.

C'est pas la première fois que tu évoques votre "nouvelle" sexualité.
Qu'est ce qui te travaille autant ?

[Hotllywood]

Rien, je m edisais que c'était un sujet qui pourrait intéresser du monde et donnerait envie de s'exprimer.

[Moi]

Je pensais que les hommes etaient plus constants que les femmes sur le sujet. On dirait que je me trompette.

[Comtesse]

Je ne suis pas du tout constante dans ma libido.

Très souvent, c'est des raisons "d'humeur", d'état d'esprit. J'entends par là que mon contexte (humeur, santé, boulot, soucis ou au contraire réussites ...) joue beaucoup sur mon état libidesque. Ca ne se traduit pas au quotidien, mais plutôt sur une période de vie, quelques semaines on va dire. Par contre, c'est vraiment flagrant. Si je traverse une phase de merde, j'ai vraiment du mal à me sentir sexuelle.

Il y a aussi le "qui" qui peut jouer. A savoir que même dans des phases down, certains vont réussir à me donner envie, alors que d'autres pas du tout (même dans mes amants récurrents).
Il y a des phases où j'ai envie d'une seule personne, ou de rapports très classiques. D'autres moments au contraire où j'ai des envies de nouveauté, de diversité (à plusieurs, entre filles, SM, ...), et où un seul amant ne me suffit pas, aussi attachée à lui que je puisse être.

[Cardamone]

Je pensais que les hommes etaient plus constants que les femmes sur le sujet. On dirait que je me trompette.

Oui moi aussi.

Je pense que ce sont des cycles. Des cycles qui vont avec ce que l'on vit. Et que ces cycles peuvent changer. Je m'explique. Vous retrouverez peut-être des moments de passions torrides en fonction de ce que vivra votre couple sur le long terme. Soubresauts, vacillement, ou rapprochement soudain sexuel après une période de calme tranquile...Ce n'est pas figé tant que le couple est encore VIVANT. Et tant que l'on se sent vivant au sein de son couple.

Par exemple, moi qui avait panda dans la peau, mais grave hin, ben avec le temps je l'ai toujours dans la peau mais pas de la même manière. Il n'y a pas la même "urgence" charnelle.
Au début j'ai flippé, en me disant merde, je le désire plus, je n'ai plus de désir sexuel tout court, et là, panique (pas nique  ) à bord. Mais en fait non, juste un changement de rythme, de relation à l'autre, à soi même.
Pis d'un coup, un regard, une main passée, un mot à un moment complètement banal et hop  , alors que le désir n'était pas là du tout.

[ktycash]

L'alcool.

[Valentine]

la fatigue essentiellement chez moi,

 le stress bizarrement augmente ma libido, l'alcool aussi 

je ne vis pas très bien mon manque de désir quand ça m'arrive même si j'en connais les causes, cela me donne l'impression d'être un peu morte

[mescalero]

Quand on vit seul, c'est plutôt le goût de draguer, de se bouger pour faire des rencontres qui est plus ou moins intense.
Là ça fait depuis septembre que je ne bouge pas trop, je suis même entrain de laisser passer une possibilité de relation qui m'aurait plutôt excitée il y a quelques mois. Une nana plutôt déjantée, tout début trentaine, partante pour les sorties club, etc.
Je pense que j'ai simplement trop d'autres soucis en ce moment. Je crois que ça s'est vu dans d'autres fils ...
Et puis je ne suis pas assez dehors, dans la nature, ça me manque.
Deux sorties en raquettes en un mois, ce n'est pas assez !
Mais il suffit que j'aille sur la page Fesse de Bouc de "I love climbing", pour me remonter le moral  

[Comtesse]

Complément à ma réponse précédente : je n'ai pas répondu à "comment je le vis". C'est pas simple comme question en fait. Par moment, je vais mal le vivre, parce que ça me renforce dans ma mauvaise phase, avec une image négative de moi (pas sexy, pas attrayante, etc.). Et puis il faut dire ce qui est, ma dose d'endorphines me manque. A d'autres moments, ça me passe à 300 km au dessus de la tête, ça ne me manque pas particulièrement, et ça m'évite même de me prendre la tête sur des emplois du temps à organiser (bon, ça, j'avoue, c'est l'excuse à la con pour me conforter dans ma bougonnerie !).

[vette]

Faut du long terme pour savoir.

Avec mon homme, pendant dix ans, on a eu envie tout le temps. Quelques baisses de régime, liées à la fatigue, mais rien de grave ni de durable.
Après, il y a eu une phase de découverte d'autres personnes. Avec des engueulades fréquentes. Et une sexualité effrénée pendant tout ce temps là.
La nouveauté qu'on trouvait à l'extérieur nous apportait un plus qui nous boostait. Et les ''tiraillements" entre nous nous donnaient des envies pharaoniques de nous toucher, nous mélanger, nous prendre .....

Et puis la nouveauté extérieure n'a plus été assez nouvelle, surtout quand elle est devenue exclusive  - j'entens : maitresse unique, amant unique (ou presque). Le sexe entre nous, du coup, s'en est trouvé plus planplan, plus conventionnel. Je crois aussi que la relation entre nous commençait à se déliter.

Et enfin, il y a eu la facherie entre l'homme et l'amant. Ca a provoqué chez moi des envies de plus avec l'amant et de moins avec l'homme. Un énorme sentiment d'injustice qui a fait que j'ai eu de moins en moins envie de l'homme.
Il y a eu quelques expériences sm entre nous, mais je n'y ai pas trouvé mon compte. Je m'éxaltais et finissais par retomber comme un soufflet. Par contre, avec l'amant, nos moments sexe ont été encore plus torrides.

Depuis la mort de l'amant, je n'arrive plus à avoir envie de mon homme. Je n'arrive plus à entrer dans son jeu, je m'ennuie. Alors je reste avec mes envies. Il faut vraiment que je trouve un nouveau partenaire, mais je n'arrive pas à me mettre en chasse. La phase séduction me gonfle d'avance, je n'ai pas envie d'aller en club, et le net m'indispose à ce niveau.
Le manque d'endorphines contribue à mon mal être.
Je n'arrive pas à être bien sans sexe.  Je le sais. Je ne peux pas vivre bien sans une vie sexuelle riche.
Voilà. J'attends la suite.

[Cardamone]

je ne vis pas très bien mon manque de désir quand ça m'arrive même si j'en connais les causes, cela me donne l'impression d'être un peu morte

Ah ben voilà, pareil pour moi...maintenant ça va mieux mais jusqu'à il y a peu ça me faisait flipper grave.

[Valentine]

La nouveauté qu'on trouvait à l'extérieur nous apportait un plus qui nous boostait. Et les ''tiraillements" entre nous nous donnaient des envies pharaoniques de nous toucher, nous mélanger, nous prendre .....

le "revenge sex" est souvent torride en effet