et si on suprimait la retraite par répartition pour la remplacer par la capitalisation ? chacun sa gueule et les restaus du coeur pour tous ?
Malheureusement c'est un miroir aux alouettes.
Problème :
Comment, avec un taux d'épargne supportable (on ne peut pas épargner la moitié de ce qu'on gagne, sauf à gagner vraiment beaucoup) arriver à verser une pension acceptable pendant une vingtaine d'années ?
Pas en comptant sur les intérêts ni les dividendes. La solution, c'est que le marché valorise les actifs, c'est à dire que la bourse monte, monte et monte encore. Donc, il faut pousser les dirigeants des sociétés à produire de la valeur pour l'actionnaire (fonds de pensions pour futurs retraités).
Et donc réduire les coûts, dont le plus facile à réduire est celui du travail. On licencie et on pousse ceux qui restent à davantage de productivité (mais pas davantage de salaire). Un taux de chômage élevé est indispensable, car il réduit la capacité de négociation des salariés, et pousse les salaires à la baisse.
Et ça ne vous fait penser à rien ?
Ensuite, comment faire confiance à des fonds de pension, dont les dirigeants, après s'être versé des rémunérations pharaoniques disparaissent en empochant encore des retraites chapeau, et ce bien avant que vous ayez le droit de percevoir quoique ce soit.
Très drôle, juste avant votre retraite, pour laquelle vous avez laborieusement épargné (capitalisé), on organise une sympathique crise boursière qui réduira vos droits à zéro.
Mais ça sera la faute à pas de chance, la loi du marché ...
Surtout vers la fin, comme l'éternité
Quand on remet des couches ...