Mais tu as assez de volonté pour te dire qu'il faut que tu avances... et tu le fais ! Alors que je me contente juste de le penser
Voilà qui semble être un trait de caractère dominant, chez toi.
Quand à ton âge, on dit "depuis quelques années", ça veut dire en gros depuis que tu n'es plus une enfant.
Le coup de pied au cul, à mon avis, la vie se chargera de te le donner. Qu'il s'agisse d'une flemme chronique ou d'un étât dépressif, un jour ou l'autre, elle se chargera de te le faire payer.
On s'enlise vite dans le non-faire. Essaie un peu de toujours remettre au lendemain de payer tes factures, par exemple.
Tu vas vite te retrouver dans une impasse.
Mais il semblerait plutôt que tu omettes d'accomplir les actes qui concernent ton confort personnel, je dirais même ton vital : ménage, repas, etc ...
En gros, tout ce que tes parents faisaient à ta place.
Alors, soit tu entames une thérapie pour te débarasser une bonne fois pour toutes de cet héritage éducatif dont tu peux admirer les dégats, soit tu estimes que tu peux y arriver toute seule.
Dans ce dernier cas, faudrait que tu commences par te fixer chaque jour des petits objectifs. Et les tenir. C'est pour ça qu'il faut qu'ils soient petits, pour commencer, justement pour que tu puisses les tenir.
Tu te fais un tableau bien en vue sur lequel tu notes l'objectif du jour. Quand c'est fait, tu barres, et tu notes celui du lendemain.
Tant que ce n'est pas fait, tu t'interdis de sortir faire la fête, ou voir des potes.
Ca s'appelle l'auto-discipline. A défaut d'avoir inventé la machine à récupérer les coups de pied au cul qui se perdent, faudra bien que tu te les mettes toi-même.
Et dis toi bien qu'il n'y a que toi qui puisses quelque chose pour toi-même. Même avec un psy, le travail, c'est toi qui le fais.