Cruella
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« Répondre #30 le: 09-06-2007, 11:00 » |
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ben oui... j'ai le droit de dire aussi de faire gaffe qu'on peut tombé sur des tarés... dominant comme soumis d'ailleurs.
Je confirme à 200% y'a des félés pour qui il s'agit d'un mode de vie, et quand la manipulation devient cérébrale, çà peut meme devenir dangereux
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marie
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« Répondre #31 le: 09-06-2007, 13:38 » |
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heuuuuuu, la je crois qu'on ne parle plus de la même chose. La domination/soumission sexuelle se fait entre deux personnes identiques et consentante. Faut quand même arreter de prendre un soumis pour un con à la base qui accepte tout et n'importe quoi. Et arrêtre de prendre le dominant pour un pervers manipulateur qui profite d'une situation. Là nous parlons de "jeu" avec un cadre bien définis, et des régles établis entre deux personnes.
+1 Déjà pour moi c'est jamais qu'une parenthèse par ce que c'est une pratique noyée dans la carte des pratiques. J'aime bien manger varié. C'est donc vraiment assez rare chez moi. Psychologiquement pour moi, c'est tres excitant de jouer avec les limites de la peur de la soumise. Peur d'avoir mal, peur d'aller trop loin. Je ménage une part de doute dans son esprit qui à mon avis crée tout le piquant de la situation. En fait ca se resumerai à flirter avec les limites de confiance, douleur, humiliation mais pas au delà d'une durée prédéfinie par ce que pour moi il est clair que c'est pas ma came sur du long terme, et que comme le mentionne Marie, je me vois pas conclure sans pénétration-jouissance des deux. C'est en fait une sorte de préliminaire géant...
+1 Je confirme à 200% y'a des félés pour qui il s'agit d'un mode de vie, et quand la manipulation devient cérébrale, çà peut meme devenir dangereux
mais il y a deux possibilités là, si c'est de la manipulation,et que nous sommes ok sur le terme toutes les deux, ,à mon avis, tu tombes dans autre chose, que je qualifierais de "perversion.....,d'un veritable abus ,d'une prise de possession de l'un sur l'autre...et là pour ma part c'est largement different,du sujet..et oui, prevenir et faire attention c'est alors loin d'etre un luxe.c'est quasi vital. pasque ,sinon, le peu que j'en decouvre et la façon dont je le ressens ,c'est justement que oui, la pers avec qui je partage ces moments joue precisement sur mon cerebral,comme d'autres l'ont souligné. j'ai decidé de faire confiance à mon nouvel ami joueur, progressivement et il me connait bien ,m'a cerne mieux que moi moi même, et il ne me "manipule" pas,non,il me guide au delà de mes limites ,en utilisant tout ce qu'il a appris de moi..... ç'est jouissif sur le plan physique ET sur le plan cerebral,la montée et la resistance avant mon lacher prise,puis ma soumission ensuite, ,est ,ce que j'ai vecu de plus intense sexuellement,et cerebralement depuis tres tres tres longtemps. il n'en demeure pas moins que c'est un jeu parmi d'autres, ni plus ni moins..
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il n y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.
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isabelle183
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« Répondre #32 le: 09-06-2007, 14:56 » |
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En parlant de manipulation j’aimerais attirer votre regard sur le texte suivant : http://maitre-jj.oldiblog.com/?page=articles&rub=119124&nba=4Maître JJ a écrit: « J’ai à ma disposition des méthodes bien plus efficaces et bien plus puissantes… »J’ai froid dans le dos. Le bien-être et la jouissance sont un but en soi entre personnes consentantes. En faire une pseudo-philosophie me parait aussi dangereux qu’une religion. L’un est l’autre sert à gagner des adeptes en leur promettant quelque chose en échange. Pour éviter tout malentendu : Je ne suis pas contre les relations D/S au sein d’un couple. Mais je suis méfiante envers toute personne qui essaye de s’emparer de ma pensée par des arguments flatteurs. On peut tout à fait être "soumise à temps voulu" et capable de penser soi-même.
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vette
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« Répondre #33 le: 09-06-2007, 18:29 » |
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Quand on fait une entière confiance à son partenaire, on n'a pas peur d'être manipulé.
Je n'ai pas peur que l'autre dépasse mes propres limites, par contre, j'ai peur de moi, même si ça reste dans le cadre du jeu librement consenti entre deux êtres. Je m'explique : j'ai parfois l'impression de flirter, dans ma vie comme dans le sexe, avec ma propre folie. Je suis probablement quelqu'un de pondéré et de raisonnable, parce que je sens que si je ne me mettais pas quelques gardes fous, je pourrais à tout moment basculer dans la folie. Je sais que la limite est fragile, et j'ai peur de pousser trop loin le lacher prise, à tous les sens du terme. Par exemple (again), sous l'effet de l'excitation, je pourrais avoir envie très fort d'avoir très mal, voire d'être tuée.
Mon partenaire doit donc me garantir contre ma propre folie, pas parce que c'est potentiellement dangereux physiquement -il n'irait de toute façon jamais bien loin et serait tout à fait incapable de me faire mal- mais parce que je suis capable de me mettre dans des états proches de la perte de raison Il me dit que mes regards lui ont déjà fait peur à certains moments.
Et flirter avec ma propre folie est pour moi quelque chose de trop grisant.
C'est difficile à expliquer, en fait, j'essaierai à nouveau plus tard, quand ça aura muri.
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Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol. Thierry Disant.
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Camille
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« Répondre #34 le: 09-06-2007, 19:35 » |
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Quand on fait une entière confiance à son partenaire, on n'a pas peur d'être manipulé.
Je n'ai pas peur que l'autre dépasse mes propres limites, par contre, j'ai peur de moi, même si ça reste dans le cadre du jeu librement consenti entre deux êtres. Je m'explique : j'ai parfois l'impression de flirter, dans ma vie comme dans le sexe, avec ma propre folie. Je suis probablement quelqu'un de pondéré et de raisonnable, parce que je sens que si je ne me mettais pas quelques gardes fous, je pourrais à tout moment basculer dans la folie. Je sais que la limite est fragile, et j'ai peur de pousser trop loin le lacher prise, à tous les sens du terme. Je comprends pulsoie à donf, j'ai pas peur d'un pseudo dom, je suis trés capable de reconnaitre un detraqué, c'est de moi que j'ai peur et des limites entre le jeu et la réalité quelque fois c'est assez "flotant" et ca se melange surtout dans les jeux qui appellent le cérebral.
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Flibette
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« Répondre #35 le: 09-06-2007, 20:04 » |
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Par exemple (again), sous l'effet de l'excitation, je pourrais avoir envie très fort d'avoir très mal, voire d'être tuée.
Ca, par exemple, c'est vraiment un truc qui me dépasse totalement. Je n'arrive pas du tout à concevoir la jouissance, le plaisir ('fin mettez le mots qui conviennennt) qui peut exister dans la douleur. Si y'a qqn pour me décrire ça, m'expliquer (si c'est possible), je suis preneuse.
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isabelle183
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« Répondre #36 le: 09-06-2007, 21:10 » |
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Selon moi le masochisme a deux aspects Physique= plaisir de la douleur Cérébral= plaisir de l’humiliation.
Toutes les constellations sont possibles, voire le deux extrêmes. Pour ma part je n’aime pas la douleur, je suis purement cérébrale. Pourtant je pratique la fessée. A part dans une petite fessée érotique je n’éprouve (généralement) aucun plaisir quand c’est sérieux. Mon plaisir se situe avant (dans la situation, mise en scène etc) et après (modification complète de la sensibilité de mon corps). Quand je pratique la fessée hard, il y a le moment (après maintes efforts endurés) où les endorphines se déclanchent, mais là nous ne sommes plus dans le ressentie sexuel, mais dans une autre catégorie.
Je me suis longtemps posée la question comment expliquer le plaisir dans la douleur. Je ne saurais le faire, mais il y a un petit exercice pour comprendre et que j’ai découvert cet année par le net : le figging. Je n’ai tenu qu’un peu plus que deux minutes. La brûlure est très intense et même une minute peut suffire. L’effet produit est surprenant et révélateur. Il répond parfaitement à la question du rapport entre douleur et le plaisir qui en suit.
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Nana
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« Répondre #37 le: 09-06-2007, 21:53 » |
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Selon moi le masochisme a deux aspects Physique= plaisir de la douleur Cérébral= plaisir de l’humiliation.
je reviendrais ladessus plus tard, mais déjà je ne suis pas d'accord .... le figging.
Avec le gingembre ?
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Il est ma drogue, mon alcool, ma dépendance, ma raison de me lever, de m'habiller et, surtout, de me déshabiller.
Il est mon sourire du matin ou la tristesse d'une journée noire.
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« Répondre #38 le: 09-06-2007, 22:31 » |
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Pour ceux qui comme moi n'ont pas la moindre idée de ce que peut être le figging... http://isafantasmagorie.canalblog.com/archives/2005/12/07/1099383.htmlSans avoir tout lu: , naméçavapalatête!!!!! En même temps, une dinde farçie au gingembre....
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« Répondre #39 le: 09-06-2007, 23:21 » |
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je n'avais aucune idée de ce qu'était le figging et sincèrement çà me donne mais alors pas du tout envie
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« Répondre #40 le: 09-06-2007, 23:29 » |
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Quand je pratique la fessée hard, il y a le moment (après maintes efforts endurés) où les endorphines se déclanchent, mais là nous ne sommes plus dans le ressentie sexuel, mais dans une autre catégorie.
Heu, laquelle? Parce que la libération des endorphines est un des signes a postériori de la jouissance et là, à part dans le ressentit sexuel, j'vois pô. Ceci dit, la libération d'endorphines comme réaction à la douleur est peut être une piste de réflexion.
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isabelle183
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« Répondre #41 le: 10-06-2007, 00:25 » |
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Heu, laquelle? Parce que la libération des endorphines est un des signes a postériori de la jouissance et là, à part dans le ressentit sexuel, j'vois pô.
Je ne saurais pas mieux t’expliquer que cet extrait d’un de mes textes (en évitant l’analyse et pharmacologie) Me voilà, penchée sur la table du salon. J’ai reçu un premier coup, annoncé par un sifflement caractéristique, un impact davantage surprenant que douloureux pendant une fraction de seconde. Puis ma colonne vertébrale transmet l’information au cerveau. Mon corps réagit par la douleur. Elle est intense. Dans cette expérience le temps se structure autrement que la vie quotidienne. Les secondes entre les coups se transforment en éternité et pendant la cérémonie toute pensée s’estompe. Je ne suis que corps, capable d’éprouver des sensations intenses. Une séance de fessée n’est jamais un déroulement temporaire classique pour moi. Elle n’est que l’instant. L’angoisse d’un perpétuel imprévu. Un effacement de toute certitude. Reflet exact de la vie tel que l’on n’aime pas la voir. La souffrance détruit les limites de mes expériences antérieures, l’exquis et le douloureux se touchent et se confondent. La ritualisation par les coups qui tombent dans des intervalles réguliers, me prépare à un instant auquel je ne peux et ne veux pas échapper : L’extase ! Si différente de l’orgasme. Mon monde d’intérieur et le monde d’extérieur ne font plus qu’un. Ils ne se rencontrent plus sur la peau de mes fesses, ils fusionnent et me mettent hors de moi. L’instant par l’intensité des émotions déchaînées devient plus important que l’organisation du temps qui est ma vie . J’oublie mon passé sans envisager mon futur. Je suis ! Comme dit le dieu de l’ancien testament. Je ressens l’intensité de mon vécu qui m’amène directement devant l’énigme de mon existence : Le mystère de la jouissance humaine
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Nana
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Pour être irremplaçable, il faut être différente.
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« Répondre #42 le: 10-06-2007, 08:21 » |
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Selon moi le masochisme a deux aspects Physique= plaisir de la douleur Cérébral= plaisir de l’humiliation.
je reviendrais ladessus plus tard, mais déjà je ne suis pas d'accord ....
bon voilà, j'y reviens. Limiter le masochisme à ces deux plaisirs c'est pas à mon avis la bonne définition. Le masochisme ce n'est pas que ça. Le sm c'est quelque chose qui se définie sur plusieurs degrés allant du sm soft au sm hard. Et pour passer du soft au hard y'a quand même pas mal de niveaux à franchire. Le plaisir dans la douleur et l'humiliation, c'est déjà quelque chose d'assez pointu et c'est ce limiter au sm hard. Alors que le soft frise beaucoup plus avec le cerebral, avec le lacher prise, la confiance entre les partenaires, le jeu ... Il nous arrive de pratiquer (rarement), et à aucun moment je n'ai été humilié, ni n'ai ressentis une quelquonque douleur, par contre j'ai toujours frisé ces moments la, et c'est là qu'entre en jeu le plaisir : le doute, le moment où tu te dis : va t il le faire ? oui ? non ? le moment ou tu remets en question la confiance que tu avais en ton partenaire et ou tu te dis "ptin ce mec est taré en fait ! " . Il y a ladedans ni humiliation, ni douleur, juste un effleurement sans jamais le toucher.
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marie
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« Répondre #43 le: 10-06-2007, 12:24 » |
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bon voilà, j'y reviens.
Limiter le masochisme à ces deux plaisirs c'est pas à mon avis la bonne définition. Le masochisme ce n'est pas que ça. Le sm c'est quelque chose qui se définie sur plusieurs degrés allant du sm soft au sm hard. Et pour passer du soft au hard y'a quand même pas mal de niveaux à franchire.
Le plaisir dans la douleur et l'humiliation, c'est déjà quelque chose d'assez pointu et c'est ce limiter au sm hard. Alors que le soft frise beaucoup plus avec le cerebral, avec le lacher prise, la confiance entre les partenaires, le jeu ...
Il nous arrive de pratiquer (rarement), et à aucun moment je n'ai été humilié, ni n'ai ressentis une quelquonque douleur, par contre j'ai toujours frisé ces moments la, et c'est là qu'entre en jeu le plaisir : le doute, le moment où tu te dis : va t il le faire ? oui ? non ? le moment ou tu remets en question la confiance que tu avais en ton partenaire et ou tu te dis "ptin ce mec est taré en fait ! " . Il y a ladedans ni humiliation, ni douleur, juste un effleurement sans jamais le toucher.
c'est excellent à lire , pour ma part..merci je restitue comme je viens juste de le ressentir et la derniere phrase hummm. tu vas sourire (jsuis une vraie timbrée),le mot effleurement ,là, ben pffffff,trop fort l'imagination ..
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Nana
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« Répondre #44 le: 10-06-2007, 12:47 » |
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Ce soir pour illustration je vous raconterais le jour où il a sorti une aiguille et qu'il l'a apporché d'un sein.
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