NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Détruire le nid.  (Lu 7569 fois)
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vette
Marraine : Nana
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« le: 22-04-2007, 10:56 »

Beaucoup d'entre vous l'ont évoqué : celui ou celle qui nous quitte se met à nous discréditer, comme si nous étions tout à coup bon à jetter aux orties.

Pendant un temps, ils nous ont aimé, nous ont trouvé plein de qualités, et ont même aimé nos défauts (ou tout au moins, ils s'en sont accomodés)
Et puis un jour ils en rencontrent un ou une autre, et tout soudain, nous n'avons plus que des défauts insupportables, nous devenons nuls en toute chose, nous ne valons plus rien.

J'y vois quant à moi un besoin de détruire le nid pour pouvoir s'envoler. Sinon, il reste trop tentant, et l'envol qu'on prendriait ne serait plus qu'un vol d'essai. Si le nid est détruit, plus de retour possible.
Il n'y a aucune objectivité là dedans, mais bien une mauvaise foi évidente qui consiste à dénigrer l'autre stèmatiquement pour se donner de bonnes raisons de partir.

J'y vois une façon de se dédouaner de sa propre culpabilité, en se posant comme victime.
C'est pas facile de se voir comme un salaud, ou une salope.

Ca peut aller jusqu'à provoquer celui ou celle qu'on quitte pour le ou la pousser à commettre des actes qu'on pourra lui reprocher ensuite.

Bien sur, on ne se l'avoue pas, et on fait en sorte de se donner bonne conscience.

Le but du présent post est double :

- faire comprendre à celles et ceux qui ont été quittés qu'il n'y a pas QUE de leur faute, et que les reproches faits par l'autre ne sont pas forcément toujours justifiés. Qu'il est peut-être bon qu'ils tiennent compte de cette donnée pour ne pas s'auto-flageller.

- faire s'intérroger les "quitteurs" sur leur bonne foi, pour leur permettre de se dire qu'ils ne se sont pas forcément trompé en ayant, pendant un temps, donné de l'amour à une personne qu'ils finissent par détester.

Je ne dis pas que ce comportement existe à chaque fois. Loin de là. Je dis juste qu'il existe.

Et vous, qu'en pensez-vous ?
Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #1 le: 22-04-2007, 11:03 »

j'ai été celle que l'on quitte en abaissant à ras de terre, en me dévaluant sans donner les raisons réelles de son départ à part "je ne t'aime plus mais je ne te reproche rien"

par contre, j'ai eu et encore aujourd'hui le sentiment qu'il ne veut pas qu'on touche à son "jouet", qu'il a essayé de le casser surtout pour qu'un autre ne puisse pas prendre plaisir avec moi

de toute manière dans l'échec d'une relation les torts sont tjrs des deux côtés , pas 50/50 mais chacun à sa part dans cet échec

La haine étant la face cachée de l'amour, est ce là la raison première de leur acharnement à vouloir détruire? L'indifférence n'est ce pas quand on est arrivé à dépasser tout çà! juste une réflexion mais pas de réponses!
« Dernière édition: 22-04-2007, 11:09 par christelle » Journalisée
marie
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« Répondre #2 le: 22-04-2007, 11:10 »

 j'en dis pour ma part ,que ça me plait beaucoup beaucoup d'avoir lu ça.. ouioui
et ptetre que parfois , on ne deteste pas ,mais ""juste""il n'y a plus d'amour.
,et la force du sentiment premier empeche d'avoir un sentiment conoté plus intermediaire ensuite .
et plus on critique , de fait ,oui tu as raison, plus il doit etre  confortable  et moins culpabilisant de quitter le nid,d'etre celui qui part.
merci Vette
Journalisée

il n y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.
Flibette
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NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #3 le: 22-04-2007, 11:56 »

Je me sens à la fois proche et éloignée de ce sujet.

Eloignée parce que j'ai ressenti cette haine à un moment, non pas pour quitter le nid mais parce que ex-mari m'avait poussée à bout. Là, c'était lui qui était haineux à la base. Il n'a jamais vraiment compris pourquoi je le quittais et l'a mal vécu. Quand j'ai décidé de le quitter, comme ton ex, Christelle je n'avais guère d'autre argument que "je te quitte parce que je ne t'aime plus, je n'ai rien à te reprocher." Je n'avais pas de reproches majeurs à lui faire. J'en avais bien plus à me faire (je l'avais trompé). Donc, non, je ne partais pas en le détestant et en détestant ce qu'il était. Je suis partie parce que notre vie avait l'asect d'un encéphalogramme plat et que ça ne me convenait pas. Je suis aussi partie parce que j'étais tombée amoureuse d'un autre. Donc, à la base, je n'ai pas cherché à souligner des défauts inssupportables qui auraient au moins eu l'avantage de rendre notre relation vivante. Dès le déart, pour reprendre ce que disait No, je lui ai dit qu'il resterait quoiqu'il arrive l'un des hommes importants de ma vie. Je ne peux pas nier que je l'ai aimé très fort et qu'il est le père de mon fils.
Sauf qu'avec le temps, du fait de son incompréhension, il est très vite devenu invivable. Et là, oui, je l'ai détesté. Mais, au final, ce n'est pas ce qui m'a permis de partir.

Ensuite, je me sens proche parce que j'ai ressenti cette haine au moment d'une rupture et c'est, en effet, sans doute elle qui m'a permise de rompre le lien. Sauf que là, c'est moi qui était quittée! Ca, c'était avec l'ot' tanche de manipulateur et je pense que cette haine était plus que justifiée! Le réveil est difficile après ce genre de relation!

Du coup, j'en viens à me dire, du haut de ma petite expérience, que ce n'est pas le quitteur qui ressent de la haine, mais plutôt le quitté.
Journalisée

Ne jamais dire jamais...
marie
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« Répondre #4 le: 22-04-2007, 11:57 »

Sister No !
oh  salut
,le processus ,l'explication que tu donnes ça me parle un max ..ça me fait un vrai sourire.
si seulement il pouvait y avoir encore cette intelligence du coeur,qui fasse qu'apres cette periode de denigrements qui semble "necessaire " ,on puisse reconstruire, differemment mais  bon (dans la sens qualité) encore...
merci.
Journalisée

il n y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.
Real
Invité
« Répondre #5 le: 22-04-2007, 14:00 »

Du coup, j'en viens à me dire, du haut de ma petite expérience, que ce n'est pas le quitteur qui ressent de la haine, mais plutôt le quitté.

Non c'est faux, c'est une généralité qui ne repose que sur ta propre expérience, quittant ou quitté, les deux rôles sont difficiles et il injuste de vouloir attribuer arbitrairement les charges et décharges à l'un ou l'autre des rôles.
Ca ne dépend pas du rôle mais de la personne et ses actes, pour moi d'un côté ou de l'autre sont sont les actes qu'ils faut retenir et non pas comme le dit Vette, se dédouaner de sa responsabilité pour des problèmes de conscience parcequ'on est lâche, incapable d'assumer la réelle finalité de ses actes en se cachant derrière les apparences et préjugés.

Me conçernant j'ai toujours fait en sorte de n'avoir aucun problème avec moi même sur ce plan, j'assume mes erreurs, mes faiblesses sans pour autant accepter qu'elles puissent injustement servir d'excuses mensongéres et être utilisées pour donner raison à autre choses que le contexte dans lequel elles valent.

Les actes, en son âme et conscience, face à soi-même il n'y que ça a retenir pour moi.

D'ailleurs je regardais une émission hier soir, dans laquelle on présentait le rôle de victime comme les nouveaux héros.
Une controverse est d'ailleurs en train de naître sur Lady Di, dans le coeur des Anglais le souvenir est encore vivace de cette femme qu'ils ont adoré.
Dans les rôles, le Prince Charles, sans coeur, qui n'aime pas son épouse et la trompe, Lady Di, épouse malheureuse et délaissée, un superbe cliché emprunt d'une tonne de préjugés.
Alors que dans les faits, en fouillant les zones d'ombre qui subsistent autour de son tragique destin, on découvre que si le Prince Charles avait une maîtresse, Lady Di en avait eu une bonne dizaine, peu importe qui a commençé, le rôle de victime l'emporte sur tout les plans.

C'est bien ça que je n'accepte pas me conçernant, que peu importe les faits et actes, les apparences, rôles et préjugés l'emportent, c'est à ce titre que je suis un ultra-méfiant face aux personnes qui se posent devant moi en victime si nous sommes opposés, car j'ai déjà eu plus d'une fois à porter le costard de salaud alors que dans les faits ...
« Dernière édition: 22-04-2007, 14:05 par Real » Journalisée
Flibette
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« Répondre #6 le: 22-04-2007, 14:45 »

T'es mignon, Réal, mais je parlais de ma propre expérience...
Journalisée

Ne jamais dire jamais...
Real
Invité
« Répondre #7 le: 22-04-2007, 19:19 »

T'es mignon, Réal, mais je parlais de ma propre expérience...

T'es mignonne c'est ce que je dis, seulement tu le présentais un peu comme une généralité que je contestais par une autre position.
Et c'est le côté généralité du propos que j'attaque pas ton expérience.
Journalisée
vette
Marraine : Nana
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« Répondre #8 le: 22-04-2007, 19:38 »

Dénigrer le nid, c'est parfois aussi ce qu'ont besoin de faire les adolescents devenus (presque) adultes pour pouvoir le quitter.

Quand tout est bien chez papa-maman, c'est trop difficile de partir et de s'envoler. Je me demande parfois si ce n'est pas en partie ce qui fait que les grands ados sont parfois si négatifs envers nous, le jour où ils commencent à avoir envie de construire leur propre nid.

Quand ça  fait trop peur, il faut bien se donner une bonne mauvaise raison d'avoir à  surmonter cette peur, non ?
Journalisée

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Dragonne
Invité
« Répondre #9 le: 22-04-2007, 21:36 »

Des-aimer me parait effectivement un passage oblige pour partir. Mais peut etre qu'on des-aime parfois avant de partir non? Pourquoi necessairement apres?Huh
Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #10 le: 22-04-2007, 22:44 »

ça dépend des expériences de chacun ! Avant, pendant ou après ! Des fois on doit le faire après si l'autre nous a quitté un peu brutalement peut-être et que l'on doit tenter de faire le deuil d'une relation pour pouvoir rebondir et avancer...

Non ?
Oui mais je pensais a une relation qu'on a choisi soi-meme de terminer. Il vaut mieux des-aimer avant a mon avis.
Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #11 le: 23-04-2007, 08:56 »

Vu mon expérience je te dirais qu'il vaut mieux le faire avant quelque soit la situation ! Désaimer ensemble c'est être sur que chacun a bien compris qu'il n'y avait vraiment plus aucune possibilité de vivre ensemble.

En précisant bien que "désaimer" correspond bien à tout un processus qui doit s'achever sur le respect mutuel et la reconnaissance que l'autre a bel et bien été aimé un jour et non pas seulement la période de "dénigrement".
Buvons un coup: je suis d'accord  Grin
Journalisée
Ellroy
Invité
« Répondre #12 le: 23-04-2007, 09:13 »

Beaucoup d'entre vous l'ont évoqué : celui ou celle qui nous quitte se met à nous discréditer, comme si nous étions tout à coup bon à jetter aux orties.

Pendant un temps, ils nous ont aimé, nous ont trouvé plein de qualités, et ont même aimé nos défauts (ou tout au moins, ils s'en sont accomodés)
Et puis un jour ils en rencontrent un ou une autre, et tout soudain, nous n'avons plus que des défauts insupportables, nous devenons nuls en toute chose, nous ne valons plus rien.

J'y vois quant à moi un besoin de détruire le nid pour pouvoir s'envoler. Sinon, il reste trop tentant, et l'envol qu'on prendriait ne serait plus qu'un vol d'essai. Si le nid est détruit, plus de retour possible.
Il n'y a aucune objectivité là dedans, mais bien une mauvaise foi évidente qui consiste à dénigrer l'autre stèmatiquement pour se donner de bonnes raisons de partir.

J'y vois une façon de se dédouaner de sa propre culpabilité, en se posant comme victime.
C'est pas facile de se voir comme un salaud, ou une salope.

Ca peut aller jusqu'à provoquer celui ou celle qu'on quitte pour le ou la pousser à commettre des actes qu'on pourra lui reprocher ensuite.

Bien sur, on ne se l'avoue pas, et on fait en sorte de se donner bonne conscience.

Le but du présent post est double :

- faire comprendre à celles et ceux qui ont été quittés qu'il n'y a pas QUE de leur faute, et que les reproches faits par l'autre ne sont pas forcément toujours justifiés. Qu'il est peut-être bon qu'ils tiennent compte de cette donnée pour ne pas s'auto-flageller.

- faire s'intérroger les "quitteurs" sur leur bonne foi, pour leur permettre de se dire qu'ils ne se sont pas forcément trompé en ayant, pendant un temps, donné de l'amour à une personne qu'ils finissent par détester.

Je ne dis pas que ce comportement existe à chaque fois. Loin de là. Je dis juste qu'il existe.

Et vous, qu'en pensez-vous ?



J'ai voulu quitter Cornela deux fois et "malheureusement*" à chaque fois que c'était le cas c'était plus moi que je remettais en cause qu'elle.

Ca donnait des absurdités du genre "je t'aime, tu seras plus heureuse sans moi alors je te quitte, je ne te mérite pas (je le fais avant que tu t'en rendes compte, de toute façon je ne pourrais jamais m'empêcher de faire des conneries et tu souffriras jusqu'à n'en plus pouvoir)", "je t'aime, mais j'ai l'impression de l'aimer aussi et j'ai envie de tenter quelque chose", je n'ai jamais remis en cause sa valeur, ce qu'elle pourrait apporter à d'autres, à quelle point elle était exceptionnelle...  Je vois même une certaine ironie en pensant à la façon dont elle m'a aider à devenir ce que je suis un homme sûr de lui, etc...

Ma motivation était pourtant effectivement quelque part de quitter mon nid, de me lancer dans une aventure qui casserai la routine dans laquelle j'avais le sentiment de vivre une aventure, quelque chose de romanesque...  Cela sous entendait pour moi non pas un abandon pur et simple mais une concertation vis à vis de comment gérer notre séparation future...

J'ai le sentiment d'avoir beaucoup vécu, de ne plus avoir de but et pourtant une fois le coup de folie passé  et parlé avec ma chère et tendre je me rend compte qu'après 17 ans de vie commune même si on a plus à se marrier à faire des enfants, qu'on a une maison des boulots, il y a encore de sacrés challenges à relever.

* Je dis "malheureusement" par ce qu'il me parait bien évident que "la facilité" aurait été de mentir et de lui dire des saloperies pour qu'elle me déteste et me foute dehors...  Undecided
« Dernière édition: 23-04-2007, 09:41 par Ellroy » Journalisée
Hotllywood
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Looke tout ça...


WWW
« Répondre #13 le: 24-04-2007, 20:59 »

J'avais par la passé evoqué cet episode de ma vie mais ton sujet l'y fait y repenser.

Le tableau: 10 ans de vie commune.

-Jour Un
Je rencontre une fille sexy super bien gaulée et pomponnée.

Elle a un bon job, elle est tres amoureuse et hyper performante. Presque trop. Je suis sous le charme. A l'epoque j'ai zero fric mais pas grave elle assure pour deux. Je suis epaté.
Accessoirement c'est une bete de sexe blablabla...

-5 ans
Je bosse depuis 5 ans et j'ai pas un fleche devant moi: comme elle a deux fils et que son ex ne paye plus la pension alim, je mets tout mon blé. Je lui dois bien ça: elle l'a fait avant moi.

-6ans
Un jour un relevé bancaire traine sur son bureau et je me rends compte que elle a deux livrets au taquet lesquels ont étés ouverts il y a environ... 4 ans.
Là j'ai comme un doute: elle n'a jamais compté quand j'etais fauchman, je lui ai donc filé mon blé sans regarder point barre. Je n'ai meme pas de compte perso (sauf un pro bien entendu)

Là j'ai comme un warning qui clignote et je me pose les fesses au bureau et je plonge la dedans...
Alors non seulement son ex paye la pension tout à fait normalement, mais en plus son pere (qui paye l'ISF) lui file du blé.
Evidemment les comptes sont à son nom (etait il utile d ele préciser?)

Ohnondedjiou! Là je me sens tres franchement cocu mais pas sexuellement.

Dans le meme temps: elle a beaucoup perdu de sa gniake: je rentre le soir (a l'époque je termine plus tard et je travaille loin) vers 20 h dans une maison plutot en bordel, et j'ai droit assez souvent à "quesse tu veux manger ce soir"  tfr84

De là est né mon désamour, d'autant que les explications que j'ai eu a l'époque etaient super foireuses. Je découvre une gripsous sous marin.
A ma charge, j'aurai pu me poser des question avant par ce qu'avec 5 patates par mois de revenu de couple, meme si les traites de la maisons etaient assez musclées y'avait un loup.



Tout cela pour dire que non, me sens pas obligé de détruire le nid, j'ai juste retiré la merde que j'avais dans les yeux.
Et la suite des evenement m'a confirmé...



Journalisée

____________________________________Surboomer________________________________
Real
Invité
« Répondre #14 le: 24-04-2007, 22:30 »

En fait, suite aux propos de Hot, je pense que mon problème n'est pas que le nid ait été cassé mais plutôt comment elle a cassé le nid.
Déjà une chose que j'ai eu beaucoup de mal à digérer c'est que pendant 13 ans de mariage, elle me voyait des maîtresses partout et me tombait dessus violemment et de façon soudaine réguliérement et lorsqu'elle s'est barré avec quelqu'un, elle à trouvé toutes les excuses du monde pour le faire, mais surtout c'était quasiment de ma faute.
De même que si elle trouvait normal de me faire chier avec des maîtresses que je n'avais pas, là il fallait que je comprenne que ce n'était pas de sa faute, qu'elle n'allait pas faire semblant et lorsque que je réclamais un peu de pudeur et de ménagement durant au moins la période pendant laquelle nous vivions encore ensemble, j'en demandais trop.
Par exemple je trouvais limite pour moi de tomber sur ses sous-vêtement souillés des ses ébats de la veille jetés sans ménagement sur le tas de linge sale lorsqu'elle rentrait à neuf heure du mat le dimanche matin pendant que je m'occupais de la lessive et des filles, j'étais vraiment un sale con qui lui cherchait des poux et elle se permettait de péter un cable avant d'aller se coucher jusque 15h.
Même chose lorsque j'avais décidé de dormir dans le canapé parceque je n'arrivais pas à conçevoir que l'on puisse dormir ensemble, surtout qu'elle s'endormait tranquillement en ronflant alors que moi je passais quasiment la nuit à me demander ou était l'erreur, elle me faisait remarquer que je faisais beaucoup d'histoire pour pas grand chose.

Pour le partage des biens, ça ne la dérangeait pas que moi j'y laisse 13 ans de construction de ma vie et lorsque je lui avait dit "bon il y a les filles, comme tu en a la garde je te laisse tout", elle m'avait regardé avec un air ébahi et suffoquée en me répondant "il ne manquerait plus qu'il en soit autrement".

Bref la période du divorce fut parsemé de ses moments sordides et je devais en plus supporter le fait qu'elle soit la victime de tout ça, parcequ'en plus je ne comprenais rien pour elle.

Alors bon, le nid cassé, elle qui se barre avec un autre c'était devenu accessoire face au fait que ce soit moi qui me prenne tout dans la gueule et de découvrir qu'elle avait en plus la loi et les apparences pour elle juste parcequ'elle est une femme et que moi j'entendais souvent "mouais mais bon, il n'y a pas de fumée sans feu hein".

Journalisée
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