NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Le coin du psy  (Lu 17351 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
isabelle183
Invité
« Répondre #60 le: 25-10-2007, 16:12 »

Ex: donner des antibio quand c'est viral

Voir post de vette Wink Grin
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« Répondre #61 le: 25-10-2007, 16:15 »


Qui a dis que je ne pense pas la même chose que toi sur le fond de ta critique. Huh
Je trouve qu'il y ait bien trop d'analystes freudiens d'une qualification déplorable, voire dangereux pour une personne souffrante.


Autant pour moi, mais en général, quand une personne énonce une proposition sans autre précision, j'ai la facheuse tendance à comprendre qu'elle se l'approprie. Shuis assez basique, en fait.
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Ne jamais dire jamais...
isabelle183
Invité
« Répondre #62 le: 25-10-2007, 16:27 »

Autant pour moi, mais en général, quand une personne énonce une proposition sans autre précision, j'ai la facheuse tendance à comprendre qu'elle se l'approprie. Shuis assez basique, en fait.

J'irais même encore plus loin dans ton sens: L'Oedipe ne me parait pas indispensable pour analyser avec succès.
Dans mon analyse perso, nous avons abordé cette notion folklorique pendant cinq minutes je crois.

Une petite remarque sur ma façon de m'exprimer en général: Quand je cite un philosophe, analyste etc c'est parce que je trouve que la réflexion mérite attention. Ni plus, ni moins. Je pense là, nous avons fait le tour. Wink
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« Répondre #63 le: 25-10-2007, 16:31 »

Bon enfin bref, la remets dans ma culotte  Grin

Sois pas impatient. Attends ce soir.  Grin
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"Tout dans la vie est une affaire de choix, ça commence par la tétine ou le téton, ça se termine par le chêne ou le sapin." Pierre Desproges
vette
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« Répondre #64 le: 25-10-2007, 16:33 »

Oui enfin, y'a quantité de toubibs qui te filent des antalgiques sans traiter le pourquoi t'as mal...

Et c'est bien pour ça que désormais, je refuse de fréquenter ces gens là.  Grin
Pas besoin d'eux pour avaler des cachets.

Sinon, je crois bien qu'il n'y a pas besoin d'aller très mal pour consulter un psy. Une analyse, même quand on va bien, ça peut apporter beaucoup.


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Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
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« Répondre #65 le: 25-10-2007, 16:39 »

Sinon, je crois bien qu'il n'y a pas besoin d'aller très mal pour consulter un psy. Une analyse, même quand on va bien, ça peut apporter beaucoup.

Surtout au compte en banque du psy!  Grin
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meetchu
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« Répondre #66 le: 25-10-2007, 16:51 »

La thérapie que j'ai pratiquée allait les deux aspects : analyse et modifications des comportements.
Pour résumer, à partir d'une première analyse des symptômes, des changements de comportement étaient essayés et les résultats analysés.  Mine de rien, c'était très efficace, car ce qui était compris intellectuellement était mis en pratique et vice-versa.
Il vaut mieux, bien sûr, que l'analyste (analyste pur ou thérapeute) soit bon pour bien orienter la personne, mais c'est plutôt bluffant (pas avec les récalcitrants).
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isabelle183
Invité
« Répondre #67 le: 25-10-2007, 19:21 »

Je poste ce texte pour ceux et celles qui veulent mieux comprendre vers quel idéal tend l’analyse selon Wilhelm Reich.
Je suis assez d’accord avec ses idées.
Demander plus à l’analyse me parait une illusion.

Le caractère génital : des tendances et des attitudes positives

(Wilhelm Reich)

La structure du Moi

Le caractère génital réduit périodiquement la pression des exigences instinctuelles par des décharges orgastiques du Ça sur le Moi; le Ça s'en trouve satisfait dans ses besoins essentiels et ne ressent pas la nécessité de développer un Surmoi sadique; par conséquent, le Surmoi n’exerce aucune pression anormale sur le Moi.
Le Moi assume sans aucun sentiment de culpabilité la libido génitale ainsi que certaines tendances prégénitales du Ça en vue de les satisfaire. Il sublime dans l'activité sociale l'agressivité naturelle et certaines parties de la libido prégénitale.
En matière de génitalité, le Moi adopte une attitude positive à l'égard du Ça, ce qui l'autorise d'autant plus à lui imposer des inhibitions qu'il ne se met pas en travers de ses besoins principaux, à savoir la satisfaction libidinale.
Il semblerait que ce soit là la seule condition permettant au Moi de tenir sous son contrôle le Ça, sans recourir au refoulement. Ainsi, un certain penchant homosexuel ne signifie pas grand-chose si, en même temps, les aspirations hétérosexuelles sont satisfaites; il aurait de l'importance s'il y avait une stase de la libido.

Dans la perspective économique, cet état de choses est facile à comprendre : la satisfaction hétérosexuelle - à condition que l'homosexualité ne soit pas refoulée; qu'elle s'intègre dans les structures libidinales - canalise aussi les aspirations homosexuelles de l'individu.
Comme, dans le cas considéré ci-dessus, le Moi (bénéficiaire de satisfactions sexuelles indispensables) ne subit que peu de pression de la part du Ça et du
Surmoi, il ne ressent pas non plus le besoin de se défendre contre le Ça, comme c'est le cas du Moi d'un caractère névrosé.

Il dispose donc d'une abondance d'énergies pour alimenter sa vie affective et sociale; il se livre à une action, à une vie intense et circulant librement; le
Moi est accessible, à un degré élevé, au plaisir et au déplaisir. Certes, le Moi du caractère génital est également cuirassé, mais il dispose librement de cette
cuirasse au lieu d'en subir la loi.

Elle est assez souple pour permettre une adaptation à toutes les situations de l'existence; le caractère génital peut être extrêmement gai, mais peut connaître aussi une colère intense.

Il réagit à la perte de l'objet par la tristesse, sans s'y noyer; il est capable d'amour ardent et de haine implacable; il peut, dans certains cas, se complaire dans des réactions enfantines sans jamais sombrer dans l'infantilisme; son sérieux a quelque chose de nature, car il n'a pas besoin de se raidir dans une attitude compensatoire pour paraître adulte à tout prix.

Son courage ne sert jamais à prouver sa puissance virile, mais tend vers un but rationnel. Ainsi il ne craindra pas de se faire traiter de lâche s'il est persuadé de l'inutilité d'une guerre et il défendra ses convictions. Son amour autant que sa haine ont un but rationnel, ses désirs infantiles ayant perdu leur cause d'investissement.

La souplesse et la solidité de sa cuirasse caractérielle se manifestent dans la facilité avec laquelle il sait s'ouvrir au monde ou, au besoin, se retirer dans sa coquille. Son aptitude à communiquer éclate surtout dans sa vie sexuelle: dans l'acte d'amour, le Moi se réduit pratiquement à une simple fonction de perception, la cuirasse s'est temporairement évanouie, la personnalité s'absorbe tout entière dans l'expérience du plaisir sans crainte de s'y perdre, puisque le Moi dispose d'un fondement narcissique solide qui ne remplit aucune tâche compensatoire.

C'est de l'expérience sexuelle que sa confiance de soi retire ses énergies les plus puissantes. Sa manière de faire face aux conflits de tous les jours prouve que ces conflits sont d'ordre rationnel, sans adjonction de survivances infantiles; en fait, une économie libidinale bien équilibrée rend impossible chez lui l'investissement d'expériences et de désirs infantiles.

Le caractère génital n'a donc rien de figé ou de rigide: la même observation s'applique aussi à sa sexualité. Comme il s'ouvre au plaisir, il est capable de monogamie sans obsession et sans refoulement; mais si les circonstances s'y prêtent, il peut, sans en subir le moindre préjudice, changer l'objet de son affection ou s'adonner à la polygamie.

Il ne se cramponne pas à son objet sexuel par un sentiment de culpabilité ou pour obéir à quelque précepte moral; s'il maintient une liaison sexuelle, c'est parce que son partenaire lui donne du plaisir. Il est à même de surmonter des désirs polygames s'ils compromettent ses rapports avec l'objet de son amour mais il leur cède s'ils se montrent trop harcelants. S'il en résulte quelque conflit, il réussit toujours à le régler par des voies rationnelles.

Il ignore pratiquement les sentiments de culpabilité propres aux névrosés. Sa sociabilité se fonde sur son agressivité sublimée (et non refoulée) et sur l'orientation réaliste de toute son existence. Cela n'implique en aucune manière qu'il dise amen à tout ce que lui propose la réalité externe, tant s'en faut !

C'est justement le caractère génital - dont la structure s'oppose si foncièrement à notre civilisation moralisante et antisexuelle - qui peut critiquer et modifier nos structures sociales. Comme il envisage la vie avec courage et optimisme, il n'est pas obligé de biaiser et de faire des concessions incompatibles avec ses convictions intimes.

Si le but de toute évolution sociale est la suprématie de l'intelligence, ce but ne saurait être atteint sans qu'on accorde la primauté à la génialité. Car la suprématie de l'intelligence présuppose une économie libidinale bien équilibrée, autrement dit la primauté génitale.
La primauté génitale et la primauté de l'intelligence sont liées l'une à l'autre, comme sont liés la stase sexuelle et la névrose, le sentiment de culpabilité et la religion, l'hystérie et la superstition, la satisfaction sexuelle prégénitale et notre morale sexuelle, le sadisme et la morale, la répression sexuelle et les sociétés pour la réhabilitation des femmes déchues.

Les qualités du caractère génital, tel que nous venons de le décrire, s'expliquent par l'équilibre parfait de l'économie libidinale fondé sur son aptitude à l'expérience sexuelle plénière inversement on pourra dire que le caractère névrosé est dû à un déséquilibre de l'économie libidinale.



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vette
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« Répondre #68 le: 25-10-2007, 19:40 »

Surtout au compte en banque du psy!  Grin

mythe .....

J'ai vu une psychanalyste un peu plus d'un an, j'ai pas déboursé un centime.
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Thierry Disant.
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« Répondre #69 le: 25-10-2007, 20:18 »

Et si tu lui disais ce pour quoi tu vas le voir tout simplement...  Wink

Je ne suis pas sure d'y arriver. C'est vraiment pas tout simple pour moi.
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« Répondre #70 le: 25-10-2007, 20:23 »

celle avec qui tu te sens le plus en confiance.

Confiance
la seule personne en qui j'ai vraiment confiance et bin elle est pas psy (je vais essayer de lui demander de changer de métier mais c'est pas dans la poche)

En attendant je vais tester promis
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meetchu
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« Répondre #71 le: 25-10-2007, 20:25 »

Ben, cherche une femme déjà, tu parles de ton futur psy au féminin  kiss
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« Répondre #72 le: 25-10-2007, 20:26 »

Je suppose que le texte de Reich que tu cites est issu de l'analyse caractérielle? (je ne suis pas trop sure du titre) C'est quelle version, avant son idée d'onde biochépaquoi ou après?
Promis, quand j'ai plus de temps, je le lis en entier.

mythe .....

J'ai vu une psychanalyste un peu plus d'un an, j'ai pas déboursé un centime.


Tant mieux, peut être le signe de qqn qui ne reste pas bloqué sur les traditions freudiennes? Ca serait chouette si tu pouvais nous parler un peu de ton ressenti dans cette expérience.  ouioui (tu l'as peut être déjà fait qq part ici?) Hélas, beaucoup restent attachés à la valeur du réglement de la séance. En d'autres termes, "il faut payer pour que ça marche."
Bref, comme dans toutes ces pratiques, y'a à boire et à manger.

Je ne suis pas sure d'y arriver. C'est vraiment pas tout simple pour moi.

Alors, en effet, peut être aborder le sujet en expliquant que tu ne sais pas comment faire.  ouioui

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« Répondre #73 le: 25-10-2007, 20:31 »

Ben, cherche une femme déjà, tu parles de ton futur psy au féminin  kiss

Pas du tout je parle au féminin de la seule personne en qui j'ai vraiment confiance

Féminin ou masculin je n'ai pas encore décidé. Je vais écouter les conseils de mon médecin ensuite j'aviserai
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« Répondre #74 le: 25-10-2007, 23:48 »

Pour répondre à Flibette.

Ca fait déjà pas mal d'années que l'idée qu'une analyse doit couter de l'argent est dépassée.
Et ce pour plusieurs raisons.
A une époque, le fait de devoir payer, impliquait que l'on devait faire l'effort de s'insérer socialement, donc professionnellement, pour se mettre en situation de pouvoir le faire.
Celà ne tient plus dans la société telle qu'elle est. Le rapport entre l'investissement social et les revenus n'est plus le même.
Reste l'idée qu'il faut donner quelque chose de soi. Et ce n'est pas forcément de l'argent. C'est être à l'heure, être constant dans ses rendez-vous, tenter de ne pas tricher.

Depuis une vingtaine d'années au moins, il existe, outre les institutions sociales classiques où la consultation est gratuite, des associations d'analystes qui accordent bénévolement des consultations pour les personnes qui n'ont pas de moyens financiers sufffisants.

Voilà, pour la première partie.

Vous raconter mon analyse à moi, ou plutot, mon petit bout d'analyse à moi, puisque je n'y suis allée qu'un an, prendrait beaucoup de temps.
Pour le moment, je dirais juste ça :

Avant, j'avais du mal à prendre du temps pour moi, à m'occuper de moi. J'étais la dernière de mes priorités, les autres passant avant moi. Je le savais. Je le verbalisais, j'en discutais, etc .... mais je ne savais pas faire autrement.

Il m'a fallu une tentative de suicide pour m'accorder le temps nécessaire pour consulter. Et je n'avais même pas eu peur pour moi, mais de laisser mon fils sans mère, même s'il était déjà adulte. Je m'inquiétais de ce que deviendraient tous les gens qui comptaient sur moi.
Avec ma psy, j'ai eu tendance à faire pareil. Je m'inquiétais de sa santé, je la trouvais trop maigre et palichone.
Et là, ça m'a paru tellement gros que ça m'a fait réagir.
Parce qu'avec elle, je n'avais aucun lien affecif, et que ça en devenait complètement ridicule.
La conscience de la chose, je l'avais déjà. Elle m'a permis de passer de cette conscience à faire en sorte de  mettre en pratique.
Journalisée

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