Mouais mouais mouais.....
Je suis d'accord avec vous tous et j'ai envie de vous remercier d'avoir écrit ce que j'ai pensé lorsque je vous ai lu (vous êtes rentrés dans ma tête ?
).
Un peu comme kilout ce sujet me met à fleur de peau car si j'ai été il y a longtemps la maîtresse passionnelle gardant sa place et sa réserve en respectant le couple officiel dans lequel je m'interdisais la moindre intrusion, j'ai été la trompée et j'ai souffert comme il n'est pas permis de souffrir.
Les appels anonymes sont arrivés un jour sur mon portable, puis un message anonyme disant que "l'on voyait mon mari se promener dans les rues enlacé amoureusement avec une créature de rêve"....gloups (quand j'y repense mes mains en tremblent encore), puis les appels anonymes se firent de plus en plus fréquents, le jour, la nuit. J'ai compris sans vouloir me l'avouer. J'ai attendu patiemment, sans rien dire, d'avoir suffisamment d'appels pour porter plainte. Je notais chaque jour, chaque heure de ces appels.
Puis ayant un bon petit matelas je me suis rendue chez les flics un soir de pluie pour déposer une plainte pour harcèlement téléphonique. A pute, pute et demi.
Parallèlement je tentai de faire cracher le morceau à mon mec. Il résistait puis de guerre lasse m'a tout avoué: qu'il avait cette fille dans la peau, que je pouvais demander le divorce pour faute, qu'il ne nierait rien et cèderait à toutes mes requêtes, que je ne manquerais pas d'argent. HEIN ? Mais je ne voulais pas divorcer moi, je l'aimais, je voulais le garder !
Un soir, il m'a dit qu'il passerait le WE chez sa maîtresse, je me suis saoulée la gueule, j'ai hurlé mon désespoir et ma souffrance en le traitant de tous les noms d'oiseau possibles et imaginables (que même dans les casernes ils n'osent pas les prononcer) et en lui faisant remarquer qu'il était un bel enc..... de m'annoncer ça et qu'il n'avait pas peur de me retrouver pendue à l'arbre du jardin à son retour.
Il est revenu sur sa décision. Du moins m'a-t-il affirmé. Un vendredi après-midi j'ai reçu un mail de lui, il partait la retrouver.
La terre s'est écroulée sous mes pieds, je tremblais de tous mes membres, suis allée vomir, j'avais terriblement mal au ventre. J'ai quitté mon boulot illico, me suis rendue chez nous pour constater que son sac de voyage avait disparu de l'armoire, suis revenue à mon boulot, ai re-vomi et j'ai fini par atterrir chez mon médecin : une piqure de spasfon dans la fesse gauche, une piqure de valium dans la fesse droite, + une boîte de cachets à prendre toutes les 6 heures pour éviter ces tremblements spasmodiques qui me secouaient tout le corps malgré moi.
J'ai été recueillie le soir chez des amis qui se sont occupés de moi comme l'auraient fait mes parents (les pauvres étaient à plusieurs centaines de km de moi).
J'ai vécu un WE d'enfer, comme atteinte de la maladie de Parkinson, je me suis rendue chez le coiffeur et le dimanche soir je l'ai attendu, pomponnée, maquillée, sexy sobre, et l'ai accueilli à 21h avec le sourire.
Il n'a parlé de rien.
2 jours après, elle m'appelait sur mon portable en se présentant et en débitant un flot d'horreur : elle s'était déjà rendue chez nous, il lui avait promis le divorce, mais elle me le laissait. Trop aimable !
Je lui ai raccroché au nez mais elle a rappelé dans la minute pour poursuivre son récit et là je l'ai interrompue, lui demandant très froidement de bien m'écouter, je crois l'avoir traitée de "sombre pute", j'ai ri en lui faisant remarquer qu'il s'était bien amusé et qu'il s'était bien foutu d'elle, qu'il m'avait tout avoué et que grâce à elle notre couple repartait sur de nouvelles bases, plus amoureux que jamais (là j'ai un peu brodé !), au revoir.
Je n'avais plus la moindre force à l'issue de cette communication téléphonique.
Il m'a assuré qu'il avait rompu avec elle au cours de ce fameux WE.
Moui....un WE entier pour rompre, c'est un peu long, non ?
Ce que les hommes manquent de courage ! Il a du le faire le dimanche avant de reprendre le chemin du foyer conjugal !
Je vous passe les détails postérieurs de cette affaire sordide chez les flics, la confrontation qu'ils ont eu avec elle, les menaces qu'elle a proféré à l'égard de mon mari, etc......
Bah oui mais tout ça, moi je ne m'en suis pas remise et 18 mois après ce clash nous nous sommes séparés. Pendant ces 18 mois, j'ai eu des envies de folie meurtrière compulsives et inattendues (je l'ai déjà un peu raconté tout ça), je me voyais lui foutre le flingue sur la tempe à cette garce.
Donc bon....globalement faut pas trop me parler des bienfaits des révélations de la maîtresse !