NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Auto...flagellation  (Lu 3412 fois)
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SOLEIL
Invité
« le: 06-08-2006, 10:47 »

Le BH de Nana me fait réagir.... trop pathétique et me ramène à ce que j'ai moi-même vécu. Pourquoi nous avons ce besoin de nous faire du mal pour réagir. Dans certaines circonstances qui peut être du domaine de l'humiliation nous y trouvons peut être une forme de punition...

J’ai voulu oublier et pourtant je me souviens de tout. Je me souviens surtout que le seul moyen pour remonter d’un gouffre, c’est d’y être descendu.

Plusieurs fois je suis partie, dans mes moments les plus glauques à la recherche du n'importe quoi. Je partais pour nul part, l'enfer sans doutes. Dans ces lieux où je savais ce que j'allais trouver. Des hommes que je ne connaissais pas et qui allaient être le temps d'un soir mes bourreaux. Ceux qui allaient me démontrer que je ne vallais pas grand chose ou surement que je méritais d'être se que j'étais...

Je partais dans ces lieux sans penser, ne plus penser avec la rage au ventre et la haine dans le coeur. Le regard vide et déterminé. Ces lieux où autrefois j'y vivais mes fantasmes amoureux...
A ses hommes je leur demandais de me montrer leurs érections, de s'épendre sur mon corps et de frapper, de frapper pour me corriger d'avoir été une méchante fille... Je me souviens aussi de tout, rien ne pouvais me soulager autant de toute cette estime de moi-même perdue pour un homme...  De cette période d'échec totale où tout à chaviré même mes amitiés. Je pensais vraiment que je méritais ça... je ne valais pas plus, pas mieux... Je repartais en ruine mais je me sentais soulagée jusqu'à la prochaine crise...

La violence a des effets terribles sur le corps. Vous ne pouvez pas imaginer combien de temps met, une trace de coup, à disparaitre... et en même temps cela continuait à avoir un effet perverse... celui de continuer à ressentir  psychologiques ces "corrections"...

Je ne pouvais pas demander à mon père de me corriger... alors j'avais trouvé mieux....

Ce qui fut pour moi le coup de grace... quand ma lucidité a repris son droit j'ai compris comme Nana qu'il fallait descendre trés bas pour remonter trés haut...

Avez-vous franchi ces limites... avez vous sublimer ce côté obscure de vous... je ne vous le souhaite pas car c'est l'enfer de ce côté.





« Dernière édition: 06-08-2006, 10:50 par Soleil » Journalisée
petite sorcière
Invité
« Répondre #1 le: 06-08-2006, 11:12 »

Souvent, c'est lorsque nous avons croisé "le mal"...qui d'un côté nous a "protégé" et de"l'autre maltraité"..Il a pris possession de ce corps, mais pas seulement. Il a détruit petit à petit un état psychologique, une identité, réduite à néant...
Tendance à vouloir retrouver cette sensation je t'aime oui mais dans la souffrance, de la chaire et au délà "le plaisir dans la souffrance"
La réaction devient souvent violente envers soi..on se détruit volontairement "sexe sans limite, certains s'auto-mutiles"..
Un moyen de croire, que l'on contrôle la situation en offrant son corps, en poussant les limites...
La perte totale de soi, se provoquer, provoquer son (ex) partenaire, lui montrer "tu vois je suis capable de tout, même d'offir ma vie"....

Prendre conscience que c'est Votre corps, vous n'avez pas un corps, et une activités cérébrales et sentimentales séparés....
« Dernière édition: 06-08-2006, 11:18 par petite sorcière » Journalisée
Nana
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Sexe: Femme
Messages: 15 717

Pour être irremplaçable, il faut être différente.


WWW
« Répondre #2 le: 06-08-2006, 14:47 »

Ai-je franchis ces limites ? oui et non. Physiquement non. Non car j’en suis incapable. J’ai une force de caractère qui, même si je le voulais, m’empêcherait de passer à l’action. Et puis mine de rien je suis trop doudouille. Par contre psychologiquement, oui. Oui je passe à l’action, car je me dit que c’est sûrement ce genre de chose qui me ferait réagir. Alors je les vis le temps d’une insomnie, sur mon clavier, en essayant de ressentir ce que cela provoquerait en moi.

La douleur ne m’apporte aucun plaisir. Vous allez me dire, « oui mais pourtant le sm soft ». Non pour moi le sm soft, c’est autre chose, c’est un jeu, un scénario et jamais rien qui fait mal, qui laisse des traces …. etc… ce n’est vraiment que cérébral.

Les excès de vitesse sont probablement la seule chose que je m’accorde réellement. C’est une montée d’adrénaline. Par contre, je sais que ce n’est pas sans risque, et donc je m’oblige à les mesurer.

En fait c’est surtout un besoin de prouver, de me prouver surtout, que je suis maître de moi-même, car il arrive que soi même on l’oublie, surtout dans les moments difficiles, dans les moments de doutes, de coup de blues.   



Le Bh en question (supprimé depuis) :

Quand à 20 h j’ai acheté le paquet de cigarettes, je savais que le fond n’était plus très loin. La première fait mal, mais qu’est ce que c’est comparer au reste des douleurs ?

Quelle direction  prendre ? Celle où la route sera la plus belle. Celle où les virages seront les moins serrés. Celle où tout est permis, même les plus beaux excès : ceux qui vous font perdre toutes consciences, ceux qui vous font vous dire que la vie ne tient plus qu’à une pression du pied sur la pédale, ceux où le moindre mouvement du volant est fatal, ceux qui vous obligent à passer en manuel si vous voulez l’obliger à rétrograder car les virages arrivent vite, très et trop vite même. Voir l’aiguille descendre si bat dans les tours, écouter le moteur contester ne fait qu’accélérer le processus de ma montée d’adrénaline.

Cigarettes après cigarettes, je me suis décidé à entrer. La lumière y était tamisée, la musique douce et chaude. On me regarde entrer, me dévisage, me déshabille avant l’heure. Les femmes sont belles, vulgaire, lascive. Les hommes sont froids, trop sûr d’eux mais tentant. Un seul regard me suffit à savoir lesquels j’aurais pour ma soirée. Le désir d’un homme envers une femme peut être trahi que par deux façons : soit il bande et c’est son entre-cuisses qui le trahi, soit son regard suffit à le savoir. 

Un premier verre pour entrer dans l’ambiance. Un second pour désinhiber. Ceux qui suivront pour oublier.

Oublier ces mains qui s’égarent sur mon ventre, ces mains qui caressent mes seins, mes fesses, mes cuisses. Oublier  ces bouches qui lèchent, sucent, aspirent le moindre morceau de chaire. Oublier ces doigts qui s’aventurent partout où ils peuvent. Oublier ces odeurs d’alcool, de sueur et de sperme. Oublier ces queues qui me labourent, ces queues qui m’étouffent. Oublier ces gémissements qui se perdent dans ma gorge. Oublier ces larmes qui coulent sur mes joues.

Comment je suis rentrer, je ne sais plus. Je suis là, c’est tout ce que je sais. Diverses douleurs physiques me rappellent à l’ordre en ce petit matin de dimanche. J’ai voulu oublier et pourtant je me souviens de tout. Je me souviens surtout que le seul moyen pour remonter d’un gouffre, c’est d’y être descendu.
« Dernière édition: 03-09-2006, 12:50 par Nana » Journalisée

Il est ma drogue, mon alcool, ma dépendance, ma raison de me lever, de m'habiller et, surtout, de me déshabiller.

Il est mon sourire du matin ou la tristesse d'une journée noire.
Ellroy
Invité
« Répondre #3 le: 06-08-2006, 14:59 »


Avez-vous franchi ces limites... avez vous sublimer ce côté obscure de vous... je ne vous le souhaite pas car c'est l'enfer de ce côté.


Si je n'ai jamais franchi la limite c'est je pense simplement parce que je n'ai jamais rien perdu...  Si jamais un jour je venais à être séparer définitivement de mon épouse, je pense que le coté obscur qui est en moi prendrait le dessus et que sans doute je serai bon pour descendre en enfer... Je reste persuadé qu'effectivement cela ne servirait à rien sauf à me rendre compte que ça ne sert à rien de vouloir se perdre soi même de lacher le guidon de perdre le contrôle...

Dans le même ordre d'idée c'est aussi pour ça que je n'ai pas envie de me droguer (quoique l'idée m'attire- Je ne bois jamais jusqu'à ne plus me rappeller, je me contrôle volontairement), que le triolisme, l'échangisme, l'adultère, le SM hard ne restent qu'au niveau de mes fantasmes...
Journalisée
petite sorcière
Invité
« Répondre #4 le: 06-08-2006, 15:11 »


La douleur ne m’apporte aucun plaisir.

Je ne fais jamais référence à la douleur physique...le plaisir dans la souffrance psychologique....Cette souffrance est insconciente, elle grignote...elle laisse des marques.

Et le jour, où elle vous frappe..le coup de fouet a une autre dimension ..et d'une violence "incontrôlée".
« Dernière édition: 06-08-2006, 15:18 par petite sorcière » Journalisée
uracinq
Invité
« Répondre #5 le: 09-08-2006, 14:18 »

Vos témoignages sont forts...impressionnant...
Journalisée
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