Jose et fine
Invité
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« le: 13-07-2006, 16:30 » |
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Bonjour à tous,
Mes grandes oreilles m'ont menées jusque chez vous. J'ai ouïe dire qu'il y faisait bon. J'ai jeté un coup d'oeil et puis je me suis décidée.
Je me suis installée devant le PC pour réfléchir à la façon de me présenter.
Ce qui me fait peur, c'est la crainte de sombrer dans le narcissisme. En fait, ce que j'ai lu de la vie et des autres m'intéresse au plus haut point, voyeurisme, curiosité ? Paradoxalement, je n'éprouve nullement le besoin d'y mettre mon grain de sel, allez savoir pourquoi ?
Ce qui me fait peur, c'est la crainte de sombrer dans l'exhibitionnisme. Mais pour cela il est déjà trop tard, cela fait bien longtemps que je le suis, du moins d'un certain point de vue. Le grand Serge m'a résumé dans les quelques lignes qui suivent :
« Les dessous chics, C'est ne rien dévoiler du tout, se dire que lorsqu'on est à bout, c'est tabou.
Les dessous chics, c'est une jarretelle qui claque, dans la tête comme une paire de claques.
Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés, qui comme des bas résilles, ont filé.
Les dessous chics, c'est la pudeur des sentiments, maquillés outrageusement rouge sang, les dessous chics,
C'est se garder au fond de soi fragile comme un bas de soie-
Les dessous chics, c'est des dentelles et des rubans, d'amertume sur un paravent, désolant-
Les dessous chics, ce serait comme un talon aiguille, qui transpercerait le coeur des filles. »
Oui, je suis volage et pourtant fidèle dans mes sentiments à ceux ou celles que j'aime. Du coup je ne suis jamais parvenue à me fixer, vivant parfois plusieurs histoires en parallèles ou en séries.
Oui, j'aime les femmes et pourtant les hommes aussi.
Oui, j'aime le sexe, la jouissance, le plaisir, la luxure, l'ivresse des sens, l'aventure. J'aime me sentir vivante, le coeur battant, le souffle court, la gorge nouée par un regard que je croise et ne manque pas de rendre. Je crois que mon émotion dans ces moments tient autant à mon audace à rendre la politesse par plaisir, qu'à la flatterie d'autrui.
J'ai échappé aux dictats d'un féminisme revendicatif qui fait payé aux hommes d'aujourd'hui la domination de ceux d'hier.
Les chiennes d'arrière garde ferait bien d'arrêter de se regarder l'arrière train, pour mener des combats constructifs et non courir après la vindicte ou un humour sexiste (qui par ailleurs me fait souvent rire aux éclats)...
A 33 ans, j'ai un désir d'enfant diffus, le souhait de vivre cette expérience et l'incapacité de concevoir comment l'élever sans renier mon indépendance et mon principe de ne pas en avoir. Faute aussi, d'avoir trouver un homme qui inspire cette envie au plus profond de mes reins.
Aventureuse par nature, j'ai plein de choses à vous raconter, mais patience, ça viendra au fur et à mesure.
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