Bertrand Morane
Invité
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« le: 08-07-2006, 14:57 » |
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Allez je me lance...
On se connaît depuis 10 ans. On se voit rarement maintenant. Il y a quelques années, par proximité géographique, beaucoup plus, c'était presque tous les jours. Il ne s’est jamais véritablement passé quelque chose entre nous. Sauf une chose.
Des années après que nous nous soyons connus, elle m’avait dit qu’elle m’avait trouvé mignon de loin et que quelques secondes avant que je ne lui adresse la parole, elle était plutôt ravie que je vienne l’aborder. Quelques secondes plus tard, c’était foutu. Je ne m’en souviens pas, mais je lui aurais dit : - C’est quand qu’on couche ensemble ? Jamais finalement. Enfin… pas tout à fait... vous en jugerez. Un an ou deux après cette phrase d’approche calamiteuse, nous sommes arrivés à devenir potes. Elle avait passé outre ma maladresse légendaire, ma lourdeur coutumière. Nous étions même en train de devenir amis. Lorsque je l’avais abordée piteusement, elle était célibataire. Depuis, elle ne l’était plus. Elle poussa le vice jusqu’à faire un enfant avec ce type que je ne pouvais pas blairer. Cela ne nous empêchant pas une fois de nous embrasser en bas de chez eux, de chez eux trois, puis elle de me dire, « non c’est mal ». Nous en restâmes là. Elle mit du temps à se rende compte enfin qu’elle n'aimait pas le père de son enfant, ni comme père, ni comme amant. Elle le quitta enfin et me demanda le soir même si elle pouvait venir dormir chez moi. Poliment, je refusais. Je comprenais son besoin d’avoir un toit pour la nuit, mais n’ayant qu’un seul lit, et un canapé riquiqui, nous aurions dû passer une nuit ensemble. Elle comprit aussitôt que ce n’était pas ainsi que je voyais un possible « nous », en tirant parti de circonstances favorables, dans un tel contexte que je trouvais minable de surcroît. Je ne lui avais jamais caché l’envie d’elle que j’avais toujours depuis ces années, par allusions, souvent sous forme de boutade. Par boutade aussi, elle me dit une fois qu’elle ne coucherait pas avec moi, sauf si j’étais accompagné d’une jolie fille. En demandant de venir dormir chez moi, plutôt que de venir passer la nuit avec moi, elle comprit sa faute, et s'excuse de cet appel. Je déménage sur Paris. Nous nous voyons les week-ends en amis de temps en temps, elle me promet qu’elle viendra me voir. Elle vint une fois. Elle avait prévu de dormir chez sa s½ur, mais c’est moi qu’elle venait voir. Nous passâmes la journée du samedi ensemble, puis la soirée, puis la nuit. Bien que se connaissant depuis des années, nous étions maladroits. Après un rapide tour chacun son tour dans la salle de bain, nous sommes mis au lit, à moitié habillés. D’abord gênés, puis le désir venant, nous nous sommes caressés puis embrassés puis déshabillés, tout à fait naturellement enfin. Elle serrait mon sexe dans sa main. Je l’ai embrassée sur le ventre puis me suis dirigée vers sa chatte que j’ai commencé à embrasser puis lécher. J’étais légèrement sur le côté, si bien qu’elle avait toujours mon sexe dans sa main, qu'elle branlait doucement. Plus je devenais dur, plus elle serrait. Plus je léchais, plus je prenais son clitoris entre mes lèvres, dans ma bouche, plus elle se cambrait, fermait les yeux, penchait sa tête en arrière. Elle tenait toujours fortement mon sexe, mais ne le rapprochait pas de sa bouche. Je ne la voyais pas non plus disponible pour un 69. Je voulais m’arrêter, pour la pénétrer, mais elle me supplia de continuer. Alors j’ai mis un ou deux doigt dans sa chatte toute mouillée, je l'ai léchée plus vigoureusement en engloutissant son clitoris dans ma bouche si bien qu’en quelques dizaines de secondes elle explosa, poussa un cri en serrant très fort mon sexe, avant de rouler sur le côté. Après avoir repris ses esprits, elle me dit qu’elle était maintenant bien incapable de continuer la moindre chose, « mais c’était très très bon ». Elle n'était pas vraiment désolée, j'ai vu qu'elle était très ravie du plaisir que je lui avais donné. Elle s’endormit. Le lendemain elle repartit chez sa s½ur. Elle me raconta plus tard qu’elle avait dit à sa s½ur « wahou ! » pour décrire ce cunnilingus qui restera à ce jour notre seule expérience sexuelle commune. D’un côté comme de l’autre, on s’appelle de temps en temps, on s’envoie des textos quelques fois dans l’année pour dire qu’on pense à l’autre. J’ai rêvé d’elle il y a peu, en nous voyant nous retrouver à grands baisers. On a parlé récemment de se consacrer une soirée l’un à l’autre. Je ne lui ai pas encore dit que j'ai pensé à elle. Comme toujours. Toujours autant. Depuis presque 10 ans maintenant.
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