Mr Big

[Dune]

Une petite histoire à vous conter avant de vous endormir....Il fut une fois....

Mes premiers pas sur un site de rencontres : je tâtonne (virtuellement), je ne sais pas trop comment ça se passe sur ce machin. Je regarde défiler les pages et...tiens un mec vachement mignon ! Allez on se lance ! J'entame un chat avec lui très courtois. Non seulement il est mignon mais également sympa, ce qui ne gâte rien. Good !
Très vite il m'annonce qu'il a rencontré récemment une fille avec qui ça se passe bien, qu’il est sur un petit nuage...Merde alors ! Qu'à cela ne tienne, je lui propose de discuter ensemble en toute amitié ce qu'il accepte volontiers. De fil en aiguille, il m'apprend qu'il a des potes également inscrits sur ce site et m'oriente vers l'un d'eux, me vantant ses mérites de gentillesse, de droiture, blablabla. Il reste discret sur son physique, me donne son pseudo et me demande SURTOUT de garder le secret. Il m'avoue que ses potes cherchent à caser ce garçon depuis des lustres et que ce genre de manoeuvres gonfle ce dernier au plus haut point. Je promets de ne pas vendre la mèche. Il me conseille de faire fissa car le jeune homme en question, lassé par ses recherches infructueuses, songe à se désinscrire.

Ni une ni deux, je vais voir la fiche du dit monsieur : pas de photo, même âge, grand, séparé, papa de 2 bambins. Je le contacte par mail, en jouant la carte du hasard du style "je suis tombée sur ta fiche, nous pourrions bavarder, etc...". Je reçois rapidement une réponse et nous passons une heure à chatter ensemble, je le trouve charmant. Il s'appelle W.

Nous communiquons désormais par mail, tout cela reste très propre, pas de débordement de langage, pas de truc chaud, un dial sympathique.
Une semaine s'écoule ainsi puis il me propose de nous rencontrer pour déjeuner. J'accepte. Pour les commodités de la chose, il m'envoie plusieurs photos de lui et là je déchante, bien qu'il n'y ait jamais eu promesse de nous enfiler comme des chiens, il ne m'emballe pas plus que ça.
Je me retourne vers O notre entremetteur et lui avoue que je me sens stressée par ce RDV, ce à quoi il tente de me rassurer en me disant que je n'ai rien à craindre, que c'est un garçon adorable, plein d'humour et qu'au pire je passerai en tout état de cause un agréable moment. Après tout il a raison, ça ne mange pas de pain !

Arrive le jour J.
J'ai choisi de m'habiller sobrement, je peaufine le maquillage et la coiffure, j'ai les mains moites au fur et à mesure que les heures me rapprochent de notre entrevue. Je m'y rends en traînant un peu des pieds et dans l'optique qu'un déjeuner ce n'est pas bien long et que, selon les dires de O, au minimum W me fera rire.

Heure H, point de RDV. Il s'avance vers moi, je le reconnais immédiatement bien qu'il soit beaucoup mieux en live que sur ses photos. Il est même très bien....Dieu que ce garçon n'est pas photogénique, quel dommage, j'aurais pu passer à côté !
Nous nous dirigeons vers le restaurant, je suis un peu tendue mais la conversation est facile et fluide, je sens qu'il fait tout pour me mettre à l'aise. Et ça marche. Nous parlons de tout, de rien pendant le déjeuner à bâtons rompus, il est drôle, je ne vois pas le temps passer, l’heure tourne et....bigre je dois retourner bosser. Je me sauve, le remercie pour son invitation et lui envoie un mail dès mon arrivée au boulot pour lui faire part du plaisir que j'avais eu à le rencontrer. Ses impressions furent identiques m'assure-t-il....nous décidons donc de nous revoir.

Le lendemain, il me demande si je suis disponible pour dîner avec lui dans la semaine. C'est étrange, j'aime être en sa compagnie, je pense régulièrement à lui, je souris à ses mails et finis par attendre avec impatience ce dîner.

Rapport à O qui est ravi pour nous deux, nous voit déjà mariés mais au vu de la tournure que prennent les choses il ne souhaite plus parler de W avec moi. Il se sent moche vis-à-vis de lui, il a l'impression de le tromper en lui cachant son rôle derrière cette soi-disant rencontre fortuite. Nous convenons d'en rester là.

Le soir venu il fait un temps de chien, une pluie d'automne incessante s’abat sur la ville. Il a le mauvais goût d'être en retard et je piétine dehors sous mon parapluie, à demi abritée du vent sous une porte cochère. A ce stade je me dis que c'est la dernière fois que je le vois, que tout ça ne mène à rien, que les sites de rencontres c'est naze et sûrement superficiel, moi qui n'ai jamais fait ça qu'est-ce que je fous ici à attendre un parfait inconnu, qu'il faut que j'arrête mes conneries.

[Dune]

Part II

Il arrive et la pluie cesse comme par enchantement. Il me sourit, semble ravi de me voir, nous marchons le long d’un canal, je trouve ça très beau dans la nuit sous les pâles lumières des réverbères, je me laisse guider au rythme tranquille de ses pas, il passe un bras autour de ma taille...et je suis troublée.

Nous nous installons au bar du restaurant en attendant qu'une table se libère. J'adore l'ambiance de cet endroit. Perchés sur de hauts tabourets au comptoir nous dévoilons un peu plus nos vies et nos motivations d'inscription sur un site de rencontres. Dans le feu de la conversation ma main se pose involontairement sur sa cuisse, je ressens sa chaleur corporelle, sa main rencontre la mienne....je suis traversée par un doux courant, littéralement électrisée.

W est un ancien rugbyman, merveilleusement taillé, je devine ses muscles saillants sous son jean et son polo, il me plaît de plus en plus et attablés enfin je décide de lui avouer la supercherie de ma visite sur sa fiche. Pourquoi ? Mais qu'est-ce qui m'a traversé la tête ? Eh bien rien justement ! Ce fut instinctif, je lui devais la vérité. Je déballe tout, l'intervention de O, le souhait que nous avions tous 2 de ne pas dévoiler notre secret. C'est quitte ou double : ou il prend cette révélation avec flegme ou il est déçu, se sent trahi et me plante.
Il est déçu, se sent trahi, surtout par son ami, un peu par moi mais convient que j'ai été franche. Il gigote sur sa chaise et j'ai le sentiment d'avoir fait une grosse bévue. Il reste muet un temps et rompt le silence en me disant : "Bien, j'ai 2 solutions : ou je me casse tout de suite ou je fais ça" et en prononçant ces mots il avance le buste vers moi pour franchir le peu d'espace qui nous sépare et m'embrasser goulûment. Il possède entièrement ma bouche, l'investit  profondément de sa langue, chaude, douce, humide, c'est un viol buccal...consenti...rendu....plus rien n'existe, je suis attirée par lui comme par un aimant, mon corps devient léger, ma tête embrumée comme par une drogue, le restaurant est plein à craquer, les tables voisines sont à 30 cm de la notre et nous ne cessons pas de nous embrasser, nous sommes tellement assoiffés de nos bouches que nos baisers en deviennent quasi pornographiques, tout du moins très érotiques, nous ne parvenons pas à nous arrêter jusqu'au moment où reprenant notre souffle et nos idées nous réalisons que nous ne sommes pas seuls, mais peu importe personne ne nous regarde, tout le monde s'en fout et les clients continuent de bavarder comme si c'était complètement banal et habituel.

Nos regards brillent et s'illuminent ne pouvant se détacher l'un de l'autre. Nous sommes heureux.

En sortant, nous nous promenons un peu et stoppons notre marche sur un pont pour à nouveau unir nos bouches avides de baisers. C'est de plus en plus chaud, nos corps sont entièrement en contact, le mien en ébullition, le désir monte en moi le long de l'échine, dans mon ventre, mes seins sous ses caresses sont tendus à en exploser, je me colle à lui, je sens à travers son jean une érection monstrueuse d'un sexe non moins monstrueux, j'en suis surprise....et ravie, je le devine E-NOR-ME ! Autour de nous les badauds déambulent, il ouvre la fermeture de mon jean, glisse sa main sous la dentelle noire de mon string et sans hésiter introduit ses doigts dans ma chatte trempée, frémissante sous son doigté viril. Je suis tellement en transe que je suis à la limite de jouir. Je me cramponne à lui et dans un souci de pudeur je remonte discrètement le zip de mon jean. J'ai terriblement envie de lui....je déboutonne son jean et lui rends le plaisir qu'il m'a procuré par un coup de langue furtif sur sa queue....mais l'heure est tardive et il faut songer à nous séparer.
Il m'accompagne à un taxi, et sur le chemin du retour je suis enivrée par cette merveilleuse soirée.

[petite sorcière]

Humm nous sommes deux "pendues" à tes lèvres !!!!

[Kawujde]

Hannnn la vilaine a pas fini son histoire ... la suite, la suite 

[Dune]

Part III

La fois suivante, je choisis le restaurant non loin des quais.
Nos retrouvailles étaient enjouées, nous avions toujours plein de choses à nous dire et je commençais à me sentir piégée, autrement dit à tomber peu à peu amoureuse, c'était divin. W était doux, gentil, simple, naturel, drôle, décontracté, j'étais bien avec lui. De surcroît j'adorais me blottir dans ses bras puissants.

Le dîner fut charmant comme d'habitude, ses yeux plongeant dans mon décolleté, nous avions déjà envie l'un de l'autre.
Il évoque l'idée de partir en WE ensemble. Waouw ! Grandiose ! Quelle idée sublime, bien sûr que je suis libre !

Puis à l'issue du repas, nous gagnons les quais. Il me porte dans ses bras pour descendre les escaliers qui y mènent, je trouve ça d'un romantisme fou !

Nous abordons une des îles, très peu éclairée, déserte, une péniche amarrée danse doucement sur le fleuve. Nous nous asseyons à terre et lentement de mes doigts habiles j'ouvre son jean, baisse son boxer pour en faire sortir son sexe. Je confirme : ENORME ! Il est très excité, je suis impressionnée par cette taille peu commune, hors normes. J'ai envie de lui donner du plaisir, je l'enfourne dans ma bouche, joue de ma langue de sa base jusqu’au gland et longuement lui procure tous les délices que sa queue réclame..." Hummmmm......Tu es douée avec ta bouche" me dit-il, j'essaie de m'appliquer à la gober du plus que je peux, il semble planer.
Il me retourne et me fait asseoir sur lui, descend mon jean jusqu'à mi-cuisses, puis mon string et pénètre profondément sans difficulté dans mon chaud marécage, il entame un va-et-vient délicieux, ma vision à demi occultée par mon plaisir je regarde les voitures défiler sur le quai d'en face sans vraiment les distinguer, les lumières des phares flottent, c'est complètement surréaliste ! Nous sommes là à faire l'amour dehors comme des animaux ! C'est bon, et en même temps je n'ai pas envie de prendre le risque que la magie de cette histoire tombe dans le glauque ou le sordide. Je lui murmure "Non...pas comme ça". Il se retire et je reste anesthésiée....

Le WE tant attendu arrive enfin !
A peine arrivés à l'hôtel nous nous jetons l'un vers l'autre sur le lit, enlevons nos vêtements à toute hâte et faisons l'amour comme des bêtes enragées, se mêle à un plaisir suprême la douleur de la pénétration (oui les garçons, désolée, mais elle est ENORME !), c'est fort, son corps me rend folle, ses coups de reins se font de plus en plus violents, je suis au faîte de l'extase, nous rugissons de concert...jouissons intensément.
Il me confie que les capotes trop serrées et pas vraiment adaptées à sa taille lui torturent le zguegounet. Oui…bah j’en suis désolée mais il faudra quand même t’y faire mon garçon !

Après un dîner de haute gastronomie, nous nous élançons à nouveau dans des ébats torrides qui nous mettent K.O. et nous plongent dans un profond sommeil.

[Dune]

Part IV

Au fil du temps, à croire que mon anatomie se cale sur la sienne, les douleurs des premières pénétrations se dissipent pour disparaître complètement et ne laisser place qu’à une jouissance extrême. Sans doute s’en est-il aperçu, un soir il s’aventure vers mon autre orifice qui jusque là était resté pour lui un terrain inconnu. Aventure est le terme exact : tel Nicolas Hulot à la recherche du graal anal il avance doucement vers le sanctuaire de la possession totale. Le seuil en est étroit et rétif et malgré ses précautions il s’enfonce de plus en plus loin et je hurle sous le supplice du pal, serrant les cuisses autour des siennes à lui faire péter les os, je ne ressentais plus un seul de mes membres, traversée de part en part par une torpille des fesses au larynx sans éprouver le moindre plaisir !
Il me disait que mes fesses étaient un appel à la sodomie...oui...d'accord...je vais le prendre comme un compliment mais bon....mes premières retrouvailles avec la sodomie après quelques années de virginité de ma caverne secrète = aïe mon tutu !   Curieusement l’expérience n’a pas été réitérée ! (Après je m’étonne d’être parfois un peu stressée par la sodo !   )

Les semaines passent, nous nous voyons avec moins de régularité. Au fur et à mesure, il devient un peu plus distant et froid.
Il m'avait demandé un test HIV, je m'étais exécutée de bonne grâce et le lui avais fourni. Il me semblait normal d'obtenir la réciproque. Je l’attendais en vain.
Un soir, il se rend chez moi, comme bien souvent il avait prévu de rester dormir avec moi (mes voisins se souviennent encore de ces nuits-là!), et tarabustée et sermonnée par quelques intimes auprès de qui je m'étais confiée puisque j'avais en effet à plusieurs reprises cédé à ses assauts sans protection, je lui demande de faire un test HIV ou de porter des capotes.
Et puis je le trouvais un peu gonflé quand même : je n’avais pas rechigné à faire ce test sans voir la couleur du sien, de surcroît je ne prenais pas de contraceptifs, même en faisant attention à ne pas tomber au moment fatidique du cycle, c'est moyen moyen !
Eh bien là il me sort : "Tu sais ce que j'ai envie de faire là ?". Moi : "Euh...non". Lui : "De me rhabiller et de me casser!"
Moi : "Hein ?! On peut en parler sereinement, non ? Nous sommes adultes, et puis tu n'as peut-être pas envie de te retrouver avec un 3ème bambin dans les bras d'ici 9 mois !"
Réponse : "Non, j'me casse, j'suis énervé, pour qui me prends-tu, je ne suis pas un homme volage".
Euh...j'ai jamais pensé ça mais ils me foutent tous la trouille à me dire que le sida se propage à vitesse grand V et surtout dans les milieux hétéro, qu'on en parle peu mais que je dois faire attention, patatipatata. Ils ont raison. Et puis je ne sais pas ce qu'il fait par ailleurs, je ne me suis jamais rendue chez lui à cause de ses enfants dont il a la garde, ce que je comprends parfaitement, mais son attitude récente commençait à me faire douter de ses sentiments, il me disait qu'il ne fallait pas s'emballer...blablabla. Ouais....conclusion : petite Dune, méfiance, embrouille à l'horizon !

Il est parti, malgré mes efforts pour le calmer et l'apaiser, j'ai pleuré toute la nuit et je n'ai plus jamais eu la moindre nouvelle.
Fin de la belle histoire avec Mr Big en couille de mammouth ou comment jeter quelqu'un sous un prétexte fallacieux !

[Kawujde]

La taille de leur sexe doit monopoliser tous leurs neurones ... j'en ai connu un de belle taille qui etait aussi goujat que le tien didon ... je me fendrai ( ) d'un post peut etre tellement c'etait enorme nan pas sa bite quoique, mais sa connerie devait etre proportionnelle 

[Kaï]

moi aussi j en ai un comme ca ! grosse bite, gros con, ca va peut etre ensemble!!!!!!!!

[Lancelot]

ba moi du coup j'suis content d'être dans la moyenne .....

[Snow]

moi aussi j en ai un comme ca ! grosse bite, gros con, ca va peut etre ensemble!!!!!!!!

J'adore ... Et la plus un seul mec ne va se la raconter .....  N'est ce pas Lance ..... 

[Nikita]

Merci pour tes recits Dune pour un peu je me retrouve dans sex& the city ... Carrie Bradshow encoooooore ... j'pourrais etre Samantha

[Dune]

J'en ai plein d'autres dans mon panier...
No soucy Sam