NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: moi ou moi et un psy ?  (Lu 10447 fois)
0 Membres et 10 Invités sur ce fil de discussion.
Peter Pan
Invité
« Répondre #30 le: 06-01-2007, 10:37 »

Mouais, chais pas. J'dirais surtout que je sentais pas. Peut-être est-ce le psy, peut-être moi, peut-être que je n'allais pas assez mal pour avoir vraiment besoin d'un psy, peut-être que tout simplement je me sentais mieux grâce à ma relation actuelle. Toujours est-il que j'ai arrêté. Peut-être que je réessayerai, mais probablement qu'alors j'en essayerai un autre...
 Grin
T'as bien fait d'arreter s'il ne te convenait pas... mais il faut toujours faire attention avec les psy: on a tendance a les lacher au moment ou ils gratouillent ou ca fait mal, moi, a chaque fois que j'ai change, je l'ai fait avec l'accord du psy pour eviter d'etre dans une situation de fuite... Enfin, comme d'hab, j'dis ca, j'dis rien, je ne suis pas PP, ca se saurait depuis le temps  Grin
Ben oui, j'ai arrêté comme ça sur un feeling. Je lui avais déjà dit en septembre en rentrant des vacances que je n'étais pas sûr de continuer, puis on a fait une séance où je lui parlais précisément de pourquoi je pensais arrêter. Il m'a alors conseiller de continuer, alors j'ai continué, mais pas longtemps. Un jour je l'ai appelé et je lui ait dit que j'arrêtais et là il ne m'a rien dit, ni oui, ni non, ni pourquoi ? rien... Un peu comme à chaque séance ou presque...

Je ne sais pas vraiment quelle conclusion tirer de cette expérience psychanalytique. En tout cas, je ne suis pas aussi enthousiaste que je l'étais avant de commencer. Je ne sais pas si j'en ai besoin, si ça fonctionnerait avec moi, si ça a échoué, si ça m'a fait du bien...
J'y suis allé dans l'espoir un peu fou d'apprendre sur moi, de comprendre les raisons profondes de mon divorce, afin d'en tirer des leçons et d'éviter de les répéter et enfin et surtout de manière essentielle d'apprendre à reprendre confiance en moi, ce qui a toujours été mon souci.
Je crois avoir davantage appris ici sur les raisons de mon divorce, franchement. J'ai aussi beaucoup appris sur moi ici. Par contre, pour retrouver confiance en moi, ben c'est pas gagné mes amis !
Depuis que j'ai commencé la psychanalyse, j'ai pris conscience de certaines choses sur ma vie actuelle : mon manque de motivation professionnelle et une politique de l'autruche parfois (surtout au boulot), les difficultés psychologiques dues à la séparation et à la garde des enfants, certaines périodes d'angoisse, des troubles du sommeil.
Eh bien, ceci étant dit (en moi, au psy, ici) je ne vois pas que ça puisse s'arranger en parlant au psy de mon enfance, de ma sexualité et de mes parents. Je l'ai fait et je ne vois pas en quoi ça fait avancer le schmilblick. Je crois par contre que le fait d'avoir identifier qu'au fond c'est la peur du rejet liée au manque de confiance qui forment mon puits. J'ai l'impression qu'en analysant, tout revient à ça.
Maintenant la question est, car il y en a une (vous ne serez pas déçu Wink) : peut-on vraiment changer cela en moi, faire en sorte que ce puits disparaisse, ou encore faire en sorte d'éviter de retomber dedans ? Et si oui, par quel moyen ?

PS : Enfin, il ne faudrait pas croire non plus que tout va mal, je ne me lamente pas sur mon sort (je ne me crois pas au mur des lamentations, mais je me crois sur un divan là) ; je dis ça suite à une réflexion entendue hors forum...
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vette
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« Répondre #31 le: 06-01-2007, 12:06 »


erreur de manip yyyy2
« Dernière édition: 06-01-2007, 12:09 par vette » Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
vette
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« Répondre #32 le: 06-01-2007, 12:08 »

Une psychanalyse ne vaut que dans la durée. La phase d'abandon de la thérapie est une phase obligée.
Les plus réticents à une analyse sont le plus souvent ceux qui en ont le plus besoin.
En effet, un analyste ne parle pas, ou en tout cas très peu. Et je peux te garantir qu'il écoute. Mais il ne doit en aucun cas être partie prenante, ni apporter le moindre jugement sur ce que tu lui dis.
C'est à toi de définir ce que tu ressens. Et dans définir, il y a finir: en parlant, tu précises les choses, tu cherches le mot juste, et en faisant cela tu délimites, tu prends une conscience plus précise de ce que tu es, des causes de ton mal être.
La psychanalyse ne vaut rien sans les mots, et en celà elle est plus efficace avec des personnes qui possèdent un vocabulaire plus étendu.
C'est à toi de lui demander de quelle école il est, s'il est freudien ou lacanien par exemple. La formation qu'il a reçue. Et de t'expliquer.
Oses - tu poser la question ? serait-ce une victoire sur toi -même d'arriver à le faire ?
Il n'est pas non plus obligatoire que celà te coute financièrement. Il existe des centres qui proposent des analyses gratuites. Et ce sans conditions de ressources. L'idée que payer fait partie de la thérapie n'a plus cours.
La seule chose qui doit te couter, c'est le temps que tu prends pour toi, ta ponctualité, ton investissement personnel.
C'est aussi normal qu'il ne soit pas allé contre ta décision d'arrêter. Le psy ne te prend pas en charge. Ce n'est pas son rôle. Il est juste là pour que TU prennes en charge tes problèmes. Il n'a pas à t'influencer. Ni à te conseiller. Pour ça, il y a les psychologues.
Ni pour te changer. Mais pour t'apprendre à te réconcilier avec toi -même, à aimer ce que tu es, et surtout à vivre en harmonie avec ton moi.
Moi, à ta place, je continuerais. Mais ça, c'est un "conseil d'amie", pas une vérité absolue. (même si j'ai l'air parfois un peu péremptoire, et de ça, je m'excuse)

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Thierry Disant.
Dragonne
Invité
« Répondre #33 le: 06-01-2007, 12:34 »

Vette, t'as l'air de rien du tout, t'es parfaite, touche a rien.

PP, tu connais mon gout immoderes pour les psychanalystes  Angry Je t'invite d'ailleurs a aller lire ce qu'en pensent nos amis zeteticiens, c'est assez edifiant (decidement, c'est la semaine de la zetetique  Grin).
En dehors de ca, je trouve que la demarche que tu as faite est bonne (parce que tu en as ressenti le besoin je vais pas dire "tout le monde a besoin d'un psy").
Si ton probleme c'est effectivement un probleme de confiance en toi... bah... c'est pas un psychanalyste qu'il te faut mais probablement d'avantage un psychotherapeute ou un psychologue.
T'as essaye ca deja?
Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #34 le: 06-01-2007, 13:12 »

A lire en particulier Peter : http://www.inserm.fr/fr/questionsdesante/mediatheque/ouvrages/att00001953/26fvrier2004.pdf

Je sais, je suis bonne... on me le dit tout le temps  Cool
Journalisée
Peter Pan
Invité
« Répondre #35 le: 06-01-2007, 13:26 »

Vette, t'as l'air de rien du tout, t'es parfaite, touche a rien.
+1 !

Citation
Si ton probleme c'est effectivement un probleme de confiance en toi... bah... c'est pas un psychanalyste qu'il te faut mais probablement d'avantage un psychotherapeute ou un psychologue.
T'as essaye ca deja?
Pas essayé, mais j'y songe et quand je vois ton parcours, je me dis que c'est peut-être ce qu'il me faudrait aussi.
Journalisée
Peter Pan
Invité
« Répondre #36 le: 06-01-2007, 13:40 »

A lire en particulier Peter : http://www.inserm.fr/fr/questionsdesante/mediatheque/ouvrages/att00001953/26fvrier2004.pdf

Je sais, je suis bonne... on me le dit tout le temps  Cool
Intéressant...
Je me demande si j'entre vraiment dans une des catégories de pathologie. D'où ma question, suis-je vraiment en état d'avoir besoin d'une thérapie ? Et à l'inverse, est-ce qu'une thérapie peut m'aider ?
La catégorie la plus proche serait probablement les troubles anxieux...
Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #37 le: 06-01-2007, 16:59 »

La catégorie la plus proche serait probablement les troubles anxieux...
roll Ca, ca s'appelle une resistance ou je suis jamais allee voir un psy  Grin
A nous tu dis "j'ai des crises d'angoisses" et apres quand il s'agit de te coller dans une categorie pour choisir un psy dit "euh, oui, non, p't'etre, chais po"...
Oui PP, tu rentres dans cette categorie la (moi aussi d'ailleurs et tu peux rajouter les troubles de l'humeur en ski me concerne et t'as un beau sujet d'etude).
Journalisée
Peter Pan
Invité
« Répondre #38 le: 06-01-2007, 18:59 »

roll Ca, ca s'appelle une resistance ou je suis jamais allee voir un psy  Grin
A nous tu dis "j'ai des crises d'angoisses" et apres quand il s'agit de te coller dans une categorie pour choisir un psy dit "euh, oui, non, p't'etre, chais po"...
Oui PP, tu rentres dans cette categorie la (moi aussi d'ailleurs et tu peux rajouter les troubles de l'humeur en ski me concerne et t'as un beau sujet d'etude).
Ben quand tu vois ce dont il s'agit dans cette catégorie : il s'agit principalement de phobies. C'est pas mon cas...
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Dragonne
Invité
« Répondre #39 le: 06-01-2007, 19:08 »

Ben quand tu vois ce dont il s'agit dans cette catégorie : il s'agit principalement de phobies. C'est pas mon cas...
La peur d'etre rejete peut s'apparenter a une phobie PP...  Cool
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vette
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« Répondre #40 le: 06-01-2007, 19:58 »

Vette, t'as l'air de rien du tout

comment ça, j'ai l'air de rien GRRR Tongue kiss
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Thierry Disant.
Petite Sorcière
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« Répondre #41 le: 06-01-2007, 20:07 »

Les personnes qui ouvrent la porte un jour chez un psy, c'est que seul, il n'arrive plus à déméler une simple pelote de laine. Plus je te lis, et plus je t'écoute, ce n'est pas ton cas. Tu arrives parfaitement Seul à analyser le pourquoi, comment, à faire cette démarche.
Si tu n'en ressents pas le besoin, inutile d'insister. Il existe un contrat..Tu ne vas pas chez le psy pour lui faire plaisir, mais pour toi.
Je suis d'accord avec Vette, on se découvre sur le temps, pas la première année (d'ailleurs on se demande parfois ce que l'on fait ici...tu as une période où tu perds complètement pied, et ensuite tu ne sais pas pourquoi enfin tu comprends et acceptes...
Tu sens en toi une étape, une marche de plus.
Si un jour, tu as envie de nouveau d'ouvrir cette porte, tu le feras sans aucun problème.

S'il existe une personne que je sens capable de ne pas avoir besoin "d'aide" d'un psy "pour être "clair" avec soi même, c'est bien toi Peter.
« Dernière édition: 06-01-2007, 20:09 par Petite Sorcière » Journalisée

Les confidences de Mademoiselle La Teigne
isabelle183
Invité
« Répondre #42 le: 03-09-2007, 13:24 »

Ce que je n'ai pas compris :
1/ Comment l'analyste t'aide ? Je me dis que s'il n'intervient pas, ne prend pas la parole à un moment ou un autre, il n'y a pas d'aide, et c'est comme de parler tout seul. On finit par tourner en rond, ressasser les mêmes choses, etc.
2/ Qui dit analyste, dit qu'il fait un travail d'analyse. Or tout ce que je lis semble dire qu'au contraire, c'est le patient qui "travaille".
3/ Enfin, le principe même de l'analyse, la démarche. Il me semble avoir compris qu'il est question d'un transfert, qu'il est question de la relation patient/analyste. OK, je veux bien, mais pour moi, qui dit relation, dit échange.
4/ Finalement, peut-être qu'il y a différentes phases et qu'en ce moment, c'est une phase d'observation de la part de l'analyste et qu'ensuite vient une autre phase. Mais j'aimerais dans ce cas qu'on en parle.

L’analyse c’est la base psychologique de la psychiatrie.
Un psychiatre classique intervient sur un symptôme (motif de la visite souvent) et le supprime.
L’analyse part du principe que le symptôme ait un sens et le détermine avec l’aide du patient. Par un procédé spécial le patient revis son traumatisme initial et apprend à se défendre avec ses moyens d’aujourd’hui. Il corrige en quelque sorte son passé.

Pour parler plus simple encore, selon moi : Un conflit non-résolu  fonctionne comme un virus d’ordi. Il nous colle deux informations dans notre système d’exploitation : une représentation verbale et une émotion. Ils se déclenchent sans notre conscience dans des situations les plus diverses. Il peuvent agir l’une indépendante de l’autre.

Le patient par la libre association retrouve la représentation verbale. Si elle est déformée l’analyste donne de l’aide. Si l’émotion y est liée, ça facilite la chose, mais on voit facilement que comprendre ne résout pas le conflit si l’émotion et représentation sont séparées. L’analyste aide donc à retrouver l’émotion et de la lier à la représentation.
C’est là où l’analyse devient une torture dans laquelle l’analyste semble être un tortionnaire. Le prendre pour ce qu’il n’est pas s’appelle névrose de transfert.


1) Un livre assez accessible :

Introduction à la psychanalyse ; Freud 1916

En plus concret :

http://www.megapsy.com/Textes/Fenichel/Biblio017.htm

Selon moi un bon analyste explique d’abord la méthode de la libre association.
Freud préconisait la règle: d’associer spontanément et qu’alors " tout sortirait tout seul "
Je suis d’accord, mais uniquement si l’analyste guide les sujets d’association.

2) Il ne peut pas se mettre dans la tête du client. Il a besoin que le patient parle. Il le familiarise avec une méthode facile à appliquer qui nourrit les prochaines séances. C’est le patient qui travaille, l’analyste relance au bon moment le bon sujet. Le vrai travail se fait entre deux séances par soi-même.

3) Il ne s’agit pas d’une relation de transfert, mais d’une névrose de transfert.
Quand l’analyse reste au stade intellectuel et ne prends pas les tripes elle ne sert a rien. Elle intervient en fin de compte sur les émotions, d’où la difficulté d’expliquer se qui se passe réellement.

4) Un analyste observe d’abord pendant quelques séances. Il essaye d’évaluer les résistances. Puis il prévient le client de ces résistances.
Tout le monde n’est pas analysable. Un bon analyste prévient le client s’il est à son avis analysable ou pas.


Une petite remarque perso : on apprend à intervenir sur ses traits psychotiques et névrotiques (tout le monde en a) et des les distinguer de ses particularités personnelles. L’analyse ne crée pas un sur-être, mais une lucidité de ce qu’on est réellement et surtout ….
…elle donne une approche réaliste de l’autre.




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Flibette
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« Répondre #43 le: 03-09-2007, 14:26 »

Pour info, ce que décrit Isabelle est une approche freudienne classique. Il faut savoir qu'il doit y avoir autant d'approches que d'analystes!

Bon, ok, j'exagère un peu mais, la forme "pure" de l'analyse freudienne est finalement qu'une toute petite partie des pratiques multiples et variées existantes.

L’analyse c’est la base psychologique de la psychiatrie.
Un psychiatre classique intervient sur un symptôme (motif de la visite souvent) et le supprime.



Mouais, enfin, c'est très relatif car bien souvent il ne s'agit pas d'un unique symptôme mais plutôt d'une combinaison de signes (syndrôme) que le psychiatre va tenter d'attenuer par l'intermédiaire d'un traitement médical.

Par contre, parler de l'analyse comme de la base psychologique de la psychiatrie, heu, comment dire? Je crois qu'il doit y avoir un paquet de psychiatres qui doivent se retourner dans leur tombe!
« Dernière édition: 03-09-2007, 14:39 par Flibette » Journalisée

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Fred
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« Répondre #44 le: 03-09-2007, 16:55 »

Merci de ces explications, je comprends mieux...
Notamment, cela n'avait pas atteint le stade de prendre vraiment aux tripes, cela restait intellectuel.
Journalisée
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