Perso, je ne me suis pas rendu compte d(une telle présence des blacks
Ben moi, ce qui m'énerve, c'est déjà le très PC usage du terme black. Noir n'est pas un gros mot. Black est déjà une distanciation (donc discrimination en soi).
Après,, j'ai effectivement remarqué (surtout dans les pubs) qu'il y avait beaucoup plus d'inclusivité d'ethnie ou de préférence seuelle et je trouve ça très bien.
Le jour où les acteurs et actrices noirs ne seront plus à 90% cantonnés à des rôles de voyou, de petite frappe ou de dealer, on aura avancé. C'est encore loin.
Ca commence, très petitement. Ca viendra. Pour une raison simple : la société (au sens historique du terme et tu peux remonter aussi loin que tu veux)ne peut être autre chose que progressive.
Alors oui, il y aura toujours des gens attachés à leurs habitudes, leurs peurs, leur envie que rien ne change, mais ça n'y fera rien. Ca arrivera. Aucune société peut échapper à l'histoire du monde : le changement et la justice sociale.
Il y a ce célèbre acteur de stand-up et activiste politique - une sorte de Guy Bedos à l'américaine (peau couleur rose pâle), Lenny Bruce qui a, dans les les décennies 50/60, eut cette réplique :
Are there any niggers here tonight? Could you turn on the house lights, please, and could the waiters and waitresses just stop serving, just for a second? And turn off this spot. Now what did he say? "Are there any niggers here tonight?" I know there's one nigger, because I see him back there working. Let's see, there's two niggers. And between those two niggers sits a kike. And there's another kike— that's two kikes and three niggers. And there's a spic. Right? Hmm? There's another spic. Ooh, there's a wop; there's a polack; and, oh, a couple of greaseballs. And there's three lace-curtain Irish micks. And there's one, hip, thick, hunky, funky, boogie. Boogie boogie. Mm-hmm. I got three kikes here, do I hear five kikes? I got five kikes, do I hear six spics, I got six spics, do I hear seven niggers? I got seven niggers. Sold American. I pass with seven niggers, six spics, five micks, four kikes, three guineas, and one wop. Well, I was just trying to make a point, and that is that it's the suppression of the word that gives it the power, the violence, the viciousness. Dig: if President Kennedy would just go on television, and say, "I would like to introduce you to all the niggers in my cabinet," and if he'd just say "nigger nigger nigger nigger nigger" to every nigger he saw, "boogie boogie boogie boogie boogie,"
"nigger nigger nigger nigger nigger" 'til nigger didn't mean anything anymore, then you could never make some six-year-old black kid cry because somebody called him a nigger at school.Je ne traduis pas tout, sauf sur demande expresse, la dernière phrase veut tout dire.
"Nègre,Nègre,Nègre,Nègre,Nègre,Nègre, je répèterai ce mot jusqu'à ce qu'il ne signifie plus rien, pour que plus personne ne puisse faire fondre en larmes un enfant de 6 ans parce que quelqu'un l'a traité de nègre à l’école"