BH du 6 september (tu le vois venir? )

[LPF]

Cela fait mal au cul

Faut pas mégoter sur le lubrifiant.

De rien.

Oui bon je sais, je suis déjà sorti. 

[Valentine]

Hot c’est pas la peine  

J'ajoute juste pour que vous compreniez le niveau chez moi, que en juillet j'ai reçue une trousse via mon abonnement à une box beauté. L était là, il l'a trouvé super jolie. je la range dans un panier sous mon lavabo de salle de bain. Le lendemain, je partais dans ma famille en vacances, et impossible de trouver cette trousse, disparie du panier. Et bien je suis partie sans, et j'ai eu une crise de panique atroce, me disant que c'était L qui m'avait piqué cette trousse pour l'offrir à une autre femme dans mon dos.

Voilà. La trousse était en fait coincée derrière le panier.

Voilà mon niveau. Inutile de vous dire que je me rends cinglée toute seule. Et que ça génère un besoin de contrôle absolu sur l'autre, qui le ressent bien évidemment.
Donc fluide, ça ne le sera jamais pour moi tant que je ne calmerais pas ça.

ton histoire perso et l'abandon de ton père, ça fait écho chez toi ?

[vette]

Je m'épuise à dire que ce mec a de la constance.
I

[Flibette]

Avec la bouteille ? 

[Cardamone]

Avec la bouteille ? 

ça c'est intelligent tiens 

[Cardamone]

ton histoire perso et l'abandon de ton père, ça fait écho chez toi ?

Disons que j'ai grandis dans un climat d'insécurité affective constant:

Le métier de mes parents = le spectacle avant tout et les enfants ça passe après
Le clash de la séparation, abandon de mon père et de ma mère aussi par la même occasion (pas de la même manière mais abandon quand même)
Tu ajoutes à ça un repli sur moi même, le foutage de gueule sur mon physique de la 6ème à la 3ème (on me tapait dessus parce que j'étais moche)... bref. Je n'ai rien connu de valorisant pour me construire.

Mais c'est pas ça le truc. C'est du passé. A moi de décider ce que je vaux aujourd'hui. Mais les flips internes sont bien présents. L a très bien capté tout ça, et il me prends avec, tout en ne rentrant pas dans le délire.

Il a un problème avec l'alcool, il le dit et l'assume tout à fait en reconnaissant une part de responsabilité dans nos soucis de relation. Mais il a eu besoin que j'admette y contribuer aussi de par mes crises.

On en a encore parlé ce soir, et on s'est dit qu'on grandissait ensemble. C'est un choix mutuel et assumé.

De mon côté, c'est la première fois que je m'ouvre autant à un homme, qui me prends avec tous mes flips et excès.  Tout comme moi je lui pardonne les siens (qui sont juste des murges hein...)

[big]

Ben alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque tout ce qui te dérangeait chez lui n’est plus un soucis et que finalement tout les problèmes viennent de toi y a plus qu’a...

[Marsup]

Ce n'est pas ce qu'elle dit.

[Hotllywood]

Avec la bouteille ? 

En fait au vu de ce que déclare Carda je me disais qu'elle est obligée d'avoir plus de tolérance compte tenu des valises qu'elle traine.

[Cardamone]

Ce n'est pas ce qu'elle dit.

Exactement

[Flibette]

ça c'est intelligent tiens 

Bah vu ce que tu en as dit, ton mec est alcoolique pas simplement "je prends des mythes." Donc, bon...

[big]

On est passé d’un alcoolique qui doit urgemment se soigner à un mec qui prend des murges...

Je vais de ce pas m’inscrire aux A.A.

 

[Sensualité]

Bah vu ce que tu en as dit, ton mec est alcoolique pas simplement "je prends des mythes." Donc, bon...

C'est pas murge que tu voulais dire ?

En tant qu'alcoolique moi-même, je connais la difficulté (c'est rare mais possible, surtout avec une vraie psychothérapie) de ce combat. Je ne peux qu'imaginer la douleur que cela cause à ton entourage (plus encore, quelqu'un avec qui tu vis), mais j'en ai vu les conséquences.

Oui, c'est une maladie, non il ne s'agit pas que de volonté, mais fais attention. C'est tout aussi destructeur pour les proches que pour la personne malade. C'est une forme de suicide (dans le sens autodestruction, d'où l'importance de la thérapie)


Je ne me souviens plus si tu nous as dit s'il était inscrit dans un csapa. Si non, cela me semble la première chose à faire.

Courage à toi, c'est très dur ce que tu vas vivre.

Et avis perso (donc non général), je ne crois pas que l'acceptation soit la meilleure des solutions. La tolérance pour les rechutes (tout dépend de la fréquence) oui, mais pas l'acceptation.

[Sensualité]

Autre question.

Il y a plusieurs types d’alcoolismes.

Le mien par exemple n'est absolument pas physique, je ne ressens pas de manque, je peux boire du vin ou un cocktail sans abuser. Il m'arrive souvent même de commander un jus de fruits quand tout le monde consomme de l'alcool.

Ma consommation était surtout (pas toujours bien sûr), intime, isolée et triste.

Il y a des addictions psychologiques, physique (j'ai connu un homme qui buvait une bouteille de whisky par jour, pendant 25 ans, sa femme ne s'est rendu compte de rien).

 

[Flibette]

Sensue, si si, c'était bien murges.