En même temps c'est Geg donc attendons un poil
d'oursBien le Bonjou Ratousse,
Vous savez que j'ai parfois des gouts étranges m'amenant à fréquenter des gens étranges.
Donc ce week end nous étions dans une réunion de bagnoles de collec, mais si tu confonds une Dauphine avec une Bel air de 1951 fatalement tout ça ne te dira rien.
Le milieu des collectionneurs de voitures est un vaste monde, depuis Mimille qui considère la Renault 12 de son Grand Père comme une des merveilles du monde jusqu'à John Peupluvoirpersonne qui sort sa Bugatti pour la très haute Société réunion de Pebble Beach.
Au milieu de tout ça il y a les hot rodders.
Comme ça tu pourrais te dire que la dichotomie s'arrête là mais t'es pas un peu fou? Non mais sérieusement ?
Les Hot Rodders ce sont deux clochers.
Le milieu des Street Rodders plutôt composé de Pères de famille qui après avoir payé la baraque et les études des enfants s'offrent le jouet de leur rêve, et les jeunots Hot rodders qui te réinventent l'immédiat après guerre aussi bizarrement que si tu voyais un film ou Charles Martel attaque les Sarrasins sur sa mobylette.
Eclaircissons: Les seconds se baladent avec des jeans à revers plaqués, une chaine qui pendouille et surtout des tatouages en couleurs. Ils collectionnent des tas d'objets vintage, roulent vintage, mais ont également un téléphone portable tout en regrettant de ne pas avoir vécu leur jeunesse en 1950... période à laquelle si tu étais tatoué tu faisais soit partie d'un gang, soit si tu étais une fille tu faisais la pute. Ca doit être l'enseignement de l'histoire de notre chère éducation nationale qui a déconné quelque part.
Ou alors c'est un choix de vie.
Oui voilà: bière/psychobilly/tatouages/hot rod
Et du coup je me retrouve à fréquenter ces gens. Enfin pas vraiment. Enfin c'est étrange
Go Nuts!