NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Le goût du travail et de l'effort  (Lu 10147 fois)
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Célimène
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« le: 16-07-2014, 23:27 »

"Fais effort", c'est un driver important pour certains d'entre nous.
Le souvenir du jour où j'ai appris l'étymologie du mot travail est encore très vif, je me rappelle à quel point ça a été une révélation et aussi un soulagement, comme si ça légitimait le fait que je n'aime pas ça.  

Je n'ai aucun respect pour le travail, pour le fruit du travail. Quand on me dit "tel truc à demandé tant d'heures de travail", j'ai souvent l'impression que c'est du temps perdu, que si ça a tant coûté à celui qui l'a fait, il n'avait qu'à faire autre chose. Je suis absolument incapable de mesurer en heures le temps que j'ai passé à apprendre un truc au piano, à faire la cuisine ou même à produire une note professionnelle.

Du coup mes valeurs sont plutôt orientées vers le "plaisir à faire", je préfère les gens brillants aux gens laborieux et je fais tout pour m'économiser du boulot. J'ai beaucoup de mal à dire à un enfant qui a eu une mauvaise note "ce n'est pas grave si tu as fait de ton mieux et travaillé" et j'ai plutôt envie de dire "ce n'est pas grave si tu n'es pas très brillant" (rassurez vous je n'ai pas d'enfants, pas besoin de me dénoncer à l'ASE).

Il m'a fallu longtemps pour oser affirmer cela et ça m'intéresserait de connaître votre rapport au travail et à l'effort, et notamment la façon dont ça influe sur vos rapports aux autres.
« Dernière édition: 16-07-2014, 23:29 par Célimène » Journalisée

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« Répondre #1 le: 16-07-2014, 23:30 »

 clap
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« Répondre #2 le: 16-07-2014, 23:50 »

Oui c'est vrai que quand on regarde l'étymologie, on se demande bien pourquoi les gens veulent absolument en avoir un  Grin

Après, mon rapport au travail... disons que je partage un peu ton ressenti pour certains aspect du travail :
Quand c'est un travail qui n'est pas plaisant, difficile de vouloir faire autre chose que l'éviter.
Mais la réalité c'est qu'au jour d'aujourd'hui, le travail est une obligation (et je ne parle pas à l'échelle d'une personne, mais de la société entière), ne serait-ce que pour avoir un toit et manger (avec un père dans l'agriculture, ça me parle ^^).

Sauf qu'aujourd'hui ont a tendance à désigner par travail toutes les activités lucratives, donc en englobant les activités qui nous plaisent également. Donc, non, je ne pas dire que je déteste le travail connaissant la nuance que le temps à apporter à ce dernier.
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« Répondre #3 le: 17-07-2014, 00:04 »

Évidemment, comme je suis une contradiction ambulante, je travaille énormément (mais seulement depuis que j'ai un travail salarié, à l'école je ne faisais pas grand chose) mais je ne vis pas ça comme un effort mais plutôt comme une activité car j'ai la chance d'aimer ce que je fais.

Mon point est plutôt de lutter contre cette idée que le travail mérite récompense.
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« Répondre #4 le: 17-07-2014, 00:16 »

Tu as une vision très aristocratique du travail.  Wink
Pour moi, le travail est très important, voici pourquoi.

L’étymologie du mot travail doit dater de la Grèce antique, de la Grèce Aristocratique. Tout était joué à la naissance. Le noble naissait noble, vivait noble, mourrait noble. Le pauvre, l'esclave, naissait travailleur, mourrait travailleur, aucune possibilité d'évolution (ou très peu).

Heureusement, les choses ont changé, avec le Christianisme d'abord, puis le Républicanisme ensuite, on ne juge plus la valeur des gens à la naissance, mais selon leur travail, la façon dont ils ont exploité leur talent, selon ce qu'ils sont et non plus selon leur nom, à la naissance. C'est du moins, l'idéal de la 3ème République.

Le travail, c'est la possibilité d'évoluer, de faire ce que l'on veut (dans une certaine limite d'accord, on reste limité par nos dons), c'est la liberté d'aller là ou on veut. Tu nais pauvre, classe moyenne, tu finis dirigeant, tu nais laid, tu t'entretiens, tu deviens potable, désirable, tu es timide, tu apprends à communiquer etc...

J'ai toujours eu des rêves, le travail sur moi-même, parfois dans la douleur, la torture, (cf étymologie du mot) m'a permis d'en réaliser certains.

Enfant, j'étais timide, coincé avec les filles, pas très doué pour le sport...des années de travail, d'observation, m'ont permis de m'extraire de cette pauvre condition. De ne plus rougir en public, de pouvoir parler avec des femmes, d'aimer, d'être aimer.

Au boulot, je n'aime pas être dirigé, il y a 15 ans j'étais exécutant, je suis désormais chef et j'espère être super chef, non pas pour gagner plus de fric (encore que) mais surtout pour être plus libre dans mes choix, faire comme je l'entends, comme je le crois bon, en tout cas.

Le travail, c'est ce qui permet à un migrant, un descendant d'esclave comme Mandela, Obama, Vals ou Sarkozy de changer leur destinée et même la destinée de tout un pays pour Mandela...

Après, je suis comme toi, comme tout le monde, attiré par les gens beaux, les gens doués naturellement, plutôt que par les besogneux, les parvenus.

On préfère le génial Mozart au besogneux Saliéri, le facile Mac ENROE au travailleur Lendl, le surdoué Cantona au consciencieux Deschamps, la beauté aristocratique d'une jeune actrice à celle qui fais des efforts pour être belle.

Pour conclure, comme nous sommes sur un forum coquin, disons que le travail, çà permet à des gens comme moi, pas forcément doués à la naissance, de coucher avec des belles filles, jolies naturellement donc sans travail.

Mais, si j'étais né riche, beau, dans une famille noble et doué, je mépriserai tous ces besogneux, obligés de faire leur quarante heures pour gagner un SMIC.
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Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !   Charles Baudelaire
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« Répondre #5 le: 17-07-2014, 07:30 »

98% tout comme Armand

Restent donc my two cents  Grin

Je suis sensible à la notion de récompense, une sorte de klébar qui après qu'il ait fait le beau pour faire plaisir à son maitre attend sa croquette.

Enfin sauf qu'il m'est inconcevable d'avoir un maitre d’où la mise en oeuvre d'une somme d'efforts pour me créer une situation adéquate à mes aspirations.
Et une forme de fierté d'y être parvenu mélangée à la notion que rien n'est définitif sans entretien: un couple, une situation professionnelle.

J'ai bossé (souvent beaucoup) pour ça et je continue aujourd'hui aussi par ce que je me sentirai coupable d'avoir vécu en contemplatif et d'avoir des regrets plutôt que des résultats.
Là ou je te rejoins c'est sur le plan professionnel: rien ne sert d'appliquer bêtement un enseignement sans utiliser des raccourcis qui permettent d'obtenir le même résultat, mais ça ça s'appelle l'expérience et c'est pas inné.
Quand à la satisfaction oui, sans doute celle de savoir maitriser son art sauf que moi je reste persuadé qu'un confrère quelque part fait ça mieux que moi, et que j'ai pas de quoi péter plus haut que mon cul.

Et la somme d'heures passée à faire n'importe quoi est une preuve de constance, laquelle est loin d'être donnée à tout le monde.

En conclusion je dirai qu'il y a les scolaires et les artistes: ceux qui appliquent et ceux qui interprètent et bien entendu ceux qui savent interpréter -avec talent- ont plus mon admiration.
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« Répondre #6 le: 17-07-2014, 08:58 »

Tu as une vision très aristocratique du travail.  Wink
Moi aussi Smiley
- rien n'a changé depuis la Grèce, notre destin est toujours pour l'essentiel joué à la naissance.
- le Christianisme a fait du "travail" une obligation, comme il l'a fait pour la procréation (Eric Stemmelen, La religion des seigneurs) et grâce à lui la servitude volontaire a remplacé l'esclavagisme
- rares sont ceux qui s'épanouissent dans leur travail, surtout dans les tâches subalternes
- curieusement, les gens vraiment riches ne travaillent pas vraiment ... J'aime bien revenir aux distinctions d'ancien régime entre fonctions anoblissantes et tâches avilissantes (qui font perdre sa noblesse)

Je me suis bien plus investi dans mes activités bénévoles, et dans ce que je fais chez moi et pour moi, que dans le mercenariat. En tant qu'appointé, je me suis toujours demandé si je n'en faisais pas trop en regard de ce qu'on me payait ... "Juste ce qu'il faut faire, le minimum ..." (J. Higelin)
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« Répondre #7 le: 17-07-2014, 09:49 »

Là ou je te rejoins c'est sur le plan professionnel: rien ne sert d'appliquer bêtement un enseignement sans utiliser des raccourcis qui permettent d'obtenir le même résultat, mais ça ça s'appelle l'expérience et c'est pas inné.
Et c'est là ou je ne vous rejoins plus vraiment  Grin
Je pense que l'expérience est un atout au mieux et au pire un boulet si on est incapable de relativiser cette dernière... de plus, je dirait qu'il est vain de le mesurer avec des durées : je pense en effet que chacun acquiert de l'expérience plus ou moins vite.
Bon après, mon point de vue viens peut être du fait qu'on m'a souvent reprocher quand je cherchait du travail salarié mon manque d'expérience  Sifflotte

En conclusion je dirai qu'il y a les scolaires et les artistes: ceux qui appliquent et ceux qui interprètent et bien entendu ceux qui savent interpréter -avec talent- ont plus mon admiration.
Oui enfin, je voit pas ce qui peut pousser quelqu'un a mieux apprécier ceux qui n'ont pas de talent dans leur travail  Grin

Et mescal' : +1
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« Répondre #8 le: 17-07-2014, 11:08 »

J'ai un rapport assez ambigu avec le travail et l'effort. Etant d'un naturel "je pige vite", l'effort intellectuel m'a toujours paru incongru et limite inconcevable. D'où le fait que je n'aime pas bien travailler (je fais un taf intellectuel) avec des gens qui ne percutent pas aussi vite que moi, et mon admiration pour ceux qui pensent plus vite que moi.

Par contre, j'ai un immense respect pour le travail manuel, pour le temps passé à "faire". Ça, ça vient aussi/surtout de mon éducation, avec des parents très bricoleurs, adeptes du "do it yourself" (qui au départ était pour des considérations économiques, puis est devenu loisir/plaisir). Et de par mes loisirs, quand je côtoie des artisans qui créent et recréent, là franchement j'admire.

Pour en revenir à l'idée de Célimène, je n'aime effectivement pas le travail de "tâcheron" où la personne va s'escrimer pendant des heures pour un résultat médiocre, et sans espoir d'amélioration. Ouais, dans ce cas là, autant changer de crèmerie.  Grin  Et vis-à-vis des enfants, j'encourage non pas le travail en tant que tel (comme Guillaume) mais la progression. Une ligne de "s" patiemment réalisés mais laids du début à la fin n'attira aucune félicitation de ma part. La même ligne avec du mieux à la fin qu'au début (donc le gnome s'efforce de faire mieux, d'apprendre), là j'encourage, je félicite.

Autant vous dire que quand je vois ma secrétaire de mairie avec l'informatique, je frise l'apoplexie régulièrement.  Grin
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« Répondre #9 le: 17-07-2014, 14:13 »

J'ai aussi un rapport ambigu, voire nevrotique au travail. Parce que pour moi, travail = autonomie et l'autonomie je crois que c'est ma valeur ++.
Vous allez me dire que c'est une autonomie toute relative dans une situation comme la mienne puisque je ne suis pas a mon compte mais pour moi c'est une autonomie quand meme.
J'ai aussi un rapport complexe a l'effort: une des maximes de mon pere etant "la vie est faite pour en chier" et l'autre etant "on n'est jamais si bien servi que par soi meme". Ceux qui ont vu ce qu'il a fait dans sa maison avec ses deux mains comprennent ce que je veux dire.
Donc, il faut en chier un max et faire un truc qui depote sinon c'est meme pas la peine c'est un peu mon bain de naissance. J'apprends qu'on peut aussi bien faire sans en chier et dans le plaisir mais c'est pas encore spontanne.
Et pour ce qui est des heures passees, j'aime les belles pieces d'artisanat et ya pas, la qualite c'est quand meme un truc qui prend du temps sur les choses tangibles donc oui, je suis capable d'apprecier ca.
Je suis d'accord que pour les taches intangibles et virtuelles comme celles que je dois realiser dans mon travail de tous les jours, ca n'a pas de sens, c'est meme plutot l'inverse: moins j'y passe de temps et mieux c'est. Ca s'appelle la productivite.
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« Répondre #10 le: 17-07-2014, 17:37 »

Mon rapport au boulot est contradictoire. 
J'ai été une élève douée et fumiste. Il n'y avait qu'un risque d'échec qui pouvait me faire mettre un coup de collier. Le reste du temps, j'en faisais le moins possible, tant que mes résultats restaient corrects. Je me suis beaucoup ennuyée en classe. Je trouvais toujours que ça n'allait pas assez vite. Alors, je passais le temps en occupant mes mains. Par exemple, en cours de philo, je tricotais des châles et fabriquais des colliers que je vendais à la récré.

Le travail manuel me calme. Je peux passer des heures à faire un truc méticuleux avec mes mains, sans voir passer le temps, alors que je manque cruellement de patience dans la vie de tous les jours.

Dans mes différents boulots, j'aime que le travail soit fait et bien fait. Je ne vois pas passer le temps si j'ai un truc à terminer. Mais je sais aussi me poser pour réfléchir à des méthodes qui puissent permettre d'obtenir de meilleurs résultats avec moins d'efforts.
Ca ne me dérange pas d'avoir un chef, parce que, en fin de compte, je fais toujours comme je veux. Et comme je suis efficace, généralement, ils me foutent la paix. Même, bien souvent, ils finissent par adhérer à ce que je propose pour améliorer la méthodologie.
Je me fous de n'en tirer ni gloire ni profit, parce que je n'ai pas besoin de me faire reluire l'égo. Apparemment, eux si. Je pense que c'est d'ailleurs pour ça qu'ils sont chefs et moi pas.

En dehors du taf, j'ai tendance à être hyper-active. J'ai toujours un truc à repeindre, à réparer, à fabriquer.
Par contre, je peux aussi, à mes heures, être complétement contemplative, et savourer le temps à ne rien faire, à laisser mon esprit vagabonder.
Quand je n'ai pas envie de faire, je ne fais pas.

Pour résumer, je dirais que j'ai le goût du moindre effort et celui du travail bien fait.
Est-ce que c'est incompatible ?




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« Répondre #11 le: 19-07-2014, 10:29 »

Aristocratique ? Peut être... Élitiste aussi, mais c'est parce que j'suis d'gauche.

Sérieusement, je ne pense pas que le travail soit toujours couronné de succès et c'est contre cette idée que je m'inscris en faux. L'idée que si on travaille, alors on deviendra Manuel Vals (ou tout autre type ayant réussi) me dérange un peu, si c'était aussi simple, nous serions cernés par les Vals. Il est indéniable qu'au travail s'ajoute des capacités naturelles présentes ou pas et qu'il est sans doute inutile de s'escrimer à vouloir faire l'ENA si on a davantage d'inclinations naturelles pour la coiffure ou la comptabilité.

Ensuite, je suis assez en phase pour voir le travail comme un moyen d'arriver quelque part et non pas comme une fin en soi (à la condition de savoir où on veut aller et si on en a la capacité). Je regrette que le travail soit présenté comme une fin en soi aux gamins notamment et je trouve que non seulement ça les entretient dans l'illusion que s'ils travaillent tout leur sera accessible mais ça les éloigne de la définition d'un but puisque seul le "chemin travail" est valorisé.
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« Répondre #12 le: 19-07-2014, 10:50 »

J'ai lu ce sujet et quelque chose me dérange, une impression de complexe de supériorité dans les propos, je crois.

Nous ne sommes pas tous des surdoués et l'immense majorité va devoir bosser pour vivre correctement. Et je ne parle pas de devenir maitre de l'univers mais simplement bouffer, avoir un toit sur la tête and co.

Pour moi, le travail et le cœur qu'on met à l'ouvrage sont des valeurs fortes. Je me place dans l'optique "on a rien sans rien."
Je préfère de loin montrer à mon fils que s'il ne se sort pas les doigts du c... il restera sur le bord de la route et donc l'inciter à bosser dur plutôt que de lui laisser croire que c'est en se tripotant la nouille qu'il y arrivera.
Ca ne veut pas dire que je trouve mon fils un peu limité mais simplement que je veux obtenir le meilleur de lui-même.
Ca ne veut pas non plus dire que je le fouette chaque jour et le cloitre dans sa chambre pour qu'il bosse à mort. Ca n'a aucun intérêt et comme beaucoup, je préfère qu'il concentre ses efforts de manière judicieuse.

Je crois beaucoup à la valeur de l'exemple aussi et ça marche dans les deux sens. Grosso modo, élever un môme en vivant aux crochets de la société ( ce n'est qu'un exemple, hein), ça donnera quoi? A mon avis, y'a de grandes chances pour que ça donne un gros branleur...

(Tout ça est un peu brouillon quand même!)
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« Répondre #13 le: 19-07-2014, 10:53 »

nous serions cernés par les Vals

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« Répondre #14 le: 19-07-2014, 11:06 »

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Blifette: ben c'est assez raccord avec ce que dit Célimène sur le "travail comme moyen, pas comme objectif".
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