C'est en fait très classique, mais tu as une solution de substitution? Par ce que moi j'imploserai dans ton cas...
Oui, je pense que c'est assez classique. d'ailleurs le chiffre de 80 % est cité par Camille, il est surement sous-estimé. Non je n'implose pas, d'ailleurs autour de moi, beaucoup de gens vivent sans amour (je parle d'ici de l'amour au sens
eros), il y en a d'abord sur ce forum, il y en a dans la vie, personnes célibataires, séparés, divorcés etc...
Donc l’enseignement, c'est qu'on peut très bien vivre sans amour de couple, et cela est d'autant plus facile pour moi que j'ai l'amour de mes enfants, une vie sociale, un boulot, quelques potes, et même, si je voulais (mais çà fera l'objet d'un autre post parce que en ce moment je ne veux pas), quelques PC ou quelques PCR.
Je n'ai pas de plan B. Mon plan B serait de tomber amoureux, de faire une belle rencontre. Il n'y a que çà qui me pousserai à partir. Longtemps, j'ai pensé ce dialogue, mais je ne lui ait dit que récemment et sur un ton moins froid à l'oral certainement que le "rendu" à l'écrit.
Mais la vie est trop courte et elle n'est pas faite pour se faire chier, enfin quand on peut éviter, je ne vois pas l'intérêt de rester dans une situation qui ne nous rend pas heureux
J'élève mes enfants. Je m'amuse assez dans la vie. Je ne suis pas si malheureux que çà. D'ailleurs je ne suis pas malheureux. Je suis même heureux par instant, et même assez souvent. Je pense que le bonheur, le fait d'être heureux, c'est un état d'esprit qui dépend plus de sa complexion que des événements extérieurs.
Le cynisme d'Armand m'avait manqué. D'ailleurs, je ne comprends plus rien, tu ne parlais pas de ton ex femme sur un autre fil ? Ou alors il y a une ex et une future ex.
Comme Carda, je trouve ça extrêmement dur et violent envers son partenaire. Après avoir entendu ça, il est difficile de nier la réalité. Ensuite, on se trouve tous plein de bonnes raisons d'agir d'une façon ou d'une autre et l'éducation des enfants arrive souvent en tête de cette liste.
Je crois, pour ma part, que c'est surtout la peur de l'inconnu qui conduit à rester dans une situation connue, aussi inconfortable soit elle.
Au fond, c'est sans doute aussi une histoire d'échelle de valeurs ou de priorités, et elles sont toutes aussi respectables les unes que les autres.
Je ne sais pas si je suis cynique. Disons que le fond du message l'est un peu, donc j'appui ce cynisme par un effet de style, de narration, de même que lorsque j'écris un message drôle, triste j'accentue l'effet par un style léger drolatique ou au contraire dramatique. Mais c'est plus un effet d’écriture qu'autre chose, qu'un cynisme réel je pense. Disons que je ne suis pas aussi cynique que le style du message le laisse croire.
En fait, il s'agit bien de ma femme, civilement parlant. Mais depuis quelques mois, en ayant un peu marre de jouer les hypocrites, j'ai commencé à ne plus jouer le jeu social. Je dis à mes proches, à mes amis, à mon travail, la réalité de mon couple. Nous sommes séparés, ne dormons pas dans la même chambre. Donc je dis mon ex. Je me sens plus libre. Et j'annonce aux gens que je le suis. En fait il y a quelques temps, j'ai rencontré une femme dont j'étais tombé amoureux (sans réciprocité aucune, sans même le début d'une aventure, historiette racontée ici), c'est cette rencontre qui m'a poussé à la franchise avec mon ex, à lui dire ce que j'ai dit dans le dialogue raconté ici.
Dialogue que j'ai tenu plusieurs fois, auquel j'ai longtemps cru. Maintenant j'y crois moins, et je rajoute, que seul une rencontre extraordinaire pourrait me faire partir. En même temps une rencontre extraordinaire, je n'en vis que tous les 20 ans, je ne prends pas beaucoup de risque.
Quant à ta dernière phrase, oui, je suis pleinement d'accord.
C'est très destructeur je trouve... mais si sa femme aime se faire casser l'estime d'elle même, c'est son problème...
autant la situation que la totale froideur ... le manque d'égards avec lequel c'est dit
Encore une fois, le style est violent. Je pense que je suis moins violent quand je le dis.
Ceci dit, de tout temps, dans toutes circonstances, la vérité fait mal.