Je ne cesse de m'interroger sur la vision paradoxale du couple. On souhaite,
(1) on encourage et on célèbre l'accession au nirvana de la vie à deux
(2) des esseulés en désespérance mais aussi des célibataires au cuir bien tanné, et dès que le miracle s'est produit
(3) on commence à spéculer sur la rupture, inévitable tant l'attelage est improbable, mal assorti ...
1) Deux personnes qui se mettent ensemble, c'est quelque chose qui arrive. Ce n'est pas un miracle, pas une accession au nirvana ; pour certains ça augure bien, pour d'autres mal. Et tout le monde ne le célèbre pas : tu en es la preuve, non ?
2) Toute personne célibataire n'est pas forcément esseulée en désespérance, ou "au cuir bien tanné", il y a aussi ce qu'on appelle "le reste".
3) Là tu parles de Hot, et il le fait aussi parce qu'il sait que ça va faire causer les bavards.
J'ai été célib heureux un temps (si, ça arrive aussi) sans pour autant être célibataire à tout crin, mon couple bat pas mal de l'aile, mais il a aussi des côtés forts : il n'est pas un miracle, mais "juste" un élément à part entière de ma vie, de qui et ce que je suis, et enfin que les couples se fassent ou se défassent - je m'en cogne, tant que les individus qui les forment ou les déforment le vivent bien.
Ca te va ?
Sinon gros repassage ce matin, puis une demi-heure d'attente dans les transports en commun (ah, oui, j'avais oublié que ça faisait partie des joies de l'été) ; mon matériel de travail n'arrive qu'avec une heure de retard (contre deux heures et demie hier)...
Bon ; je sens que je vais me passer la BO de Blade Runner en boucle pour aider à faire passer tout ça !
Bonne journaille la marmaille !