Ceci dit, avoir un cancer du colon ne signifie pas que c'est la fin de tout.
Parmi mes proches, une nana de mon âge vit depuis trois ans avec une poche à caca, suite à un cancer du colon et de l'anus.
Pas la fin de tout, mais le début d'une fin vraiment pas drôle. Ma mère a été opérée d'un cancer du colon, elle a 5 ans de vie supplémentaire, 5 ans de rechutes, de métastases, de chimiothérapie, sans compter la douleur quand le cancer a attaqué les os ... C'est à ce moment-là que ma sœur a commencé boire, elle n'a plus jamais arrêté. faut dire qu'un connard de médecin lui avait dit qu'elle avait 90% de chances d'attraper aussi le cancer.
Ah oui, ma mère est morte quand ma grande fille a eu un an, donc elle a connu sa petite fille, youpi ! D'ailleurs le vêtement qu'elle avaity commencé à lui tricoter est resté inachevé.
Bref, la détermination que l'on met à s'accepter diminué fait toute la différence, et il y a d'autres bonheurs que celui d'être jeune et en bonne santé.
Certains ont même une vie spirituelle enrichissante et tout à fait satisfaisante, depuis qu'ils se sont sortis de cette dictature là.
La foi, la grâce, l'espérance. Bon, il y en a que ça aide, les curés. Moi j'ai déjà dit à ma sœur et à mes enfants que je ne veux pas de cérémonie religieuse pour ma crémation. Surtout pas de paroles de "consolation" et d'"espérance".