« Ils » ne savent pas la soigner mais « ils » savent la dépister !
Le dépistage du cancer de la prostate par dosage des PSA, c’est comme le télescope Hubble : il te détecte un astéroïde à un million d’années lumière et t'annonce une collision qui surviendra peut-être avec la planète que tu auras quitté depuis trois générations.
Tu flippes à mort en attendant les résultats et tu subis toutes les biopsies* que l’on te prescrira non pas pour te sauver la life mais juste parce ton toubib à envie d’un nouveau yacht.
Y a un truc simple et naturel: si tu pisses debout dans l’herbe et que "ça mousse", c’est bon !
Si tu pisses des lames de rasoirs en goutte à goutte, il te reste une petite joie dans ton malheur : le doigt du proctologue dans le derche, moyen infaillible d’estimer l’hypertrophie de ta glande qui exagère et de te confirmer qu’un crabe te bouffe les roubignolles qui ne t’empêchera pas de gagner sept fois le Tour de France. C’est trop tard mais t’as évité la grosse charcuterie et gagné dix ans d’érections tranquilles*.
C'est juste cela une symbiose: une association profitable aux deux parties.
Ton crabe, il a intérêt à te garder en vie, si tu meurs il crève aussi! Comme la générosité a besoin de misère, l'une a besoin de l'autre.
C'est pour ça que ça dure.
En tout cas pour la prostate, les autres crabes, misère, faut s'en occuper!