c'est au niveau des convictions sur soi que je suis perdue
Sur ce coup, c'est moi qui suis à côté, où est ce que tu es perdue dans les convictions sur soi ?
Je fais une nette différence entre l'estime et le contentement : le contentement est absolu et il fait l'objet d'une manifestation. L'estime de soi est un état plus intérieur qui apporte une forme d'équilibre.
Je n'ai pas vraiment de pb d'estime de moi, même si c'est à la mode ces dernières années. Pourtant, je ne suis pas contente de moi.
Prenons un exemple...
Je suis maniaque, j'aime bien que mon environnement soit propre et rangé.
1. Mode con(tente) de moi
Je demande à tous mes visiteurs de retirer leurs chaussures sur le palier, je vais chercher un balai dès qu'ils font tomber une miette et je prends 2 douches par jour.
Quand on me le fait remarquer, je dis :"oui, je suis un peu maniaque mais enfin Moi, j'suis propre."
2. Mode "estime de moi"
Je sais que ce truc là fait partie de mon caractère, je n'ai pas envie de le changer parce que ça m'apporte pas mal de confort. Néanmoins, mes invités gardent leurs chaussures et font des miettes. Et quand on me le fait remarquer, j'en souris avec mes interlocuteurs.
Alors oui Flibette, j'ai longtemps pensé que les con(tents) d'eux étaient tout simplement des cons sans intérêt... Mais au vu de leur nombre, je me dis que ça peut valoir le coup d'y regarder d'un peu plus près sauf à vouloir vraiment forcer mes talents d'ermite.
Finalement, cette discussion me permet de les "excuser" un peu, grâce à l'argument de Valentin qui voudrait que le contentement de soi soit inversement proportionnel à l'estime de soi.