Nana
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Pour être irremplaçable, il faut être différente.
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« le: 14-05-2006, 15:35 » |
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J’ai lu une phrase qq part qui dit « Fuir le bonheur de peur »
Cela vous est il déjà arrivé ?
Fuir car vous n’en saviez pas plus ? Fuir car on sait toujours ce que l’on perd et pas ce que l’on gagne ? Fuir car vous vous pensez que vous n’avez pas le droit à cette part de bonheur, aussi évidente soit elle ? etc……
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Il est ma drogue, mon alcool, ma dépendance, ma raison de me lever, de m'habiller et, surtout, de me déshabiller.
Il est mon sourire du matin ou la tristesse d'une journée noire.
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petite sorcière
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« Répondre #1 le: 14-05-2006, 17:30 » |
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J’ai lu une phrase qq part qui dit « Fuir le bonheur de peur »
J'ai toujours détruit "le bonheur", en choisissant de le tuer très très vite. Simplement la peur de l'abandon, alors c'est plus simple d'éviter son chemin. Mon comportement de Teigne n'était pas anodin, c'était ma façon de dire, "je n'en vaux pas la peine'", tu vois la preuve. Je m'interdisais ces petits instants, car je croyais que c'était éphémère, et qu'un jour ou l'autre on me le volerait. Je ne le méritais pas ... Je me suis refusée pendant longtemps "ce droit", par peur de perdre la personne. Je préférais être l'auteur de cette destruction que de subir "cet arachement"...Je pouvais "gérer" ces instants de vie qui m'appartenaient. Combien d'hommes, j'ai aidé à prendre la porte de la sortie...simplement parce que j'avais peur qu'ils me quittent un jour...
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« Dernière édition: 15-06-2006, 20:28 par petite sorcière »
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Apollo
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« Répondre #2 le: 14-05-2006, 17:58 » |
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De qui a t'on peur ? Et de quoi ?
Celle de l'autre qui pourrait mettre fin à ce bonheur, ou peur de soi même tout simplement ?
Pour ma part, je crois que finalement, j'ai souvent eu peur plus de moi même que de l'autre : peur de m'engager, peur parfois de ne pas être à la hauteur ... peur d'aimer ...
Alors oui, j'ai souvent mis fin à des histoires par peur ... (d'ou "j'aurais pu en aimer qui n'ont pas eu le temps de compter") ...
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Je préfère dévisager avant d'envisager.
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Hotllywood
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Looke tout ça...
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« Répondre #3 le: 14-05-2006, 18:04 » |
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Combien d'hommes, j'ai aidé à prendre la porte de la sortie...simplement parce que j'avais peur qu'ils me quittent un jour...
Tiens question (en rapport avec le sujet) etait ce uniquement par crainte de cela ou bien par ce qu'en definitive certains signaux qu'ils te renvoyaient n'etaient pas positifs selon tes criteres? Donc je reformule: as tu pris le temps de les interpreter ou bien t'es tu arretée as une ligne de conduite fuyante? (meme apres reformulation, j'ai des doutes sur la clarté de ma question ) Pour rebondir sur la question de fuite de Nana, cela est rarement anodin mais ne renvoit pas forcement à une question d'autoflagellation...
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Tribalistas
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« Répondre #4 le: 14-05-2006, 19:41 » |
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Oui, ça m'est arrivé systématiquement lorsqu'une histoire aurait pu marcher. Un peu comme PS, je m'arrangeais pour ne pas souffrir puisque dans ma tête ça ne faisait pas un pli, je souffrirai. Donc pour éviter cet écueil, je mettais fin à la relation, et de manière très lâche en plus, puisque je m'arrangeais pour que ce soit lui qui me quitte. Sûrement pour pouvoir me dire : "t'as vu Tribalala, heureusement que tu t'es pas investi, il t'a quitté...comme prévu !!!" Après j'ai eu ma phase "no danger", c'est à dire que je choisissais avec un soin et une méthode chirurgical des mecs avec qui je ne craignais rien. No investment = no danger. Je prenais des mecs, qui j'en étais sûre, n'éveillerait en moi aucuns sentiments amoureux forts, des mecs qui ne me correspondaient pas, des mecs avec qui je ne construirai jamais rien...c'est aussi une forme de fuite Je ne sais pas si c'est parce que je me dit que je n'ai pas le droit au bonheur. Je crois surtout que j'ai une crainte viscerale de souffrir. J'ai 32 ans (bientôt 33 ), je n'ai jamais connu de chagrin d'amour...
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ventrater
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« Répondre #5 le: 14-05-2006, 19:57 » |
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Pour ma part, Je n'ai jamais fuit devant le bohneur. Mais il y a quelques mois, j'ai subi la fuite de ma petite amie cause peur de l'avenir et des autres. Je me place donc de l'autre coté de la barrière. Ce fut une séparation douloureuse avec un goût extrémement amer, l'amour je vivais a été abattu en plein vol. j'ai eu l'impression de prendre une balle en plein coeur. Mais c'est étonnant, je ne lui en veux pas. Je peux même dire, avec du recul, comme Appolo, qu'il y aura au moins une femme que j'aimerai toute ma vie. Pourtant, je sais très bien que je ne la reverrai jamais. La vie est paradoxale !!!
C'était pas vraiment le sujet, mais j'ai trouvé bon, de dire ce que ressent celui(celle) qui subit.
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Touchmy
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« Répondre #6 le: 14-05-2006, 20:17 » |
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Moi le bonheur ne m'a jamais fait peur, et je ne le fuis pas, je le recherche .......
J'ai eu qu'une seule mauvaise expérience, c'est à dire que le bonheur au moment où tout va pour le mieux, qu'il y a plein de projet, un avenir de couple de vie commune etc ...., s'est transformé en souffrance, car pour la première fois de ma vie c'est moi qui ait dû subir le choix de l'autre et en l'occurence ce n'était biensur pas le même. En fait j'ai eu une relation avec un homme marié (+2enfants) qui m'a embarqué dans un délire de vie commune et tout est allé trés vite. Trés vite il a dit à sa femme qu'il avait rencontré qqun, trés vite il lui a parlé de divorce, trés vite ils se sont retrouvés devant un avocat .......(délai de 3 mois d'où le vite). Et là un matin je me lève et jvois un regard qui sent pas bon du tout (style chien battu), donc là tout de suite jdemande ce qui ne va pas, biensur qu'il traversait un moment difficile, beaucoup de pression de la famille, des amis, donc pas facile pour lui ni pour moi d'ailleurs car il m'impliquait beaucoup dans son histoire (ERREUR !!!), et il me dit qu'il avait fait un rêve étrange où il voyait sa femme et comme un message subdiminal il me dit qu'il doutait ........ Moi pas impulsive pour 2 sous, jlui dit prend tes affaires et rentre chez toi ....... Et là je ne sais pas si c'est la vierge ou le diable qu'il a vu mais ce qui est sûr, c'est qu'avec le recul, je l'en remercie car j'aurais fait une super grosse boulette!!!! Je ne garde aujourd'hui aucune amertume car comment en vouloir à l'autre ne plus aimer....... il n'y a pas eu de tromperies, de non dit, simplement une marche arrière et allait vraiment mieux comme ça !!!
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petite sorcière
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« Répondre #7 le: 14-05-2006, 20:19 » |
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Donc pour éviter cet écueil, je mettais fin à la relation, et de manière très lâche en plus, puisque je m'arrangeais pour que ce soit lui qui me quitte. Sûrement pour pouvoir me dire : "t'as vu Tribalala, heureusement que tu t'es pas investi, il t'a quitté...comme prévu !!!"
Après j'ai eu ma phase "no danger", c'est à dire que je choisissais avec un soin et une méthode chirurgical des mecs avec qui je ne craignais rien. No investment = no danger. Je prenais des mecs, qui j'en étais sûre, n'éveillerait en moi aucuns sentiments amoureux forts, des mecs qui ne me correspondaient pas, des mecs avec qui je ne construirai jamais rien...c'est aussi une forme de fuite
C'est amusant, j'avais la même phrase que je signalais "t'as vu, encore un..." mais j'avais pris conscience que finalement ils n'étaient pas responsables de la rupture mais la seule responsable, c'était moi. C'est eux qui prenaient la "responsabilité" de rompre, d'avoir sur la conscience la fin de l'histoire et j'avoue que je n'hésitais jamais à leur dire "mais c'est toi qui a décidé"...Comme je lui signalais toujours...."je leur refile le bébé".... J'ai eu également le même mode opératoire que toi...choisir "des vide-couilles" (je sais, surtout ne tombez pas de vos chaises)..mais mon choix allait vers "une relation sans risque sentimental".
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« Dernière édition: 14-05-2006, 20:21 par petite sorcière »
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Touchmy
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« Répondre #8 le: 14-05-2006, 20:29 » |
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J'ai eu également le même mode opératoire que toi...choisir "des vide-couilles" (je sais, surtout ne tombez pas de vos chaises)..mais mon choix allait vers "une relation sans risque sentimental".
Comme quoi on voit tous les choses différement, car moi même si je me suis pris des claques, je recherche toujours une implication sentimentale, pour moi à partir du moment où tu acceptes de vivre des moments intenses tu acceptes aussi le revers de la médaille, c'est à dire d'en souffrir quand ça s'arrête. On ne peut rien vivre à fond, intensement sans s'impliquer, comment une relation peut être épanouissante si on sait déjà qu'on a choisit cette personne car on ne s'y attachera pas ?
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petite sorcière
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« Répondre #9 le: 14-05-2006, 20:39 » |
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Je te rassure..mon cheminement est différent. Comme beaucoup et aujourd'hui, pour moi j'ai un principe, je vis d'une part pour moi et le bonheur ne rythme pas toujours à deux. Si je suis avec une personne, alors je vis la relation. Il n'existe pas dans une vie, un seul amour et heureusement plusieurs. Je n'ai aucune rancoeur, sauf que c'était plus complexe que cela. En psychologie, on nomme "un traumatisme". Heureusement, un jour, j'ai poussé les portes pour accepter et finir avec "ce rapport ridicule" sur le bonheur. Ma vision est différente, j'ai pris du recul. Parfois, tu construis une forteresse et pour en sortir il faut du temps.
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« Dernière édition: 14-05-2006, 20:44 par petite sorcière »
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Tribalistas
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« Répondre #10 le: 14-05-2006, 20:41 » |
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comment une relation peut être épanouissante si on sait déjà qu'on a choisit cette personne car on ne s'y attachera pas ? Dans mon cas, elles ne l'étaient pas pleinement. Mais c'était pour moi une équation très simple : je ne veux pas souffrir, donc je ne m'attache pas, donc je choisis une personne à qui je ne pourrais pas m'attacher pour ne pas souffrir. CQFD J'ai l'habitude de dire que ceux qui n'ont jamais connu le bonheur ne peuvent pas être malheureux...
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petite sorcière
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« Répondre #11 le: 14-05-2006, 20:46 » |
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J'ai l'habitude de dire que ceux qui n'ont jamais connu le bonheur ne peuvent pas être malheureux...
Oupss comme quoi, ma réponse allait dans ce sens.
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Touchmy
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« Répondre #12 le: 14-05-2006, 20:48 » |
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Je te rassure..mon cheminement est différent. Comme beaucoup et aujourd'hui, pour moi j'ai un principe, je vis d'une part pour moi et le bonheur ne rythme pas toujours à deux. Si je suis avec une personne, alors je vis la relation. Il n'existe pas dans une vie, un seul amour et heureusement plusieurs. Je n'ai aucune rancoeur, sauf que c'était plus complexe que cela. En psychologie, on nomme "un traumatisme". Heureusement, un jour, j'ai poussé les portes pour accepter et finir avec "ce rapport ridicule" sur le bonheur. Ma vision est différente, j'ai pris du recul. Parfois, tu construits une forteresse et pour en sortir il faut du temps.
oui je comprend bien qu'il est toujours difficile de faire tomber une carapace et dans mon discours on peut croire que j'aborde toute relation avec simplicité et facilité, que j'accepte la souffrance comme le bonheur, c'est le fond de mon idée mais tu te doutes bien que spa toujours aussi simple et que la souffrance me fait souffrir et que je passe par des moments d'amertume et de colère envers le responsable, c'est plus mon bilan sur le long terme qui me dit que si je veux vivre des bons moments il faut que je sache que ces mêmes moments un jour ou l'autre m'apporteront, du moins pendant un temps, le temps de l'acceptation, de la souffrance. Et il est clair pour moi aujourd'hui, ce n'a toujours été le cas, que je ne peux vivre les choses pleinement que si je suis bien dans ma vie de célibat, ça permet de faire des choix et pas de subir, on sait que si ça ne convient pas et bien on sera bien dans sa vie seule, sinon t'as tendance à t'en servie de pansement et spa bon
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Touchmy
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« Répondre #13 le: 14-05-2006, 20:50 » |
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Dans mon cas, elles ne l'étaient pas pleinement. Mais c'était pour moi une équation très simple : je ne veux pas souffrir, donc je ne m'attache pas, donc je choisis une personne à qui je ne pourrais pas m'attacher pour ne pas souffrir. CQFD
J'ai l'habitude de dire que ceux qui n'ont jamais connu le bonheur ne peuvent pas être malheureux...
Ca c'est sur, on ne souffre pas de perdre un truc qui n'apporte rien, mais d'un autre côté qu'est ce qu'on vit alors ?
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sunrise
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« Répondre #14 le: 14-05-2006, 20:50 » |
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je ne veux pas souffrir, donc je ne m'attache pas, donc je choisis une personne à qui je ne pourrais pas m'attacher pour ne pas souffrir. CQFD
J'ai l'habitude de dire que ceux qui n'ont jamais connu le bonheur ne peuvent pas être malheureux...
Vala, exactement ce que j'ai fait depuis mon divorce. Forcément, de telles relations ne sont pas épanouissantes. Ce n'est qu'un pis aller, une façon de se préserver tout en ayant l'impression de vivre quand même. Mais un pis aller
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