Et si elle en a plus que vous?

[Cardamone]

Franchement j'ai toujours été avec des hommes dans la même tranche de salaire que moi. Je ne suis pas attirée par les hommes qui gagnent du frci, ça serait plutôt le contraire d'ailleurs  , les mecs un peu bohèmes...

Le mien en ce moment a des revenus, il travaille en intermittence d'ailleurs. C'est la nature de son activité pro.

Je m'en fiche en fait, comme Léni, si les deux sources de revenus servent à vivre comme il faut, ça va.
Mais il est vital pour moi de garder une autonomie financière.

[Hotllywood]

Pour compléter ma réponse suite à la relance de la communiste 

Le fric est une composante de stabilité de couple.
J'adore les gens qui disent qu'ils s'en tapent jusqu'au moment ou arrive le relevé de compte et ou ils choppent une chiasse verte/ne dorment plus/s'engueulent ....

L'idée qu'au besoin je puisse protéger en amenant de la tune me plait assez. D'ailleurs dans ces moments là ce n'est pas mes sous mais les notres. C'est sécurisant quoi.

Si demain je chassais je ne m'emmerderais pas avec une "pédégère" qui m'expliquerait à quel point elle est indépendante et n'a pas besoin de qui que ce soit pour vivre, ni pour rien d'ailleurs. Je pense que c'est un tout, un rôle à remplir, une place dans laquelle on se sent bien etc/

[mescalero]

Ce qui compte, ce n'est pas de gagner autant que sa partenaire, mais d'avoir la même attitude vis-à-vis de l'agent.
La même conception de la vie, la même Weltanschauung.
Là où ça ne va pas, c'est quand à un niveau de dépenses donné, dans un style de vie, l'un se sent comblé et l'autre frustré.
 

[Rhiz]

Et si elle en a plus que vous? ...  mon rêve.  

Rester à la maison pour m'occuper de l’intérieur, des courses, des gosses, de la bouffe. Bahhh, ça sera pour une autre vie.

[Valentine]

Ce qui compte, ce n'est pas de gagner autant que sa partenaire, mais d'avoir la même attitude vis-à-vis de l'agent.
La même conception de la vie, la même Weltanschauung.
Là où ça ne va pas, c'est quand à un niveau de dépenses donné, dans un style de vie, l'un sent comblé et l'autre frustré.
 

+1

[Célimène]

Si demain je chassais je ne m'emmerderais pas avec une "pédégère" qui m'expliquerait à quel point elle est indépendante et n'a pas besoin de qui que ce soit pour vivre, ni pour rien d'ailleurs.

Tu n'es pas le seul mec à penser/dire ça.

À côté de ça, je lis Carda, léni ou Valentine dire qu'elles ont besoin de garder leur autonomie financière.
C'est un sujet qui me questionne beaucoup en fait et qui met en évidence ce rapport ambivalent à l'argent. Je me demandais ce qui vous pousse à vouloir garder cette "autonomie financière".

Je vois certaines de mes copines vouloir garder cette autonomie alors qu'elles ne trompent qu'elles-mêmes avec ce discours (quand le rapport entre les deux salaires atteint le coefficient 4 ou 5, il n'y a pas vraiment d'autonomie). Pour ma part, je sais que j'aurais du mal à arrêter de faire ce que E. me rend possible, je me prends souvent à rêver de m'arrêter de travailler quelque temps si nous partions vivre ailleurs et pourtant, je n'arrive pas à sauter ce pas et ce n'est pas pour juste conserver mon indépendance, c'est simplement parce que j'ai peur, peur que ça s'arrête et peur de ne pas réussir à rebondir (i.e. à retrouver un job). Mais c'est très lié à un immense besoin de sécurité matérielle, histoire familiale oblige. Et vous ? (Sensu, je sais que je dévie du sujet, sorry).

[léni]

suite au post de Célimène je me suis relue 

il me semblait bien que je n'avais pas dit qu'il était important pour moi d'avoir mon autonomie financière (ou la sienne  ) ... ce qui compte pour moi c'est que la boutique tourne, que les mômes aient des pompes aux pieds, que mon congelo soit rempli, les factures payées et que ma bibliothèque déborde.

Ce que je ne supporterais pas c'est d'avoir un glandeur fini à la maison, qui non seulement ne bosserait pas mais ne s'occuperait pas des mômes/du ménage et n'aurait aucune activité ... et vice versa ...

si nos salaires nous le permettaient et que l'un de nous deux le désirait ... je ne verrais aucun inconvénient à rester seule à bosser (ou l'inverse) ... tant qu'il ne s'agit pas de matter la télé toute la journée sans 'produire' qqch ... que ce soit du travail ménager, du gérage de mômes ou une autre activité 'productive' ...

[vette]

Pour moi, l'indépendance financière est juste une évidence.
Je veux pouvoir subvenir à MES besoins, quitte à les adapter à ce que je gagne. Ca ne m'empêche pas d'accepter que l'on m'offre ce que je ne pourrais pas me payer. Et sans complexes. Mais jamais je ne voudrais devoir ma survie à quelqu'un. Même si l'autre ne me fait pas sentir que je dépend de lui, je me le ferais tout à fait assez sentir à moi-même toute seule.

Dans une relation, j'ai obligatoirement besoin de me sentir libre de partir pour avoir envie de rester.

Je ne veux jamais devoir me poser la question de savoir, si je reste, si mon choix est tout à fait libre, ou s'il est influencé par le fait que j'ai besoin de l'autre matériellement.

Pour moi, dans l'amour, il ne peut y avoir que de l'envie, jamais du besoin.

[mescalero]

Mais jamais je ne voudrais devoir ma survie à quelqu'un. Même si l'autre ne me fait pas sentir que je dépend de lui, je me le ferais tout à fait assez sentir à moi-même toute seule.

C'est drôle, mais j'ai exactement la même position en ce qui concerne les activités domestiques. Pas question qu'une femme s'occupe de mon linge, de mon réfrigérateur, de ma cuisine ... C'est ma vision de l'indépendance !

[Kick]

Si elle en à plus que moi?!. J'espère quelle ne sera pas matérielle. L'être humain avant tout.

Avec ma maîtresse on discute jamais tune, on profite
Avec ma femme, on vit et on profite aussi.


Mais par rapport au post initiale, j ai jamais discuté de ce sujet, je rejoints comtesse la dessus.

[Cardamone]

Autonomie tout court je pourrais ajouter.
Vital pour moi.

Si ça pète, je suis protégée.

Alors peut-être je passe à coté de quelque chose, mais je crois trop à une certaine autonomie pour être bien à deux. Et la réalisation perso (donc pro, sociale etc), ça joue.
C'est en cela que je parlais d'autonomie.
Pas de dépendance.

[Valentine]

Pendant longtemps j'ai dépendu du salaire de mon homme, je le vivais très bien, j'avais en m'occupant des enfants, en lui permettant de voyager et de grimper professionnellement, l'impression de gagner ma croûte.

Apparemment non, toutes ces années à sacrifier mon épanouissement pro ne valaient rien. Voilà pourquoi je parle de besoin d'autonomie.

Je n'ai cependant rien contre les cadeaux, les restos etc.. qui me sont offerts et je ne les considère pas comme une tentative pour "m'acheter". J'aime bien pouvoir faire la même chose, faire un petit cadeau de temps en temps, payer un resto, etc.

[Lise]

Qu'il gagne beaucoup beaucoup plus que moi ? A part pour du cul ponctuel, je crois que le cas ne s'est jamais présenté. Soit les revenus étaient "en rapport" soit c'est moi qui gagne plus, comme maintenant.

Gagner plus que l'Homme (la différence est un rapport de 3 à 4 je pense) me perturbe un peu. Disons que je préfère quand les revenus sont équilibrés, ça permet déjà de faire beaucoup plus de choses, sans culpabiliser.
Et pis j'aime assez l'idée de partager la charge, on ne sait jamais de quoi l'avenir est fait...

Mais je crois que c'est plus à lui de s'exprimer sur le sujet 



A l'inverse, si Monsieur gagnait 3 à 4 fois plus que moi (avec un salaire identique de mon côté hein) je pense que je serais ravie. Je gagne suffisamment pour être autonome mais ça pourrait ouvrir des tas de possibilités vachement fun 
Mais ne pas pouvoir m'assumer me poserait un ENORME problème. J'ai été élevée à coup de "soit autonome ma fille", la leçon a été bien apprise.

[grandoursbrun]

Si elle en à plus que moi?!. J'espère quelle ne sera pas matérielle. L'être humain avant tout.

A priori aussi.
Je me dis que ça n'a pas d'importance, que je ne suis pas du tout attaché au matériel, etc.
Mais sans avoir jamais vraiment vécu la situation, qui sait comment je vivrais la situation au fond de mon moi-même?

[LPF]

Ce qui compte, ce n'est pas de gagner autant que sa partenaire, mais d'avoir la même attitude vis-à-vis de l'agent.
La même conception de la vie, la même Weltanschauung.
Là où ça ne va pas, c'est quand à un niveau de dépenses donné, dans un style de vie, l'un se sent comblé et l'autre frustré.
 

Alors là, ouais, totalement d'accord.