Au sujet de la culture.

[vette]

Une petite démonstration sympa, juste pour le plaisir de voir nos spécialistes nutsiens la démonter :

http://www.youtube.com/watch?v=0E4awMcrLEk&feature=player_embedded

[valentin]

Intéressant.

[Valentine]

pas mal foutu du tout, même si je n'ai aucune idée de la vérité économique du truc 

[mescalero]

Intéressant.

+1

[mescalero]

pas mal foutu du tout, même si je n'ai aucune idée de la vérité économique du truc 

C'est de la théorie.

[Hotllywood]

C'est pas de la théorie c'est de la pratique. Paris est effectivement une destination très prisée mais ça marche aussi pour des ruines de chateau dans lesquelles on fait un spectacle...

[mescalero]

Parce que tu crois au multiplicateur de la dépense publique, Hot ?, Attention , tu vas devenir Keynésien, c'est à dire socialiste ! 

[Hotllywood]

Parce que tu crois au multiplicateur de la dépense publique, Hot ?, Attention , tu vas devenir Keynésien, c'est à dire socialiste ! 

Sur du long terme je pense que oui. J'ai tort?

[mescalero]

Sur du long terme je pense que oui. J'ai tort?

Ce n'est pas une question de court terme/long terme, mais de mondialisation de l'économie.
Ce qui est juste ici, c'est que la dépense culturelle de l'État est plus efficace que d'autres dépenses publiques.
Car l'activité induite par la dépense culturelle n'est pas délocalisable. C'est la boutique et le café-restaurant qui sont à côté du Louvre, de la Tour Eiffel, du Château de Fougères qui en bénéficient.
Mais l'effet multiplicateur ne va pas très loin, car il y a de fortes chances que les employés de ces établissements, vendeurs, serveurs, cuisiniers, etc., dépensent une bonne partie de leurs salaires en produits importés.
Et les babioles vendues dans la boutique de souvenirs sont fabriquées en Chine ...
L'ouverture de la France sur l'Europe et le monde limite l'effet multiplicateur de la dépense publique. C'est pour cela que les politiques keynésiennes ne marchent plus.

[valentin]

Ce n'est pas une question de court terme/long terme, mais de mondialisation de l'économie.
Ce qui est juste ici, c'est que la dépense culturelle de l'État est plus efficace que d'autres dépenses publiques.
Car l'activité induite par la dépense culturelle n'est pas délocalisable. C'est la boutique et le café-restaurant qui sont à côté du Louvre, de la Tour Eiffel, du Château de Fougères qui en bénéficient.
Mais l'effet multiplicateur ne va pas très loin, car il y a de fortes chances que les employés de ces établissements, vendeurs, serveurs, cuisiniers, etc., dépensent une bonne partie de leurs salaires en produits importés.
Et les babioles vendues dans la boutique de souvenirs sont fabriquées en Chine ...
L'ouverture de la France sur l'Europe et le monde limite l'effet multiplicateur de la dépense publique. C'est pour cela que les politiques keynésiennes ne marchent plus.

Cet aspect-là de la vidéo n'est pas le plus intéressant à mon avis.

Toutes les activités économiques, publiques ou privées, ont un effet démultiplicateur : sous-traitance, services, et même tout bêtement circulation de la richesse via les salaires.

Les idées selon lesquelles les consommations culturelles ont intrinsèquement un effet plus pérennes que les consommations matérielles parce qu'elles contribuent durablement à "cultiver" la population, à rendre plus intéressantes toute future création culturelle parce que l'art se nourrit de l'art, et qu'elles donnent une valeur symbolique aux lieux qui les ont vu naître, ça ça me semble plus riche, comme idée.

[mescalero]

Les idées selon lesquelles les consommations culturelles ont intrinsèquement un effet plus pérennes que les consommations matérielles parce qu'elles contribuent durablement à "cultiver" la population, à rendre plus intéressantes toute future création culturelle parce que l'art se nourrit de l'art, et qu'elles donnent une valeur symbolique aux lieux qui les ont vu naître, ça ça me semble plus riche, comme idée.

Oui, tu as raison, rendre le pays plus attractif. C'est pour cette même raison qu'il faut défendre la langue française, porteuse d'une pensée différente de celle véhiculée par l'anglais.

[valentin]

Disons que ça explique quels sont les bénéfices de défendre la langue française, si tu veux.
De là à dire "il faut"...

C'est la limite du discours : tout ceci est vrai, mais c'est une goutte d'eau dans l'océean de l'activité économique (la part d'apprentissage culturel dans l'éducation, la part du budget de la culture dans le budget de l'Etat, la part de la population qui s'y intéresse de près ou de loin, la part de la dépense "culturelle" qui relève de la création artistique et pas d'une consommation marchandisée sans intérêt, tout ça, quoi...).

Avant de défendre la francophonie face à l'anglais sur la scène mondiale, il serait sans doute plus urgent d'apprendre des rudiments de français aux racailles qui gueulent sous mes fenêtres, par exemple.

A une époque aux US, on disait que l'homme le plus dangereux, c'est un négre avec une carte de bibliothèque.
On dépense encore un peu d'argent pour soutenir la culture ou le patrimoine, mais ça ne risque plus vraiment de changer le monde en profondeur.

[Camille]

Toutes les activités économiques, publiques ou privées, ont un effet démultiplicateur : sous-traitance, services, et même tout bêtement circulation de la richesse via les salaires.

Les idées selon lesquelles les consommations culturelles ont intrinsèquement un effet plus pérennes que les consommations matérielles parce qu'elles contribuent durablement à "cultiver" la population, à rendre plus intéressantes toute future création culturelle parce que l'art se nourrit de l'art, et qu'elles donnent une valeur symbolique aux lieux qui les ont vu naître, ça ça me semble plus riche, comme idée.

Voilà exactement
C'est enfoncer une porte ouverte de dire qu'il y a un effet démultiplicateur pour tel ou tel activité, c'est l'évidence même.

[mescalero]

A une époque aux US, on disait que l'homme le plus dangereux, c'est un négre avec une carte de bibliothèque.
On dépense encore un peu d'argent pour soutenir la culture ou le patrimoine, mais ça ne risque plus vraiment de changer le monde en profondeur.

Voltaire disait : "Le peuple ne doit pas être instruit, il n'est pas digne de l'être".

[LPF]

Les idées selon lesquelles les consommations culturelles ont intrinsèquement un effet plus pérennes que les consommations matérielles parce qu'elles contribuent durablement à "cultiver" la population, à rendre plus intéressantes toute future création culturelle parce que l'art se nourrit de l'art, et qu'elles donnent une valeur symbolique aux lieux qui les ont vu naître, ça ça me semble plus riche, comme idée.

Qui plus est (j'en reviens à ma "marotte"), la consommation matérielle a une limite quantitative. La consommation culturelle (immatérielle) en a beaucoup moins. Un peu quand même car la culture n'est pas désincarnée, il lui faut du monde physique pour s'exprimer. La valeur symbolique ne requiert, par contre, rien (si ce n'est un peu de glucose pour le cerveau).