Je n'ai jamais interdit mes fils à personne Valentin... j'ai juste écrit faire une pause pour se calmer et se relire tranquillement.
Je veux bien te concéder que je ne m'exprime pas toujours très clairement.
Je ne suis pas une littéraire... mais alors pas du tout du tout...
Je fais beaucoup d'efforts pour écrire. (pas toujours concluants, mais j'en fais)
Et de plus, en ce moment, je n'ai plus le temps d'écrire ou de lire des choses légères...
c'est dommage pour moi, je sais que cela manque d'élégance, c'est juste un gros virage que je dois prendre maintenant parce c'est maintenant qu'il se présente sur ma route. Je n'ai aucun mérite quant à ça, à part celui d'avoir tenu le coup sans péter définitivement les plombs sous le poids de l'inertie... (mon psy dit : vous vous tenez encore ! vous avez la foi !!! La vérité c'est que je voyais aucun autre choix rationnel à portée de mes possibilités)
Fin de l'apparté.
La suite ne te vise pas... mais je t'en préviens car elle comprend une part des points de vue qui t'agacent chez moi cela risque de t'agacer encore si tu la lis de façon projective.
Oui, bien sûr : pas de hiérarchie des malheurs, sauf ceux de Kty, forcément.
Je croyais que oui, mais en fait je n'ai rien compris à ce fil, je pense...
Je ne hierarchise pas les malheurs... l'objectivité d'un dégât si quand même un peu...
Je hierachise surtout la façon de réagir aux problèmes.
Et pour moi, le critère essentiel c'est :
Etre loyal et légitime parmis les autres.
Bouffer l'autre pour s'en sortir ou pas...
Quelqu'un de vaniteux ou méprisant me déçoit, quel que soit son degré de réussite ou d'échec.
Les gens qui s'accrochent à des détails parce qu'ils n'ont jamais eu rien de plus grave à foutre dans leur vie... ça m'agace de plus en plus dans une relation proche... Dans un cercle plus large, je m'en moque un peu... le monde est tel qu'il est, les gens sont tels qu'ils sont et je n'ai plus vocation à les changer ou leur ouvrir les yeux. Je ne suis plus une ado.
Dans l'intimité, bien que cela n'ait rien de très sérieux...ça les rend incompatibles pour moi, justement parce que je renonce à essayer d'ouvrir les yeux de l'autre sur ce que je suis et pourquoi.
Mais j'aime ce que je suis, mon parcours m'a construite ainsi et je sais qu'ils ne m'aiment pas pour les mêmes raisons, alors ils sont incompatibles dans mon cercle proche.
Un truc qui m'avait froissée chez mon Amimour, c'est le repli vers ses acquis matériels, et la position assurée de son égo même s'il devait faire des compromis éthiques graves pour s'en conforter.
Un truc qui m'avait froissée chez zicos, c'est que pour lui, une enfance difficile, c'était fatalement une enfance pauvre matériellement... il ne pouvait pas concevoir qu'un enfant disposant d'un frigo plein puisse souffrir de maltraitance. Le monde était simple, les riches sont heureux, les pauvres sont opprimés... Le classique monopôle du coeur...
Le confort des idées d'une classe d'appartenance...
Les bagarres d'idées et la place de l'égo dans les rapports homme/femme m'énervent aussi de plus en plus...
J'ai passé du temps à essayer de les comprendre... maintenant que j'en perçois mieux les enjeux, ça m'écoeure de plus en plus.