Se recentrer sur soi meme

[valentin]

Personne n'a parlé de vivre en totale autarcie, sans contact avec les autres.

Se recentrer sur soi-même, s'occuper de soi, être à l'écoute de ses besoins propres, ça ne veut pas dire déménager pour une île déserte, en tout cas pas dans mon esprit.

Sur le plan du rapport aux autres, je me répète, ça veut juste dire réévaluer ce qu'on en attend et ce qu'on y investit, en particulier si on est devenu trop dépendant des autres pour fonctionner (besoin aigû de reconnaissance affective, par exemple, effacement de soi dans le couple ou dans le social...), ou bien (je ne suis pas sûr qu'il y ait une opposition, d'ailleurs, ça doit aller souvent de pair) si on a tendance à se faire bouffer par les liens sociaux, à donner plus que raisonnable, à se faire exploiter, gentiment ou pas.

Se recentrer sur soi-même, dans ce cas, je le vois un peu comme un sevrage, le traitement d'une dépendance, avec pour objectif de retrouver en soi-même les ressources que l'on cherche ailleurs de façon erronée (par exemple de l'estime de soi).

Ca ne veut pas dire qu'à terme, on ne veut plus de rapports aux autres, ça veut dire qu'on veut des rapports sains avec les autres.

Remplacer le besoin par l'envie, comme dirait Balavoine.

Kty, tu devrais écouter ce qui se dit ici et essayer d'y être un peu ouverte : on voit tous bien que ta résistance sur ce sujet (assez anodin et ne portant pas beaucoup à débat) est révélatrice de quelque chose.
Tu pourrais être la poster-girl de la dépendance affective au regard des autres.

[ktycash]

Non, je pense que vous ne voyez pas vos nourritures affectives parce que vous baignez dedans.

Et vous parlez à un Biafrais de faire un régime  pour se désacoutumer de la faim

[valentin]

Non, je pense que vous ne voyez pas vos nourritures affectives parce que vous baignez dedans.

Et vous parlez à un Biafrais de faire un régime  pour se désacoutumer de la faim

Pas terrible ta métaphore.

Je parle plutôt à une boulimique qui met sa vie en danger à se baffrer, en essayant de lui expliquer que la bouffe n'est pas un très bon substitut à l'amour.

Enfin, une boulimique sourde, apparemment.

[ktycash]

Et bien boulimique de bouffe je l'ai été justement avant de comprendre que c'était d'amour sain dont je manquais.
Sauf que lorsque tu as été nourrie à la tétine d'une perverse... tu sais pas du tout comment on trouve une source saine. parce que tu sais pas encore à quoi ça ressemble. alors il faut tatonner, expérimenter un peu plus que les autres...
L'amour ne se théorise pas, il faut le sentir... il faut le vivre.

[Cardamone]

j'ai beau lire, je ne vois pas le rapport avec le sujet 

Se recentrer sur soi, c'est valable lorsque l'on a passé beaucoup de temps et d'energie pour les autres ou pour des causes perdues. C'est prendre le temps de se faire du bien et de gagner en sérénité, de travailler sur soi, ses peurs, ses défauts. L'intérêt est d'être ensuite plus stable et certainement plus fiable dans ses futures relations.

Voilà 

[Cardamone]

Personne n'a parlé de vivre en totale autarcie, sans contact avec les autres.

Se recentrer sur soi-même, s'occuper de soi, être à l'écoute de ses besoins propres, ça ne veut pas dire déménager pour une île déserte, en tout cas pas dans mon esprit.

Sur le plan du rapport aux autres, je me répète, ça veut juste dire réévaluer ce qu'on en attend et ce qu'on y investit, en particulier si on est devenu trop dépendant des autres pour fonctionner (besoin aigû de reconnaissance affective, par exemple, effacement de soi dans le couple ou dans le social...), ou bien (je ne suis pas sûr qu'il y ait une opposition, d'ailleurs, ça doit aller souvent de pair) si on a tendance à se faire bouffer par les liens sociaux, à donner plus que raisonnable, à se faire exploiter, gentiment ou pas.

Se recentrer sur soi-même, dans ce cas, je le vois un peu comme un sevrage, le traitement d'une dépendance, avec pour objectif de retrouver en soi-même les ressources que l'on cherche ailleurs de façon erronée (par exemple de l'estime de soi).

Ca ne veut pas dire qu'à terme, on ne veut plus de rapports aux autres, ça veut dire qu'on veut des rapports sains avec les autres.

Remplacer le besoin par l'envie, comme dirait Balavoine.

Kty, tu devrais écouter ce qui se dit ici et essayer d'y être un peu ouverte : on voit tous bien que ta résistance sur ce sujet (assez anodin et ne portant pas beaucoup à débat) est révélatrice de quelque chose.
Tu pourrais être la poster-girl de la dépendance affective au regard des autres.

Voilà 

[mescalero]

Sauf que lorsque tu as été nourrie à la tétine d'une perverse...

Qu'est-ce que je disais ?

[vette]

Dac avec Valentin. Se recentrer sur soi ne veut pas dire qu'on devient un gros égoïste qui ne pense plus qu'à sa gueule.
C'est trop souvent le travers des personnes qui ne savent pas dire non et  entament une analyse chez un psy.
Elles passent de ''je ne vis que pour et par les autres, je n'ai pas d'envie propre, je suis la cinquième roue de ma propre charrette'' à ''je ne pense plus qu'à moi et j'envoie chier tout le monde''
Peut-être est-ce une phase nécessaire, mais il faut en sortir.
Se recentrer implique aussi de trouver sa juste place parmi les autres.

Le terme re-centrer impliquerait que l'on n'était pas centré sur soi-même auparavant.
Mais pas forcément d'une manière continue. Par exemple, après une période de surmenage, on peut éprouver l'envie ou le besoin de sortir du tourbillon et de se repositionner.
Cela ne signifie pas qu'on ne pensait jamais à soi auparavant.

Je ferais un parallèle avec l'expression ''s'occuper de soi''.
Pour moi, elle ne veut pas dire que je vais chez le coiffeur ou que je m'achète de nouvelles fringues, mais plutôt que je décide de prendre soin de mes envies.

[Hotllywood]

Ok... donc c'est un réflexe à

- J'ai trop donné de ma personne
- J'ai trop été influencé par les autres

[mescalero]

L'amour ne se théorise pas, il faut le sentir... il faut le vivre.

Ah, ben je comprends mieux maintenant pourquoi ce concept m'est aussi étranger.

[mescalero]

Ok... donc c'est un réflexe à

- J'ai trop donné de ma personne
- J'ai trop été influencé par les autres

Non, c'est prendre conscience de ce qu'on attend des autres et de ce qu'on est prêt à donner. Pour arriver à une relation équilibrée. mais je crois que c'est ce que tu appelles "maturité", non ?

[lolokikou]

Ok... donc c'est un réflexe à

- J'ai trop donné de ma personne
- J'ai trop été influencé par les autres

Je suis plutôt d'accord avec ça...en tout cas je me reconnais dans le cas n°2  ! 

[ktycash]

Non, c'est prendre conscience de ce qu'on attend des autres et de ce qu'on est prêt à donner. Pour arriver à une relation équilibrée. mais je crois que c'est ce que tu appelles "maturité", non ?

?!?


Non, moi je dis qu'entre quelques heures, quelques jours de reflexion et un changement complet de relationnel en mode "repos de l'âme et du coeur" il y a une grande différence, et quand ça dure j'appelle ça se réfugier dans l'individualisme.

Et si j'ai autant de réactions épidermiques à ce fil, c'est vis-à-vis du "chacun pour soi". Parce que c'est en actant nos réflexions au contact des autres qu'elles prennent sens (sinon on peut monter des théories magnifiques tout seul... mais on reste un inadapté.)

@ Valentin : tu as suivi des séminaires, appris des théories relationnelles, mais sans Valentine à tes côtés, ou si il y avait eu une autre personne à tes côtés, je t'assures que tu n'aurais pas du tout assimilé ces connaissances de la même façon.
Je ne parle par de connaître les mots du chapitre 3574 par coeur, ni de comprendre le schéma du machin... je parle du tilt que cela fait quand ton cerveau le relie à un ou plusieurs de tes vécus.
Car entre réfléchir et intégrer une connaissance en acte, il y a un monde que l'on ne franchit qu'en osant mettre la main à la pâte, prendre le risque d' expérimenter et tirer la synthèse entre le savoir et l'agir. 

@ Mescal : Non tu ne vis pas sans amour ni attachement
Tu as des béquiles incomplètes pour éviter ... ta peur, mais tu ne peux pas dire que tu n'es lié à personne.

Autre chose : en matière sexuelle moins on le fait... moins on en a envie, et c'est plus délicat chaque fois qu'il faut relancer la machine ; c'est exactement comme pour le sport, on a perdu la fluidité du corps dans le geste et on a plein d'hésitaions psychologiques... autant de freins selon la durée de la pause..

[mescalero]

@ Mescal : Non tu ne vis pas sans amour ni attachement
Tu as des béquilles incomplètes pour éviter ... ta peur, mais tu ne peux pas dire que tu n'es lié à personne.

Comme ça oui ...
Je n'ai jamais dit que je n'étais lié à personne.

[valentin]

@ Valentin : tu as suivi des séminaires, appris des théories relationnelles, mais sans Valentine à tes côtés, ou si il y avait eu une autre personne à tes côtés, je t'assures que tu n'aurais pas du tout assimilé ces connaissances de la même façon.
Je ne parle par de connaître les mots du chapitre 3574 par coeur, ni de comprendre le schéma du machin... je parle du tilt que cela fait quand ton cerveau le relie à un ou plusieurs de tes vécus.
Car entre réfléchir et intégrer une connaissance en acte, il y a un monde que l'on ne franchit qu'en osant mettre la main à la pâte, prendre le risque d' expérimenter et tirer la synthèse entre le savoir et l'agir. 

Tu as pété un cable ?

Tu te rends compte que tu parles à quelqu'un qui, justement, s'est bougé le cul et se le bouge encore pour créer avec Tine un couple qui fonctionne, concrètement, pragmatiquement, et qui nous permette justement de vivre notre amour sans grande théorie ou rêves de compte de fées ?
Et accessoirement qui intègrent 6 enfants, et qui s'occupe activement de les faire grandir, de les protéger, de leur donner un exemple positif...

Tu en as foiré combien, des histoires d'amour, du haut de tes grands chevaux, pendant que Tine et moi construisions tout cela ?

C'est quoi déjà tes titres de réussite pour me faire la leçon ?