J'étais à la bourre quand j'ai répondu. Là, j'ai plus de temps.
Et pour répondre à Marsup, je ne vois pas ça comme de la passivité.
J'explique : dans la mesure où l'on s'est choisis, c'est qu'on a une bonne part de valeurs en commun. Celle qui est non négociable pour moi, c'est que chacun est libre et veut que l'autre le soit (ce qui ne signifie pas pour autant qu'on fait n'importe quoi sans tenir compte de l'autre).
Je reconnais donc à l'autre le droit de me quitter, et celui d'avoir envie de goûter à d'autres personnes, et de le faire.
L'effet que ça me fait ne regarde que moi, pas l'autre. Si ça me va, je n'ai pas de raison de partir.
Si ça me fait souffrir, je peux mettre fin à la relation, ou dire deux mots à ma jalousie.
C'est vrai, pourtant, que j'ai du mal à mettre fin à une relation qui ne me convient pas. Excès d'empathie, sans doute (mais je me soigne). Par contre, je me détache de l'autre, j'entre en désamour.
C'est biaisé par le fait que ce sont toujours mes hommes qui sont venus vivre chez moi, jamais le contraire. Ca rend plus difficile la fin de la relation, dans la mesure où quitter signifie mettre l'autre à la rue.
Ca, je n'arrive pas à le faire, c'est vrai.
Mais je crois que je n'y arrive pas tant que cette cohabitation m'est supportable, et que je conserve de la tendresse pour mon homme.
Si elle devait ne plus l'être, alors j'agirais.
Pas tant que c'est supportable pour moi.