Ben moi ce que je veux dire c'est que je n'ai jamais eu aucun probleme pour vivre ma masculinité, que je me considere comme viril, sans avoir jamais ete tenté par le machisme ou la virilité de vestiaire.
Pareil, je n'ai pas de problème avec mon identité, ni avec les femmes d'ailleurs ...
A la limite, ca me parait plus facile pour moi de me positionner comme un vrai mec dans une societe qui ne valorise plus le gros bourrin comme ideal masculin.
Exact.
Mais certains délires des féministes me laissent perplexe. l'une d'elles, dans sa croisade contre la pornographie, a fait valoir que dans les films de cul les fellations duraient plus longtemps que ce qui était communément accepté par les femmes en couple ! Non mais, c'est quoi, là ... La normalisation de la fellation ? Et puis elle a passé combien d'heures à chronométrer les pipes dans les films porno
Au canada, un homme a été condamné à la prison ferme, non pas pour avoir violé une femme, mais parce que cette dernière a pu faire valoir que son consentement (qu'elle ne nie pas) n'était pas valable parce qu'elle était amoureuse !
Bon moi je ne suis pas parano, mais j'ai un pote qui ne se sépare pas de son enregistreur, qu'il met en route chaque fois qu'il drague, couche, pour être en mesure par la suite de prouver le consentement !
Mais bon, je vis dans un monde assez civilisé, et ces valeurs sont encore loin d'etre universelles : a voir les hordes de gros cons dans le metro les soirs de match, ou les bandes de jeunes avinés en bas de chez moi le week-end, il me semble que le machisme bourrin fasciné par la violence et revulsé par tout ce qui ressemblerait a de la culture, du vocabulaire, ou de la nuance, a encore de beaux jours devant lui dans les sous-sols de nos societes.
Appremment, on peut encore survivre en groupe en 2012 avec pour seuls elements de langage "yo ferme ta bouche, hé, sale pédé !", repeté a l'envi des heures durant.
Yes, ça dépend de la classe sociale où on vit. On en revient à la loi d'airain de l'économie. C'est dans les classes moyennes inférieures, là où le revenu de la femme dans la famille est indispensable pour le maintien du mode de vie petit-bourgeois, que l'homme est le plus fragilisé.