Surtout si c'est pour dire des conneries : les grandes fortunes de France sont tous des proprietaires d'entreprises (Arnaud, Mulliez, Bettencourt, Hermes, Pinault, Dassault, etc.)
Voui voui voui, pardon, écrit hâtif. Ils sont propriétaires du capital, effectivement. Et, ensuite? Que font-ils des revenus dudit capital (je parle de la fraction dividendes)? En investissant dans d'autres entreprises? En réinvestissant dans leurs entreprises? Hé bé non. faut vraiment que je retrouve cette explication chiffrée...
Ah voila! Sur le blog de Frédéric Lordon, dans ce billet:
http://blog.mondediplo.net/2012-03-16-A-75-les-riches-partiront (notamment les parties sur l'investissement en bourse)
Il est vrai que les vrais riches sont rarement tres depensiers en proportion de leurs revenus (protection du patrimoine + bete limite a ce qu'une personne peut claquer dans une journee)
Accumulation.
, mais ils investissent beaucoup, sponsorisent, achete de l'art, subventionnent des projets ou des start-ups, etc.
Je ne dis pas qu'ils ne le font pas, je dis qu'ils le font avec une grande parcimonie (par rapport à leurs possibilités), et très souvent suite à des incitations fiscales...
On peut contribuer a la richesse natuonale au dela des 5,5% sur sa boite de raviolis.
Oui, mais en proportion, le smicard et sa boîte de raviolis contribue plus que le riche.
Et d'ailleurs, le plus "rigolo" c'est que le "pas riche" va foutre son pognon sur un Livret A qui va servir à construire des logements sociaux, et que le "riche" aura (sans franchement le savoir) recours à des placements spéculatifs, notamment sur l'immobilier (subprimes), les famines artificielles (spéculation sur les matières premières agricoles), les dettes des Etats...
Désolé, je ne riais pas de toi, mais de cette phrase cent fois rabâchée et qui semble exonérer tout.
Ba moi qu'ils aient plein d’employé de Maison, qu'ils fassent bosser les artisans et consomment du luxe me suffit et c'est déjà ca.
Sauf qu'en proportion de leurs revenus, ils consomment peu. Le reste va à l'épargne, épargne qui ne va que très marginalement dans l'économie des entreprises.