Billet du 24 avril

[Dr. Ruth]

Aujourd'hui une jeune femme de 25 ans nous racontait ses aventures avec Pôle emploi. elle est assistante administrative dans le spectacle vivant, elle a fait 5 ans d'études. Pôle emploi lui a proposé un job de danseuse pôle dance dans une boîte de nuit à Pont L évêque. Elle s'est un brin offusquée de cette proposition, et la nana de pôle emploi de lui rétorquer, et bien c'est un boulot comme un autre, et vous êtes dans le spectacle, et vous vivez sur le RSA à la charge du pays...

Je te lui aurais collé un coup de boule direct à la nana, mais alors là elle aurait pas compris le scandale que j'aurais tapé.

déjà lu il y a des mois. Me demande si ce n'est pas une légende urbaine 

[LPF]

Bah, je connais perso un copain à qui on a proposé un contrat... d'une heure. Oui oui, d'une heure. Au SMIC, à 50 km de chez lui.

Mouahahahahaha!

[Sensualité]

Très juste! (pas le coup de la pole dance, ça s'est effectivement passé une fois - c'était un tél rose - mais comme Ruth, je pense que c'est une légende urbaine que ce soit fréquent)

Je reçois régulièrement des offres d'emploi totalement inadaptées à mes compétences (le plus drôle fut équarrisseur) jusqu'à 200 bornes de chez moi. Et je dois y répondre en justifiant de pourquoi c'est pas possible, alors que les offres sur Pôle Emploi qui pourraient me correspondre ne me sont jamais envoyées et je les cherche seule (pas de problème avec ça hein?).

La "fusion" qui devait aider a été vraiment mal faite pour cause de budget et coûte finalement bien plus cher car totalement inefficace. Et les agents n'en peuvent plus, je les comprends.

[vette]

Bah, si Pôle emploi proposait des emplois, ça se saurait.

Je reçois de temps en temps des propositions de mon prospecteur placier. Plus ou moins bien ciblées. Et assez souvent pour des lieux bien trop éloignés de chez moi pour que ce soit jouable. (style 3 heures de route pour un mi-temps). Je postule toujours.
Dire qu'on va se faire radier si on refuse un poste proposé me semble inepte. Ce n'est pas pôle emploi qui recrute, mais l'employeur. Et c'est lui seul qui décide s'il choisit ou pas un candidat proposé.
Et il n'y a rien de plus facile que de ne pas être pris quand on ne veut pas l'être.

[Dr. Ruth]

Bah, si Pôle emploi proposait des emplois, ça se saurait.

Je reçois de temps en temps des propositions de mon prospecteur placier. Plus ou moins bien ciblées. Et assez souvent pour des lieux bien trop éloignés de chez moi pour que ce soit jouable. (style 3 heures de route pour un mi-temps). Je postule toujours.
Dire qu'on va se faire radier si on refuse un poste proposé me semble inepte. Ce n'est pas pôle emploi qui recrute, mais l'employeur. Et c'est lui seul qui décide s'il choisit ou pas un candidat proposé.
Et il n'y a rien de plus facile que de ne pas être pris quand on ne veut pas l'être.

j'utilise parfois le pole emploi en tant qu'employeur. Les cv sont relativement adaptés à ma demande. Quand les gens sont trop éloignés, c'est moi qui indique à pole emploi que je ne prendrais pas cette candidature en considération pour ce motif.

Quant à ceux qui ne "veulent" pas être employés, j'en ai eu, et je me suis chargée de le signaler aussi à pole emploi. Quand les gens sont qualifiés et qu'ils ne veulent pas bosser, je dénonce.

Je fais toujours le récapitulatif à la fin et des réponses à chacun des candidats pour leurs dossiers.

[Comtesse]

Je suis assez d'accord avec Ruth, faut arrêter les généralisations. Tout dépend vraiment sur qui on tombe. Comme partout, il y a des gens compétents, et des branques. Il y a aussi des gens surchargés, et d'autres qui ont la chance d'avoir un portefeuille équilibré de demandeurs.
Pour ma part, j'ai un conseiller super, qui a tout à fait compris mon projet, qui m'est de bon conseil, et qui m'a vraiment montré la réalité du pole emploi depuis l'autre coté de la barrière.

[LPF]

Il y a aussi des gens surchargés,

Tu m'étonnes, pendant mon passage par la case Paul Employ, quand je voyais la masse de dossiers qu'avait ma conseillère, dans une région assez sinistrée d'un point de vue industriel et d'emploi...

[mescalero]

Tu m'étonnes, pendant mon passage par la case Paul Employ, quand je voyais la masse de dossiers qu'avait ma conseillère, dans une région assez sinistrée d'un point de vue industriel et d'emploi...

De toutes façons Paul, il ne sait rien, faut demander à Jacques.

[vette]

Ma conseillère est très sympa. Et très molle. En plus, elle m'aime bien.

Quand je parle de faire ce qu'il faut pour ne pas se faire prendre, je parle des postes qui ne correspondent en rien à ma recherche. Sinon, bien évidemment, je suis preneuse.
J'ai même souvent accepté des trucs invraissemblables, surtout en intérim, histoire de garder de bonnes relations avec mes agences.
Mais je refuse absolument des mi-temps en aveyron, par exemple.
Je préfère essayer de gagner de l'argent en travaillant, pas d'en perdre.

Sans parler de tous les postes que je rêve de décrocher, pour lesquels je postule et ne suis pas prise. (les cons, ils savent pas ce qu'ils perdent!)

[Sensualité]

Bah moi elle est très bien aussi, juste débordée et avec très peu de moyens, parfois je la sens tellement triste face à son impuissance et à la misère des gens que j'fais ma concon empathique pour lui remonter le moral.

Je ne parlais pas des conseillers mais des offres envoyées par courrier/mail et de la machinerie mise en place. J'ai toujours pas le permis (shame on me, tiens au moins ça rime), 9 offres sur 10 reçues le nécessitent. A chaque fois, mon argument de refus est celui là (pas pour un poste local, là je réponds car je pense pouvoir toujours me démerder pour des déplacements occasionnels, mais pour un poste de commercial sur la "grande" Bretagne, ben non, pas possible avec la meilleure volonté du monde) et c'est toujours pas pris en compte et je continue de devoir répondre négativement.

Depuis que je me suis remise à bosser sans que ça rapporte des clopinettes, j'en reçois encore moins, j'dois être considérée comme "vraie travailleuse" now  (qui travaille pour gagner rien)  

[vette]

Tiens, à ce sujet, le 1er mai, j'ai prévu d'aller défiler avec une pancarte : vraie travailleuse au chômage.