NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Monsieur T...  (Lu 5089 fois)
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petite sorcière
Invité
« le: 10-11-2005, 18:54 »

Ce soir, je parle d'un homme qui m'a donné "naissance"...Mon psychiatre..
Souvent lorsque l'on prononce le mot "psy", les réactions sont très vives (apparement d'aucune utilité et pourtant).
Le plus difficile, c'est la première fois..il faut aller ouvrir cette porte.
J'ai mis deux ans, d'ailleurs avant d'arriver au rendez-vous. Pour moi, il vaut mieux prévenir que guérir..
On ne peut pas dire que j'avais "un problème", du moins d'apparence...
Trois ans, toutes les semaines, à la même heure... Pendant un an, nos rapports étaient plutôt difficiles. Il m'a signalé à la fin qu'il avait eu du mal..puis un jour...je me suis plus ouverte, je suis devenue une femme.
Il m'a guidé, comme "un père". Je n'ai pas changé, j'ai pris de la matûrité sur les événéments. J'ai accepté "ma sexulalité", mes rapports avec les hommes ont été moins des "rapports" de force.
Il m'a appris à avoir des émotions, le droit de pleurer.
J'ai détruit cette forteresse. J'ai retrouvé un corps (et non des morceaux). Je me suis enfin regardée et aimée.
J'ai retrouvé "ma liberté".

Je me souviens de certains mots...C'est la première fois qu'un homme me disait "vous avez le droit de pleurer", "vous avez le droit de poser ce fardeau"...Il m'avait "regardé", il me considérait comme une "personne".

La première fois, il a vu une femme enfant, qui avait une haine contre les hommes, perverse, manipulatrice...

Puis, j'ai enlevé cette muraille, je suis devenue sensible, j'ai accepté ma façon d'être, aimer mon corps. Grâce à lui, je me suis épanouie sexuellement.

Pendant ces trois années, j'ai eu différentes attitudes avec lui, parfois je l'ai détesté parce que j'avais l'impression que j'allais de plus en plus mal...

Je me souviens encore de certains mots clés qui m'on fait avancer.

Tout cela pour vous dire, aujourd'hui "je" suis et c'est très important pour moi.


« Dernière édition: 10-11-2005, 18:56 par petite sorcière » Journalisée
maximsalom
Invité
« Répondre #1 le: 17-11-2005, 15:35 »

Le type qui te dirt qu'un psy "ça sert à rien" est un veau. Il n'y a aucune généralité à tirer du fait d'aller voir un psy (ou pas). Chaque problématique est unique, et se mèle à des personnalités aussi diverses, que ce soit du psy ou du patient, et de fait, toutes les experiences sont uniques.
J'ai fait un peu comme toi, je suis allé voir un psy sans avoir de problème "précis", juste des choses enfuies... La psy ne m'a pas vraiment aidé à les faire ressortir, mais elle m'a apporté d'autres choses, qui m'aident tous les jours dans mes relations avec les autres. Avec un état d'esprit different ça aurait peut etre pu me plomber, ou m'etre effectivement inutile.
Mais dans tous les cas, je crois qu'avoir l'envie d'aller voir un psy, est déjà en soit quelque chose de positif, après qu'on en tire du flan, ou que du bon, y'a pas de règle. Enfin je crois.
Journalisée
Kawujde
Invité
« Répondre #2 le: 17-11-2005, 16:58 »

Le psy je dirai que tout le monde n'en ressent pas le besoin ...
Apres faut voir qu'il y a eu tellement d'histoires sur les 'charlatans'

Mon experience chez le psy m'a aidé à une epoque où je ne voyais plus le bout du tunnel, ou tout ce qui était negatif devenait une normalité dans mon quotidien ...
Mon mien m'a aidé a poser comme tu dis le fardeau que je trainais et qui commencait a sérieusement devenir lourd et a y faire le tri
Il n'a pas réglé tout mon merdier avec une baguette magique mais il m'a aidé a y voir plus clair et m'a donné quelques outils pour l'avenir
Je n'ai pas souhaité continué trop longtemps parce qu'il me semblait qu'a un moment ca pouvait devenir stérile si la thérapie durait trop - mais il est certain que ca m'a vraiment fait du bien et que j'ai eu la chance de tomber sur quelqu'un de bien également
Journalisée
Lancelot
Invité
« Répondre #3 le: 17-11-2005, 17:20 »

Le problème est de trouver LE bon psy. Pas forcément celui qui a le plus de dîplome mais celui ou celle avec qui l'on se sent bien ... Et ce n'est pas évident... Avec certains cela ne fonctionnera pas ....
Journalisée
maximsalom
Invité
« Répondre #4 le: 17-11-2005, 18:56 »

J'ajouterais une nuance, un bon psy n'est pas forcement un psy avec lequel on se sent bien Smiley
Une relation conflictuelle peut parfois participer au débraillage de certaines problématiques.
Journalisée
Lancelot
Invité
« Répondre #5 le: 17-11-2005, 19:00 »

sauf si c'est un blocage total que tu n'arrives pas à t'exprimer et que lui ne fais rien pour t'y aider
Journalisée
Flibette
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« Répondre #6 le: 18-11-2005, 03:52 »

Tiens, tiens, les psys...
Un sujet qui m'a touché de près et que je connais un peu puisque j'ai fait il y a longtemps une formation pour le devenir... 5 ans sur les bancs d'une fac, ça laisse des traces!

Ce sujet tombe à pic puisque, par ailleurs, je songe très sérieusement à aller me placer de l'autre côté de la barrière. Comme d'autres, je ne suis pas spécialement givrée (attention là bas, dans le fond, je vous vois pouffer!), je n'ai pas de problème spécifique, si ce n'est une légère tendance à faire des noeuds avec mon cerveau et quand on est blonde, je vous explique même pas le bazar pour y retrouver un neurone encore en vie!

Donc, j'ai une bonne idée des différentes formes de thérapies qui s'ouvrent à moi: les brèves, les longues, les différentes orientations théoriques, etc.

Par contre, ce qui est plus obscur pour moi, c'est ce qui guide le choix d'une personne sur une forme de thérapie spécifique.

Pour pas vous balancer ça sans y mettre un peu de mon mien, tout de même, je dirais que, bien que d'orientation freudienne, je ne me vois absolument pas dans un processus long et fastidieux tel que la thérapie analytique traditionnelle. Je suis persuadée que ce type de thérapie convient parfaitement à un type de personnalité plutôt qu'à un autre. En ce qui me concerne, l'idée de m'engager dans un truc qui peut ne pas prendre fin me panique carrément (non non, pas de psychanalyse sauvage sur la notion d'engagement!). Je me verrais plus dans quelque chose de l'ordre d'une thérapie brève. Et là, j'avoue mes lacunes et le fait que ça fait bien longtemps que je n'ai pas mis le nez dans les histoires de psys. (J'ai la mémoire qui flanche, je m'souviens plus très bien...)

Et vous? Quelles types de thérapies et pourquoi?
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petite sorcière
Invité
« Répondre #7 le: 18-11-2005, 07:54 »

Et vous? Quelles types de thérapies et pourquoi?

Il faudrait que tu nous donnes les différents types de thérapies, car on ne sait pas tout lé définition et le processus d'une thérapie...
Donc Madame la Grande Psy (je parle de vos qualités professionnelles, analytiques), que j'aime lire....à votre clavier pour un cours "ben non pas sexuel, ni anatomique"..mais plus profond, concernant notre inconscient...
 
 
 
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« Répondre #8 le: 18-11-2005, 08:33 »

Comportementaliste sans aucun doute...
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« Répondre #9 le: 18-11-2005, 09:02 »

Et vous? Quelles types de thérapies et pourquoi?

Il faudrait que tu nous donnes les différents types de thérapies, car on ne sait pas tout lé définition et le processus d'une thérapie...
Donc Madame la Grande Psy (je parle de vos qualités professionnelles, analytiques), que j'aime lire....à votre clavier pour un cours "ben non pas sexuel, ni anatomique"..mais plus profond, concernant notre inconscient...
 

Ouhla! Je me garderais bien de jouer à l'apprentie sorcière Psy. Ca fait bien longtemps que j'ai délaissé cette partie de ma cervelle.
J'irai, par contre, volontiers, me replonger façon Indiana Jones dans mes bouquins poussiéreux pour en extraire quelques morceaux sur les thérapies existantes. Par contre, faudra pas trop en demander, ça prend du temps à taper toutes ces histoires!

Pour commencer, un truc dont je me souviens à peu près...


Le pré-historique de la thérapie, c'est à dire la conception freudienne de l'analyse.

Ca sera sans doute un truc incomplet, pas forcément très juste et avec beaucoup de racourcis, mais, là, je fais fonctionner le peu de mémoire qu'il me reste après une nuit sans sommeil... Et puis, si je me mets à faire ma pipelette, vous en avez pour 40 pages...

Je vous passe les détails de la création de la psychanalyse avec son cortège d'hystériques, Charcot, les histoires de rêves et tout le toutim. Par contre, ça me fait penser qu'il faudrait que je me replonge dans les histoires d'expérimentations de la cocaïne que Freud avait faites... (Ouais, il s'en foutait plein le pif, à un moment!)

Bref, l'analyse Freudienne, c'est quoi?

On prends un joli sofa ou une jolie méridenne pas trop inconfortable sur lequel on instale le patient lambda. Derrière ça, on colle un thérapeute qui a normalement lui même subit une analyse. Vous allez me dire, ouais, c'est bien ton truc, louloute, mais kicéti qui lui a fait son analyse au père Freud, hein? Ben, l'était pas con, le Freud en question, il se l'était faite tout seul. Na! L'auto-analyse qu'il appelle ça, le pépère.

Pourquoi est-ce que le thérapeute est placé derrière? Pour éviter les interférences, en quelque sorte. Vous allez voir pourquoi...

Le principe de l'analyse Freudienne repose sur la libre association. Ca veut dire que M. ou Mme lambda, une fois bien installé va se mettre à blablater à partir de ce qui lui passe par la tête, sans chercher à réflechir. Pourquoi? Parce que, grosso modo, c'est une façon d'accéder à notre inconscient et comme, c'est en principe par là bas que ça déconne, ben, c'est pas con de chercher à y accéder. Ce qu'il faut savoir, également, c'est que chez Freud beaucoup de ce qui va resurgir dans le présent vient de notre enfance et de ses traumatismes (pas besoin de vous expliquer les histoires d'Oedipe pour vous illustrer le truc, je pense) et que tout ça est bien enfoui dans le fin fond de la fin du monde de notre cerveau. La libre association pourra se faire sur n'importe quelle base: un rêve, une pensée, un acte, le but étant d'en chercher le sens profond ( bien bidon, cette expression, tiens, "le sens profond", surtout quand on voit que finalement, le Freud, il a sans doute bien fait sentir la profondeur de son sens à quelques unes de ses hystériques.)

Bref, le thérapeute va servir de support aux projections inconscientes de son patient. C'est ce qui explique qu'à certains moments, le patient va haïr son thérapeute, alors qu'à d'autres il va l'aimer. Ca, ça s'appelle le transfert.

C'est un travail long et fastidieux qui nécessite très souvent de très très longues années. La durée de l'analyse a été/est ? un débat récurrent (nan, pas avec le dos qui gratte comme une spontex, pffffffffffff.)

Un autre aspect important est la question de l'argent. Je ne suis plus trop au faîte de ces histoires et je ne sais pas comment ça se passe aujourd'hui, mais dans mes souvenirs le fait que le patient paie (en liquide, de préférence et non, le flacons de cyprine ne sont pas acceptés) son thérapeute est essentiel. C'est dans le symbolisme du geste qu'il faut y trouver un sens.

Bon, y'a encore tout un tas de folklore annexe mais, je pense que le principal est là. Et puis, je suis certaine qu'on a des archis callés sur la question dans le coin qui pourront corriger le tir et compléter...

Journalisée

Ne jamais dire jamais...
Nikita
Invité
« Répondre #10 le: 18-11-2005, 14:00 »

Ma ^petite expérience perso ...
Je vois madame Irène (nan pas la voyante) mais une psy.
Elle est rempboursé au tarif sécu , donc la plupart de mes séances me sont intégrallement remboursées.
Je dis la plupart, car elle est" lacan "et "freud ", dans la mesure ou une fois toutes les 5/6 séances on parle de mes reves .

Pour répondre a la question des remboursements de facon plus complète grosso modo les psychiatres sont remboursés pas les psychologues ( normal pas la meme formation ! ) et encore moins les comportementalistes .

En ce qui concerne les affinités, avant de la recontrer j'en ai vu 2 autres , j'ai pas poursuivi car j'avais pas envie de leur parler et la séance devenait  une corvée .
Elle je l'aime bien, on se marre tout en avancant .
Problème je devrais arreter mais je n'arrive pas a m'y résoudre car pour moi elle est devenu "un lien" alors je la garde 2 fois par an et, ce qui est rigolo c'est qu'a chaque fois que je dois la voir , il me tombe un truc sur le coin de la tete !!
Journalisée
petite sorcière
Invité
« Répondre #11 le: 19-11-2005, 16:11 »

Le psychiatre  n'a jamais réussi à me faire prendre la position "allonger" sur le Divan..c'est bizarre  Roll Eyes.

Par contre, j'ai analysé deux rêves, c'est plutôt amusant de découvrir la signification qui à la base vous semble un rêve "idiot"...

Donc je vais vous donner un exemple "personnel" mais qui peut vous faire comprendre la démarche d'une psychanalyse.

Premier rêve : je suis enfant, je me retrouve chez ma tante, avec mes frères et soeurs..et là un homme s'approche et me prend par la main pour me séparer de ma famille..j'ai peur...

Première constatation...Ma tante..première séparation avec mes parents..une seule fois, et je me suis retrouvée chez elle.
Un homme, qui peut vous séparer de votre famille...l'homme de votre vie...et oui...
Ce qui m'a toujours fait peur..

Deuxième rêve : Il existe une épidémie, pour sauver ma famille, il existe un seul moyen..il faut se réfugier sur un radeau...le problème nous sommes tous sur ce radeau...mais trop de poids, il faut qu'une personne se jette à l'eau..et devinez qui tombe à l'eau "volontairement"..c'est moi...

Analyse..je me sacrifie pour ma famille..bon facile d'analyser le reste...

Vous avez vu comme des rêves "idiots" deviennent symboliques....

Autre exemple...pour voir plus clair !!

Un jour je raconte une de mes relations sexuelles..et je lui signale que, je mets un bandeau à mon partenaire..je joue avec..puis au moment de la pénétration..c'est moi qui porte le bandeau...
Réponse du psy : vous êtes comme les enfants...vous ne voulez pas voir ce que l'on fait avec votre corps...pourquoi ?

Après..uniquement parce qu'il vous pose une question..et là...vous faîtes votre petit bout de chemin !!!



« Dernière édition: 19-11-2005, 16:26 par petite sorcière » Journalisée
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